Ce bus de militaires que les Américains ont fait sauter le 20 octobre en pleine capitale syrienne au prix de la vie de 13 soldats calcinés vif et ce, dans un clair geste de défi à l’encontre de l’Etat syrien qui s’est montré plus ou moins ouvert aux vrais faux signaux d’ouverture de Washington, attaque terroriste à quoi le « Sultan Erdogan » a tenu à porter sa petite touche personnelle en couvrant par terroristes HTS interposés une attaque au drone des forces spéciales US, toujours ce mercredi 20 octobre contre une base de la Résistance à Hama, causant là encore la mort de six combattants, semble avoir été la goutte qui a fait déborder la vase, les Yankee et leurs acolytes sionistes n’ayant guère le sens de mesure : dans la nuit de mercredi à jeudi, 21 octobre, soit une semaine après que les F-16 israéliens eurent ciblé, retranchés derrière deux avions de ligne, les dortoirs de soldats à la base stratégique de T4 à Homs, quitte à déclencher la sans précédent promesse de la riposte du QG des forces alliées de l’armée syrienne, l’Amérique a saigné à al-Tanf, grave :
Cinq drones visiblement de type Shahed-191 équipés de bombes intelligentes Sadid-345, pesant 34 kg pour 1,63 mètre de longueur et 152 mm de diamètres et dotés de quatre ailerons fixes sur le corps pour la portance et la stabilité et quatre ailerons délectables sur la queue pour le contrôle de la trajectoire et tout ceci, aux côtés des autodirecteurs infrarouge, laser et visuel se sont attaqués des casernes de militaires US et leurs dépendances à l’intérieur de la base d’al-Tanf, ce carré stratégique sur le triangle frontalier Jordanie-Syrie-Irak qui abrite plus de 200 GI’s largement occupés à former et exporter les terroristes daechistes tantôt vers Homs et sa Badiya tantôt vers les frontières irakiennes. Des sources parlent des déflagrations en chaîne qui ont duré toute la nuit alors même que les soldats US en totalement débandade étaient évacués à la hâte pour se mettre à l’abri dans les déserts environnant.
Toujours selon cette source, des flammes s’élevaient de l’intérieur sans qu’il y ait la moindre réaction des batteries de DCA Patriot ou encore Avenger, pourtant en état d’alerte maximal depuis la publication du communiqué du QG des forces alliées de la Résistance il y a une semaine. Le colonel Bill Urban, porte-parole du CentCom, pale et visiblement débordé, ayant confirmé ce jeudi matin 21 octobre l’attaque, est allé même jusqu’à risquer un « Nous nous réservons le droit de la riposte », n’empêche qu’il avait l’air d’avoir un ciel qui lui est tombé de dessus. Car cette première offensive d’envergure de la Résistance contre la plus grande base illégale US en Syrie que les Yankee croyaient avoir rendu « intouchable » en établissant tout autour un « périmètre de sécurité de 55 km », a fait une bouchée de pain de ce périmètre. Et comment ?
C’est Sabereen News, chaîne proche de la Résistance irakienne qui nous répond :
« La première offensive anti US en Syrie aura été le summum de toutes les opérations anti US de ces deux dernières années menées en Irak, au Yémen et dans le golfe Persique d’abord par sa complexité et ensuite par la multiplicité de vecteur mais encore par le haut degré de synchronisation et de coordination, illustrant ce que les militaires qualifient d’opération multifront. Deux des cinq drones armés seraient partis de T4, base stratégique qui après le retrait de la Russie en 2020, se serait transformés en base de drones made in Iran de la Syrie, base que les F-16 israéliens aidés par les armées de l’air de l’OTAN venus dans le cadre de l’exercice "Blue Flag", en Israël chercher en catastrophe une solution à la fin de la suprématie aérienne de l’entité au Levant, croyaient avoir anéanti le 13 octobre.
