Depuis que l'Algérie a décidé de suspendre le transfert de son gaz en Afrique par Maroc interposé, qu'elle a refusé de renouveler son contrat en ce sens, quitte à dire un grand" NON" à toutes les médiations, celles des Emiratis, des Saoudiens entre autres, Israël a bien compris que des manoeuver de destabilisation genre en,voyer des agents séparatistres mettre le feu en Kabylie, ou, pousser le Maroc à distribuer des cartes dune Algérie amputé de son nord .. sont loin de faire fléchir la volonté d'Alger de barrer la route de l'Afrqiue à Tel-Aviv qu'elle qu'il en soit le coût. Au fait à mesure que le temps passe, l'offensive africaine des Algériens contre l'entité prend de l'ampleur allant de l'effacement des dettes des voisins du Sahel jusqu'aux mesures économiques incitatives destinées à booster le commerce algéro afrcain.
Il est vrai que les erreurs "africaines" de l'ère Bouteflika, commises en grende partie à l'incitation de Paris et qui s'illustrent surtout à travers l'accord d'Alger dont l'objectif n'a jamais été autre que le demembrement du Mali, demande un surplus d'efforts de la part de l'Algérie pour être effacée. Or l'homme fort de la Diplomatie algérienne sait bien comment s'y prendre et à mesure que les coopértaions commerciales avec en toile de fond des liens milityares et sécuritares s'étendent entre Alger et le Sahel, l'axe Israel-Rabat s'inquiète et s'impatient. Que soit dit en passant le colossal faux pas des Frères marocains d'appuyer la normalisation avec l'entité a été sanctinné par le peuple du Maroc qui les ont ecartés de la scène de la politique, si tant est que le scrutin puisse avoir un quelconque sens dans une monarchie où tout est soumis aux caprices du roi. Ceci étant, le PM neolibéral aux commandes, cet alliance Tel-Avv RAbat dont se vantait Lapid a toutes les chances d'être ernforcée et partant, les frictions avec le camp anti sionsite maghrébin, gagner de l'ampleur. En Afrique du Nord, la minuscule entité israélienne, totalement désarmé par l'axe de la Résistance et heurtée à la pleine puissance algérienne cherche un plan B. Et il est comment ce plan B?
Une sordide affaire de meurtre de "chauffeusr routiers" marocain au Mali qu'on tente de mettre sur lme dos d'Alger et du Front Polissario. Curieux tentative de relier le Sahara occidental au Mali, qui ne devrait guère étonner depuis que le ciel du Mali est contrôlé par les sociétés sionistes et que les forces de Barkane et de Takuba comptent des officiers israéliens dans leurs rangs. Que s'est-il passé au juste? "Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, samedi 7 septembre au Mali, par des hommes armés, un quatrième a survécu à cette attaque. L’information a été confirmée par l’ambassade du Maroc à Bamako. Le drame s’est déroulé sur la commune de Didiéni, à 300 km de Bamako, dit l'AFP qui ajoute :" Les chauffeurs marocains ont été attaqués par un groupe armé alors qu’ils se dirigeaient vers la capitale malienne. Les dépouilles des deux victimes sont actuellement acheminées vers Bamako. Selon le président de la Fédération nationale du transport (FNT), Abdelilah Hifdi, l’attaque terroriste, qui intervient moins d’un an après les événements de Guerguerat, serait directement liée à la décision récente d’Alger de rompre unilatéralement les relations diplomatiques avec le Maroc."
Une aussi grotesque accusation, on s'en doute, prouve déjà le succès de la politique récente d'Alger de se rapprocher du Sahel dans un sens conforme aux désirata de ses Etats-Nation.
Qu'en est-il du second volet? Cette information qui fait d'une tentative israélienne de retourner en Libye, après cette guerre libo libyenne de 2020 qui a débouché sur l'implantation des bases de l'OTAN à quelques kilomètres des frontières algéro-tunisiennes. DEBKAfile, proche du renseignement de l'armée israélienne écrit : " le candidat à la présidentielle libyenne offre à Israël la reconnaissance de son soutien. Un haut responsable de la sécurité israélienne a effectué une visite secrète à Tripoli la dernière semaine d’août en tant qu’invité du colonel Saddam Haftar, fils du chef de l’armée nationale libyenne, le général de division Khalif Haftar, rapportent des sources du renseignement américain."
Et d'ajouter : " Saddam Haftar fait campagne pour la présidence de la Libye lors des élections de décembre 2021 contre Seif al-Islam Kadhafi, le fils de feu Mouammar Kadhafi, qui a été destitué lors d’une opération militaire dirigée par l’OTAN et soutenue par les États-Unis il y a dix ans. Lorsque l’émissaire israélien s’est entretenu avec le fils de Haftar, le rival Kadhafi junior était reçu à Moscou par le président Vladimir Poutine. Il demandait le soutien de la Russie pour sa candidature à la présidentielle, bien que les mercenaires russes du groupe Wagner aient soutenu la bataille de l’opposition pour le contrôle de Tripoli. Israël a été exhorté par le président égyptien Abdel-Fatteh El-Ssisi et le dirigeant des Émirats arabes unis, Cheikh Muhammed al Zayed, à rejoindre leur coalition pour soutenir le combat du général Haftar pour capturer Tripoli et la candidature de son fils à la présidence. Le Caire lui a fourni des armes et des opérations aériennes, tandis que les Émirats arabes unis ont fourni des unités des forces spéciales et un petit escadron de chasse."
2videmment la dernière partie de cette assertion, on ne peut y croire, Israël n'ayant pas besoin des encouragements d'Abou Dhabi ou du Caire, son but étant surtout de pousser un peu en avant son implantation en Afrique et s'offrir une assise cette fois sur les frontières orientales de l'Algérie. Car soit dit en passant l'offensive de Haftar contre Tripoli, comme l'a dit le président Tebboun, aura été la ligne rouge d'Alger et cela aurait même pur déboucher sur une intervention militaire algérienne. Et bien maintenant que la suspension de l'accord gazier Maroc-Algérie a en grande partie mis de l'eau dans le vin anti algérien de Rabat, réduisant les chances d'un conflit que Tel-Aviv appelle de ses vœux, pourquoi ne pas tenter un remake guerrier sur le flanc est algérien?
DEBKA ajoute :" L’adhésion d’Israël à la coalition pro-Haftar a été discutée lors de la première interview. Dans le second, le général a tenté d’évaluer les chances de retirer les États-Unis de leur soutien au gouvernement de transition d’Abdelhamid Dabaiba à Tripoli. Les frappes aériennes américaines de ces derniers mois visaient à retarder la longue bataille de l’armée Haftar pour percer jusqu’à la prise de Tripoli. Le colonel Saddam Hafter, selon ses confidents, a fait une offre à son visiteur israélien ; s’il parvenait à devenir président, la Libye établirait des relations normales avec Israël, en échange de la fourniture de systèmes d’armes et de renseignements. Rien n’a été décroché à ce stade. Si cet accord est conclu, Israël aura considérablement élargi l’anneau de relations régionales normales, ouvert de façon spectaculaire l’année dernière avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, en plus de ses pactes de paix historiques avec l’Égypte et la Jordanie."
La perspective saute aux yeux : après le coup de force du président tunisien en défaveur d’Israël et la consolidation de l'axe anti sioniste en Afrique du Nord, l'entité israélienne se cherche la Libye, façon d'éviter le naufrage du projet de la normalisation qui n'est pas que l'ombre d'elle même depuis la tempête balistique de mai... Mais c'est aller trop vite à la besogne que de croire un tel projet viable.