Alors que la Résistance irakienne surveille de près les mouvements suspects de troupes américaines en Irak, une base américaine à la frontière koweïtienne a été prise pour cible à coup de roquettes. Ce n’est un secret pour personne que des centaines d’attaques à la bombe, au missile ou au drone ciblent quotidiennement les convois logistiques américains sur la totalité des voies de communication irakiennes, mais l’attaque contre la base américaine située au point de passage de Jarishan à la frontière contrôlée par les États-Unis entre l’Irak et le Koweït démontre que la Résistance irakienne est vigilante et que les forces américaines ne seront plus en sécurité nulle part en Irak.
Des sources irakiennes ont fait état des mouvements suspects et inhabituels des forces d’occupation américaines dans le pays. Avertissant le plan dangereux de l’armée américaine, Abou Badr al-Shammari, chef dt Hached tribal dans le district de Rabieh (province de Ninive), a décrit le mouvement de ce dimanche des forces américaines dans le nord de l’Irak comme agissements suspects et inhabituels.
Al-Shammari a déclaré : « Ces derniers jours, nous somme très préoccupés par les mouvements des forces américaines ainsi que par les déplacements constants des troupes américaines de la région du Kurdistan irakien vers le territoire syrien et vice versa ».
Il a déclaré : « Simultanément aux mouvements des forces américaines, l’infiltration des éléments terroristes soutenus par les États-Unis depuis la Syrie vers la province irakienne de Ninive a été augmentée. »
Il a ajouté : « Les forces américaines, bénéficiant du soutien aérien, effectuent des agissements quotidiens dans la bande frontalière depuis la région du Kurdistan irakien ».
Malgré de nombreuses promesses américaines de faire retirer les troupes d’Irak, Washington semble chercher des prétextes pour une présence prolongée dans le pays.
Les Irakiens ont exigé à plusieurs reprises le retrait immédiat des troupes étrangères d’Irak. Les politiciens irakiens ont martelé à plusieurs reprises la nécessité de mettre en œuvre la résolution du Parlement irakien exigeant l’expulsion d’Irak des troupes étrangères en particulier de l’armée américaine le plus tôt possible.
C’est dans ce contexte que le Koweït a confirmé qu’une roquette avait touché la frontière koweïtienne avec l’Irak.
Peu après la diffusion des informations faisant état d’une attaque à la roquette sur une base militaire américaine à la frontière irako-koweïtienne, les chefs d’état-major des forces armées koweïtiennes ont confirmé qu’une roquette avait touché la frontière koweïtienne avec l’Irak.
Les chefs d’état-major interarmées de l’armée koweïtienne, qui ont nié samedi 28 août dans un communiqué qu’une roquette avait touché le Koweït depuis le territoire irakien, en publiant un autre communiqué a confirmé qu’une roquette avait touché la frontière irako-koweïtienne.
« Après une enquête plus approfondie à la frontière internationale conjointe avec l’Irak, il a été déterminé qu’une roquette Katioucha avait frappé un endroit près de la zone frontalière entre les deux pays, mais cet incident n’avait fait aucune victime ni dégât », indique le communiqué.
Une source sécuritaire irakienne a rapporté vendredi soir 27 août que plusieurs roquettes auraient été tirées depuis le territoire irakien sur une base militaire américaine à la frontière irako-koweïtienne.
Une source de sécurité irakienne ayant requis l’anonymat a annoncé que quatre roquettes Katioucha étaient tombées sur des colonnes logistiques à l’intérieur d’une base militaire américaine située au point de passage de Jarishan à la frontière contrôlée par les États-Unis entre l’Irak et le Koweït.
La source a ajouté que trois roquettes avaient touché la base faisant des pertes matérielles, mais l’une des quatre roquettes avait traversé la base et atterri à l’intérieur du territoire koweïtien ».