Au sommaire :
1-L’Iran et le Venezuela pactisent pour 20 ans
« L’Iran est en faveur d’élargir ses liens avec les pays d’Amérique latine », a assuré le président iranien Seyyed Ebrahim Raïssi.
L’Ayatollah Seyyed Ebrahim Raïssi a prononcé ses mots lundi lors d’une rencontre avec le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Felix Ramon Plasencia Gonzalez, ajoutant : « L’Amérique latine, en particulier le Venezuela, est l’une des priorités de la diplomatie économique de la République islamique d’Iran, et nous sommes déterminés à développer nos relations avec les pays d’Amérique du Sud », rapporte le service de presse présidentiel ce lundi 18 octobre.
Qualifiant les relations de la République islamique d’Iran avec le Venezuela de “amicales” et “croissantes”, Seyyed Ebrahim Raïssi a souligné à cet égard : “La politique de la République islamique d’Iran entend élargir de manière significative ses relations avec le pays en pleine résurgence, surtout avec ceux qui aspirent à l’indépendance et ceux qui cherchent à préserver leur indépendance vis-à-vis des pays dominants.”
Soulignant la nécessité d’élargir les relations Téhéran-Caracas dans divers domaines, Raïssi a déclaré : “Au niveau du développement des relations bilatérales, une feuille de route claire et à longue échéance doit être établie pour que les relations des deux pays évoluent vers un renforcement maximal.”
Réitérant l’importance du gouvernement vénézuélien pour la politique étrangère de l’Iran, le président a exprimé l’espoir qu’avec la prochaine visite de son homologue vénézuélien à Téhéran, de nouvelles mesures seront prises pour une coopération bilatérale et à long terme.
Pour sa part, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Félix Plasencia a adressé les salutations chaleureuses du président Maduro à Seyyed Ebrahim Raïssi, décrivant l’Iran et le Venezuela comme deux pays “amis”.
“Nos deux pays sont unis contre le système de domination et contre ceux qui veulent saper notre indépendance”, a-t-il insisté.
Source : IRNA
2-Les États-Unis largement punis !
Qui sème le vent récolte la tempête : Les États-Unis paient le prix fort pour leurs incalculables décisions.
En se retirant unilatéralement de plusieurs traités de limitation des armements nucléaires signés avec la Russie, les États-Unis ont couru de grands risques et en subiront bientôt les conséquences. Le Financial Times a publié un article affirmant qu’en août, la Chine avait testé un missile hypersonique similaire à l’Avangard russe.
Le planeur spatial aurait été placé en orbite basse autour de la Terre avec une fusée à longue portée. Il a ensuite réduit sa vitesse pour rentrer dans l’atmosphère et effectuer des manœuvres correctives pour finalement toucher la cible fixée dans le champ de tir.
Le planeur spatial chinois peut toucher une cible n’importe où sur le globe. Pour l’instant, les boucliers antimissiles américains sont incapables de faire face aux missiles hypersoniques qui peuvent modifier leur trajectoire pour esquiver les missiles sol-air et autres.
En raison de sa vitesse de propulsion élevée, la probabilité que le missile hypersonique chinois puisse être intercepté par des armes défensives des forces adverses est réduite à zéro. Ce qui aggrave encore la situation pour les Américains, c’est qu’en plus d’être complètement désarmés contre ces missiles hypersoniques, les États-Unis ne disposent pas encore de telles armes.
Pour les Américains et les Russes, en règle générale, les 3-4 premières tentatives de tir de nouvelles armes complexes ont échoué. Mais contrairement à ces derniers, les Chinois ont réussi leur test du premier coup. À noter que la Corée du Nord vient d’annoncer qu’elle vient de réussir le test de lancement de son premier missile hypersonique.
À ce stade, de nombreuses questions pourraient se poser, notamment celle-ci : y a-t-il un lien entre la visite de Mme Nuland à Moscou et le test chinois ?
3-Géorgie : Austin condamne l’occupation russe !
Les États-Unis et la Géorgie signent un protocole d’entente en matière de défense.
Les États-Unis et la Géorgie ont signé lundi un protocole d’entente sur le renforcement des capacités de défense et de dissuasion de la Géorgie au cours de la visite du Secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin à Tbilissi. “Les États-Unis considèrent la Géorgie comme un important partenaire stratégique.”
Notre soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie est indéfectible, a indiqué M. Austin lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre géorgien de la Défense Juansher Burchuladze, peu après leur rencontre à Tbilissi.
M. Austin a souligné l’importance du protocole d’entente portant sur l’Initiative de renforcement des capacités de défense et de dissuasion de la Géorgie (GDDE), qui a été signé par les deux ministres au terme de leur rencontre.
Selon lui, cet accord reflète la politique de longue date des États-Unis à l’égard de la partie géorgienne, qui consiste à aider la Géorgie à se défendre, à dissuader toute agression et à poursuivre son intégration euro-atlantique.
