Le refus de la Turquie de se conformer aux accords sur Idlib a entraîné une réponse naturelle de la Russie, a rapporté l’agence de presse russe Avia.pro.
Après la réunion des présidents russe et turc, non seulement Ankara n'est pas revenue à ses obligations envers la province syrienne d'Idlib, mais elle a également transféré des troupes supplémentaires dans la région, déployant de nouvelles bases militaires à Idlib sans accords au préalable avec la Russie.
Dans ce contexte, l'aviation militaire russe, ainsi que les troupes syriennes, frappent activement les positions des terroristes ainsi que les zones où se trouvent des bases militaires et des postes d'observation turcs.
Sur une image publiée par Avia.pro, on peut voir des installations militaires turques, des bases et des postes d'observation déployés sur les territoires occupés en Syrie. On voit clairement que les frappes aériennes des forces aérospatiales russes visent directement les zones de déploiement des bases militaires turques. Ces frappes sont accompagnés d'attaques sur le terrain, par les forces syriennes, sur les des postes de l'armée turque et ses mercenaires.
Il est à noter que des terroristes se cachent dans des bases militaires turques et des postes d'observation en construction en Syrie. La présence de l'armée turque ici est en fait minimisée.
Malgré l'offensive promise par l'armée syrienne, qui devait commencer la semaine dernière, de grands progrès se font toujours attendre; le nombre de frappes de l’aviation syrienne a pourtant considérablement augmenté.
Par ailleurs, tôt le 7 octobre, des avions de combat des forces aérospatiales russes ont effectué quatre frappes aériennes sur la région nord-ouest de la Syrie du Grand Idlib.
Plus tard dans la matinée, l'armée syrienne a bombardé les villes de Sufuhon, Fleifel, Mantef, al-Ruwaiha, al-Bara et Kansafra employant obus et roquettes. Les villes sont situées dans la région montagneuse d'al-Zawiya, dans la campagne méridionale d'Idlib.
Les frappes russes et syriennes sont certainement une réponse aux violations répétées du cessez-le-feu dans le Grand Idlib. HTS et ses alliés violent quotidiennement le cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie l'année dernière.
Une nouvelle opération de l’armée syrienne et de ses alliés conduira certainement à une confrontation militaire avec l'armée turque qui maintient plus de 60 positions dans la région. Ankara n'est toujours pas disposée à abandonner la région infestée de terroristes malgré les récentes attaques contre ses troupes là-bas.