D’où étaient partis donc les trois autres Shahed-191, ce drone doté d’un moteur jet avec une envergure de 7.3 mètres, une vitesse de 350 kilomètres par heure et une durée de vol de 4,5 heures ? De l’Irak pardi, selon Sabereen News, ou plus précisément des frontières syro-irakiennes que les Yankee et les Sionistes trop confiants en leur technologie et puissance il n’y a pas encore si longtemps, se payaient le luxe de frapper à coup de MQ-9.
Avouons que déjà la synchronisation d’un essaim unique de cinq drones dont les points de lancement sont aussi éloignés que le sont Homs et très probablement de Qaem, quelques 400 kilomètres, est fort complexe et on ne saurait y arriver qu’à moins d’impliquer les appareils à base d’intelligence artificielle dont la navigation et le modus operandi sont définis à l’aide des images satellite préenregistrées et suivant la répartition de la tâche entre un drone chef et ses coéquipiers.
🔴التنف: ما زالت النيران مندلعة في القاعدة الاميركية والحديث عن هجوم مزدوج بالصواريخ وطائرات بدون طيار. pic.twitter.com/pYckvCHZAu
— الرابط (هلال) (@hizbsoldier) October 20, 2021
Toujours est-il que la cinglante riposte de la Résistance cette nuit de 20 à 21 octobre n’en est pas resté au stade des drones. Selon le site militaire russe Avia.pro « l’opération spectaculaire s’est déroulé à quelques kilomètres des bases aériennes US dans le nord de la Jordanie, truffés de radars, et de batteries de DCA, Patriot et THAAD. Et pourtant aucun tir de missile intercepteur n’a eu lieu, une très puissante suppression électronique ayant été perçu dans le ciel syrien, jordanien et israélien, suffisamment puissant pour que les liens de communications par satellite et mobile, et GPS soient coupé… une telle défaillance, les Américains ne l’auraient plus senti depuis la frappe balistique iranienne du 8 janvier 2020 contre Ain al-Asad.
Mais le QG des forces « alliées » n’a pas été au bout de la méga surprise qu’il a bien fait aux Yankee : « Un groupe de quatre avions de combat syriens de type MiG-24 a lui aussi été de la partie, lançant simultanément aux attaques aux drones, une série de missiles contre la plus grande base militaire américaine dans l'est de la Syrie. Selon l'agence de presse syrienne Al-Badia 24, les frappes sont intervenues au terme d’une opération conjuguée drone-MiG-24, impliquant les UAV de reconnaissance iraniens, ce qui marque sans doute un tournant et explique pourquoi les Iraniens s’intéressent de plus en plus à élargir et diversifier la gamme de leurs chasseurs ».
Et de conclure : « Il convient de noter qu’en 2020 les MiG-29 ont déjà fait leurs preuves dans la lutte contre les radars ennemis et les systèmes de défense aérienne, en particulier, en Libye, où ces appareils ont pulvérisés les positions des terroristes pro Turquie. Or ce soir, il s’agissait d’une démonstration de force inouïe où MiG-29 interagissait avec Shahed-191. » Et Israël qui dit être prêt à balancer des bombes de 2 tonnes sur les sites nucléaires iraniens? « Israël est en état d’alerte maximal par crainte d’être la prochaine cible de ce modus operandi nouveau drones-chasseurs de la Résistance... Car pour être honnête, le renseignement US-Israël s’attendait depuis une semaine à ce que al-Tanf soit prise pour cible sans se douter un instant que les drones ouvrent la voie aux MiG et que le périmètre de 55 km éclate en mille morceau. Désormais une compagne aérienne drone-chasseur syro-Résistance n’est pas à écarter… »
Côté américaine et aux dernières nouvelles, ce communiqué de l'ambassade US qui dit ce qu'elle a à dire : " Les USA appellent toutes les parties à respecter le cessez-le-feu actuel, à se concentrer sur une rapide désescalade des tensions et surtout à la sauvegarde de la vie des civils, une vraie priorité"... et ultime capitulation, : " les USA condamnent dans les termes les plus vifs l'escalade des violences et des attaques en Syrie".