Au sommaire :
1- Guerre électronique : l'Iran, invulnérable !
Un général du ministère iranien de la Défense a déclaré que grâce aux énormes progrès de la République islamique dans l'industrie électronique et les technologies radar, le pays figure désormais parmi les cinq premières puissances mondiales dans le domaine de la guerre électronique.
Lors d'une émission télévisée dimanche, le PDG d'Iran Electronics Industries, une filiale du ministère iranien de la Défense, a déclaré que l'ère de la rétro-ingénierie dans l'industrie électronique iranienne était bel et bien révolue.
Des experts locaux conçoivent et fabriquent actuellement des technologies et des composants électroniques ultra-avancés. L'Iran est désormais classé parmi les cinq premières puissances mondiales dans ce secteur, a ajouté le général Shahrokh Shahram.
Évoquant les guerres modernes dans lesquelles l'ennemi frappe des cibles à longue distance, le général a déclaré que l'Iran avait développé des équipements de surveillance spéciaux et des systèmes radar pour faire face aux menaces. « Une telle technologie n'est disponible que dans cinq pays, et nous en faisons partie », a-t-il réitéré.
Iran Electronics Industries Organization travaille en collaboration avec plus de 600 universités et 900 entreprises fondées sur le savoir pour répondre aux demandes des forces armées iraniennes.
La clé du succès dans la guerre moderne est la création de réseaux de communication, a souligné le général Shahram. Les ingénieurs iraniens ont réussi à développer des réseaux internes capables de bloquer les capacités d'écoute de l'ennemi en cryptant les données de communication.
Le mois dernier, le commandant de la défense aérienne, le général de brigade Alireza Sabahi Fard, a déclaré que les grands progrès de l'industrie de la défense aérienne avaient fait du pays une puissance mondiale capable d’identifier n’importe quel objet volant dans son espace aérien et même au-delà de ses frontières.
Source : IRNA
2- L'Iran sort bientôt son S-400 !
De nouvelles versions du Bavar 373 seront bientôt dévoilées, annonce le ministère iranien de la Défense précisant que la chaîne de production des équipements de défense évolue et une feuille de route pour toutes les armes et équipements indigènes dans leur processus de maturation a été définie.
Le ministère de la Défense de la République a élaboré des feuilles de route distinctes pour la défense du pays ainsi que pour toutes les questions concernant le développement de ses capacités balistiques.
Pesant 82 tonnes, les missiles Simorgh 1 et 2 ont chacun démontré de bonnes capacités de lancement, et une fois cela réglé, les débats ont porté sur la mise en orbite du nouveau satellite : Zolfaqar est une fusée à trois étages, ce qui en soi est une réalisation unique.
Soulignant que ce satellite peut être lancé grâce à sa rampe de lancement mobile, le vice-ministre de la Défense a ajouté : « Ce satellite peut se déplacer dans les régions du sud du pays et effectuer des lancements… Nous comptons désormais sur nos capacités nationales. Nous avons multiplié par dix nos productions, mais nous avons encore beaucoup à faire. »
Au sujet de la pandémie du Covid-19, le vice-ministre de la Défense a déclaré que les débats sur les vaccins étaient nombreux. « Beaucoup de travail a été fait concernant le vaccin Fakhra, une équipe de plus de 100 personnes travaille 24 heures sur 24 dessus. » Il se pourrait que la semaine prochaine, la troisième phase du vaccin Fakhra soit opérationnelle.
3- Toulouse : une manif anti-OTAN!
L'implantation à Toulouse d'un nouveau centre de l'OTAN ne fait pas l'unanimité.
Plus de 30 personnes se sont rassemblées devant la station de métro Ramonville samedi après-midi pour protester contre cette décision du gouvernement. Pour les manifestants, ce choix est le signe de la grande soumission de la France à l'Alliance.
« Nous sommes hostiles à cette installation, car nous demandons depuis longtemps le retrait de l'OTAN. Cette Alliance n'est pas la paix, mais la guerre. Nous avons un devoir de réciprocité en cas d'agression. Nous payons souvent pour des actes causés par L'impérialisme américain », déclare Fadi Kassem, secrétaire national du Pôle Renaissance communiste en France.
Les participants sont venus de toute la France proclamer la paix internationale et liberté des peuples à l'autodétermination. Toulouse n'est pas visé par cette opération. L'organisateur souhaite avertir les résidents des effets secondaires.
« Cela ne m'étonne pas que la ville ait été choisie pour cet établissement. Toulouse est la capitale aéronautique française. Bien sûr, son arrivée créera des emplois pour l'agglomération. Mais en réalité, cela signifie que la ville rose deviendra une armée de l'OTAN. Ce sera un centre d'obéissance et non plus un havre de paix », a déclaré Fadi Kassem.
La manifestation s'est poursuivie plus tard dans l'après-midi devant le CNES. Après un bref passage des gendarmes, les échanges se sont poursuivis dans le calme, drapeau syndical à la main.
Source : ladepeche.fr
4 - La Syrie peut devenir un nouveau membre de l'OTSC
Le chef de la principale direction militaro-politique du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, Andrei Kartapolov, a annoncé que la Syrie pourrait devenir le prochain pays membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).
Dans ce cas, cela augmentera considérablement les capacités de l'armée russe sur le territoire de cet État du Moyen-Orient et préservera la sécurité de la Syrie contre divers types de menaces, notamment en provenance d'Israël, de la Turquie et des États-Unis.
« Pourquoi pas ? Premièrement, la charte n'est pas un dogme, elle doit répondre directement à la question de savoir si une telle adhésion est bénéfique pour tout le monde en l'occurrence la Syrie et les partenaires de l'OTSC. C'est possible », a déclaré Kartapolov à la radio Talking Moscow.
