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Le très singulier avertissement du président à l’ambassadeur britannique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La remise des lettres de créance du nouvel ambassadeur britannique au président iranien Ebrahim Raïssi. ©IRNA

Le président Ebrahim Raïssi a reçu ce dimanche les lettres de créance du nouvel ambassadeur britannique Simon Shercliff à Téhéran.

Lors d’une audience accordée au nouvel ambassadeur britannique, le président iranien Ebrahim Raïssi a qualifié l’indépendance et la liberté de mots d’ordre du peuple iranien. Il a souligné : « L’Iran est un pays indépendant. Vous devez expliquer le vrai sens de ces mots aux dirigeants de votre gouvernement. »

« L’esprit d’indépendance et de liberté est intrinsèque à l’identité iranienne. En cas de mesures coercitives d’autres pays, la nation iranienne ne baissera pas les bras et réagira avec fermeté », a martelé le président iranien.

« Le respect mutuel est le meilleur moyen d’interagir avec le peuple iranien », a déclaré Raïssi, ajoutant que la République islamique d’Iran n’accepterait aucun acte répréhensible et que sur la base de leurs expériences, l’Occident devrait reconnaître l’Iran comme un pays souverain.

Le président iranien a précisé : « Aujourd’hui, les droits de l’Homme sont devenus une arme politique pour frapper les pays. Nous sommes engagés à respecter les droits de l’Homme fondés sur les croyances religieuses. »

S’adressant au nouvel ambassadeur britannique à Téhéran, le président a déclaré : « Transmettez les faits que vous voyez en Iran de manière correcte. »

Le nouvel ambassadeur britannique a pour sa part indiqué qu’il s’était rendu en Iran après 20 ans pour une deuxième mission soulignant qu’il a une bonne expérience et connaissance de l’Iran et que son objectif principal était d’essayer d’améliorer les relations entre les deux pays dans une approche positive et constructive.

Shercliff a évoqué l’histoire des relations entre la Grande-Bretagne et l’Iran et a exprimé l’espoir qu’une nouvelle ère serait créée dans les relations Téhéran-Londres.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV