« La domination du Hezbollah dans le système politique au Liban nous inquiète et rend infructueux pour l’Arabie saoudite et les autres pays du CCGP l’établissement des relations avec ce pays », a reconnu le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan, lors d’une interview à la chaîne de télévision Al-Arabiya.
La déclaration du ministre libanais de l’Information George Kordahi, selon laquelle Ansarallah du Yémen ne faisait que se défendre, a provoqué l’ire de Riyad qui a rappelé vendredi son ambassadeur au Liban.
Comment décrypter le jeu saoudien au Liban ?
Ghada Houbballah, géopoliticienne à l’Université islamique du Liban nous répond.
Ghada Houbballah:
« Le volet des relations entre le Liban et l’Arabie saoudite est assez compliqué, ces relations ont toujours été de bonnes relations jusqu’à l’assassinat du Premier ministre Rafiq Hariri, car il faut se rappeler que le Premier ministre Hariri était l’homme de l’Arabie Saoudite.
Concernant les déclarations de Monsieur Kordahi et la réaction saoudienne il faut dire qu’à partir du moment où la démission de ce ministre a été exclue de la part du gouvernement libanais les discours du ministre saoudien des Affaires étrangères ont clairement clarifié les dessous de l’affaire de Monsieur Kordahi à savoir que le vrai problème des Saoudiens c’est l’influence grandissante du Hezbollah... »