“Cela marque l’entrée dans une nouvelle phase de notre coopération bilatérale en matière de sécurité, et cela démontre la détermination des États-Unis à soutenir la Géorgie”, a indiqué le Secrétaire américain à la Défense.
Pour sa part, M. Burchuladze a déclaré que la première visite officielle de M. Austin en Géorgie avait permis de réaffirmer la solidité du partenariat stratégique États-Unis-Géorgie, et servirait également à renforcer leur coopération bilatérale.
“La GDDE est un accord d’une importance cruciale, qui permettra d’améliorer la coopération en matière de défense entre les États-Unis et la Géorgie”, a indiqué M. Burchuladze. Au cours de sa visite, M. Austin rencontrera également le Premier ministre géorgien Irakli Garibashvili, et assistera à des exercices militaires conjoints américano-géorgiens.
Après son voyage en Géorgie, M. Austin se rendra en Roumanie et en Ukraine, avant de participer à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles.
4-L’US Army occupe la Grèce !
La plus grosse cargaison militaire américaine de tous les temps devrait arriver en Grèce en novembre.
La plus grosse cargaison militaire jamais envoyée des États-Unis au port grec d’Alexandroúpolis arrivera en novembre pour un exercice militaire conjoint, ont rapporté lundi les médias grecs.
Les États-Unis attachent une grande importance au port grec d’Alexandroúpolis, car ils souhaitent renforcer à la fois les forces de l’OTAN et des États-Unis dans les Balkans et en mer Noire.
Cette gigantesque cargaison des USA comprend un grand nombre d’hélicoptères, de véhicules aériens sans pilote (UAV), de chars, de canons et d’artillerie et devrait atteindre la Grèce dans les semaines à venir dans le cadre du plus grand déploiement militaire à une échelle sans précédent. Selon les médias grecs, l’expédition USA-OTAN participera à un exercice militaire qui se déroulera respectivement en Roumanie, en Bulgarie, dans les Balkans et en Europe centrale. Le même nombre de navires de guerre de classe USNS Yumma Spearhead dans l’US Navy ont déjà effectué une mission similaire à celle de l’année dernière.
Dans le cadre de l’expédition, de nombreux véhicules et équipements militaires seront déployés dans la région, dont des hélicoptères Romeo, Sikorsky et Chinook, ainsi que des chars M1 Abrams. Geoffrey Ross Pyatt, l’envoyé américain à Athènes, a précédemment déclaré qu’un nombre record d’avions et d’hélicoptères arriverait à Alexandroúpolis en novembre. La présence accrue des États-Unis et de l’OTAN à Alexandroúpolis pourrait perturber la Russie, ont ajouté les médias grecs.
En mai 2021, 15 alliés de l’OTAN ont participé à l’exercice Steadfast Defender 2021 dirigé par l’OTAN pour s’assurer que leurs forces sont bien “entraînées, capables d’opérer ensemble et prêtes à répondre à tout danger de ‘n’importe quelle direction’.
Defender-Europe 21, un exercice annuel dirigé par l’armée américaine, s’est déroulé entre mars et juin avec la participation de plus de 30 000 militaires de 26 pays ‘pour améliorer la préparation et l’interopérabilité entre les États-Unis, l’OTAN et les armées partenaires’.
Source : Anadolu
5-OTAN : la Russie coupe les ponts !
La Russie ferme sa représentation diplomatique auprès de l’OTAN
Moscou a annoncé qu’elle suspendait sa mission auprès de l’OTAN à Bruxelles ainsi que celle de l’Alliance dans la capitale russe. Moscou répond ainsi au retrait de l’accréditation de huit membres de la mission russe sur fond d’accusations d’espionnage.
Symboliquement, le geste est fort. Moscou a annoncé ce lundi la fermeture de sa mission de représentation auprès de l’OTAN à Bruxelles et celle de l’Alliance dans la capitale russe. Cette décision intervient quelques jours après que l’OTAN a annoncé retirer leur accréditation à huit membres de la mission russe à Bruxelles qu’elle accuse d’être des ‘agents de renseignement russes non déclarés’.
‘À la suite de certaines mesures prises par l’OTAN, les conditions de base pour un travail en commun ne sont plus là’, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, précisant qu’a priori ces décisions prendraient effet le 1er novembre.
Pour communiquer en cas ‘d’urgence’, l’OTAN devra désormais échanger avec l’ambassade russe à Bruxelles, a précisé Sergueï Lavrov. Alors que l’Organisation du Traité Atlantique Nord est une alliance militaire qui est née pour se prémunir des velléités expansionnistes de l’Union soviétique (qui s’est écroulée en 1991), la Russie a néanmoins établi une mission diplomatique auprès de l’OTAN en 1998, tandis que cette dernière avait ouvert un bureau d’information puis une mission militaire à Moscou à partir de 2001.
Source : les Échos