Dans un rapport, le journal américain, New York Times a prétendu : « Huit responsables américains et israéliens, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré que l'attaque de drones du mois dernier contre une base militaire américaine en Syrie était la vengeance de l'Iran face à la frappe aérienne israélienne en Syrie. »
Selon le journal, c'est la première fois que l'Iran mène une frappe militaire directe contre les États-Unis en réponse à une attaque israélienne. Ce qui est considéré comme une escalade des tensions entre l'Iran et Israël, et une nouvelle menace pour les troupes américaines au Moyen-Orient.
Un haut responsable militaire américain cité par le journal aurait déclaré que cinq drones suicides avaient visé la base américaine d'al-Tanf le 20 octobre dernier ; Centcom, quant à lui, a qualifié l'attaque de « délibérée et coordonnée ». Le responsable a également déclaré que seul deux des drones avaient explosé.
Selon le rapport, plus de 200 soldats américains étaient stationnés sur la base, qui, selon les propos du journal, étaient chargés de former des militants syriens pour combattre Daech. Selon les responsables, ces soldats auraient quitté la base quelques heures avant l'attaque, sur fond des informations qu’ils avaient reçues des sionistes.
Les responsables américains prétendent que l'Iran a dirigé et équipé les forces ayant organisé l'attaque.
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Selon le New York Times, les responsables auraient été réticents à donner plus de détails sur l'attaque ; ainsi comme souligne le rapport, le porte-parole du Pentagone a refusé d'accuser directement l'Iran afin d'éviter la perturbation des négociations nucléaires avec Téhéran, qui doit avoir lieu dans le mois.
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Cependant, la publication prétend que des responsables américains et israéliens ont déclaré avoir des preuves que l'Iran était derrière l'attaque. Selon les responsables, les trois drones qui n'avaient pas explosé ont été examinés et selon leur prétention, ils disposaient de la même technologie que les drones utilisés par les forces alliées de l'Iran en Irak.