Autrement dit, dans le cas présent maintenant, toute attaque contre la Syrie par Israël ou la Turquie peut donner à la Russie le droit de riposter, ce qui est susceptible d'apaiser rapidement les agresseurs. Sachant que le traité de sécurité collective prévoit l'octroi de garanties entre alliés en cas de menace ou d'agression militaire contre un pays membre de l'OTSC.
Jusqu'à présent, la Syrie a hésité à manifester de l'intérêt, cependant, en raison de la résurgence des menaces extérieures, il va sans dire que Damas pourrait être très intéressée par une telle proposition bientôt.
Dans le même temps, on ignore actuellement si d'autres États membres de l'OTSC soutiendront l'adhésion de la Syrie, car cela implique que d'autres pays devront fournir à la République arabe une assistance appropriée, en cas de menace.
L'Organisation du Traité de Sécurité Collective (CTSC) est une organisation politico-militaire fondée le 7 octobre 2002. Elle regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.
Source : Avia.pro
5- Le leg US pour Daech
En laissant tout un arsenal de guerre high-tech sur le champ de bataille d'abord, puis par des méthodes de lavage de cerveau comme la psychologie sociale, dont l'efficacité a été prouvée par l'expérience de Stanford, ainsi que par les études de la prestigieuse Chicago School etc. dont les USA se sont montrés les maîtres incontestés en la matière, Washington semble désormais vouloir transformer la jeunesse afghane réfugiée aux Emirats et ailleurs sauf sur le sol américain en soldats de Daech et transformer ainsi leur tragique défaite en Afghanistan en une victoire sans pertes humaines en épargnant la vie de ses soldats, d'une pierre, plusieurs coups, diriez-vous ! Parallèlement à l'évacuation des Afghans fuyant les talibans, la machine d'endoctrinement américaine aurait démarré.
Les talibans ont commencé à s’emparer du matériel abandonné par les forces gouvernementales, après la chute du pays. Des vidéos émergent, montrant les vainqueurs poser à côté d’armes dernier cri, souvent de facture américaine.
Alors que les dirigeants talibans s’activent pour former un nouveau gouvernement et donner des gages à la communauté internationale, sur le terrain les combattants mettent la main sur des trésors de guerre. Avec la chute du gouvernement d’Ashraf Ghani, l’armée afghane a en effet abandonné derrière elle une importante partie de son équipement.
Des dizaines de vidéos de propagande ont donc fleuri, montrant les talibans se réjouir de la prise de blindés, d’avions ou d’armes plus légères. À l’aéroport de Kandahar, plusieurs hélicoptères Black Hawk semblent ainsi avoir été saisis.
Même images à l’aéroport de Mazâr-e Charîf, où des combattants se sont photographiés à côté d’un hélicoptère MD-530F et d’un avion de lutte antiguérilla A-29 Super Tucano, ce dernier de conception brésilienne.
Plus grave encore: les talibans ont aussi mis la main sur des dispositifs biométriques utilisés par l’armée américaine. Ces derniers, baptisés HIDE, pourraient contenir des données sensibles, comme des empreintes digitales ou des empreintes d’iris, à propos d’afghans ayant aidé les forces de la coalition, rapporte le média The Intercept. Des informations qui pourraient être mises à profit dans le cadre de représailles.
Citant le renseignement américain, un responsable a déclaré à Reuters que les talibans contrôlaient jusqu’à 40 avions et hélicoptères, ainsi que 2.000 véhicules blindés, parmi lesquels d’emblématiques Humvee américains.
Plusieurs combattants semblent également avoir troqué leur kalachnikov, dont certaines dataient de l’intervention soviétique, pour des carabines M4 et des fusils d’assaut M16 jetés par l'armée afghane. Des armes d’une plus grande portée et d’une plus grande précision, souligne Reuters.
En 20 ans, les États-Unis ont dépensé plus de 83 milliards de dollars pour tenter de former et d’équiper les forces afghanes.
Pour sputnik, c’est aussi une Victoire psychologique...
Ces prises de guerre, que les talibans ne se privent pas de mettre en avant, constituent un camouflet pour l’administration Biden. Ce 18 août, John Kirby, porte-parole du Pentagone, avait encore déclaré que Washington ne voulait pas voir son matériel tomber « entre les mains ceux qui agissent contre nos intérêts ». À la débâcle des forces afghanes s’ajoute donc un revers psychologique pour les constructeurs militaires américains.
« Lorsqu’un groupe armé met la main sur des armes de fabrication américaine, c'est une sorte de symbole. C'est une victoire psychologique », explique ainsi à The Hill Elias Yousif, directeur adjoint au Center for International Policy.
Le spécialiste précise que la capacité des talibans à utiliser certains équipements reste cependant questionnable. Avions et hélicoptères nécessitent en effet un important effort de maintenance et d’entretien, en vue d’un usage à long terme. La saisie d’armes légères, plus durables, faciles à utiliser, à transporter voire à vendre, est plus problématique, affirme Elias Yousif à The Hill.
Depuis l’entrée des talibans dans Kaboul le 15 août, les évacuations de ressortissants étrangers et d’Afghans fuyant le nouveau pouvoir se poursuivent. La situation est critique à l’aéroport de la capitale, où des bousculades ont fait plusieurs morts. Les pays européens craignent pour leur part une vague d’immigration massive mais, l'Amérique ne laissera pas passer cette occasion en or de transformer les réfugiés afghans en une armée reconstituée… à voir…
Avec Sputnik