Les incendies de forêts en Israël, qui ravage pour la troisième journée consécutive les colonies illégales de Qods occupés après avoir visé en Galilée l'une des principales bases militaires israéliennes à Kiryat Shmona, est-ce un effet de hasard? S'agit il comme annoncée officiellement de la sécheresse excessive qui les aurait causé? Pourtant le climat au Levant est au dessous de la normale pour la saison et il y a même des précipitations atmosphérique. Au fait la semaine qui s'achève en Israël a été trop riches en "incidents inhabituels" pour le feu soit mis sur le compte de la nature : celle-ci a été marquée tour à tour par un premier clash Israël/Palestine à Jénin avec en toile de fond plusieurs heures d'échange de tirs, quatre martyrs du côté palestiniens certes mais la confirmation de l'appréhension de toujours d’Israël à savoir celle de voir en Cisjordanie des cellules bien organisées pour mener des opération commandée. Cette semaine a vu également la première liquidation ciblée d'un officier sioniste en Palestinien historique (Akka), puis une tentative d'assassinant contre un chef de colonie, et tout ceci à l'ombre de ces 20 roquettes tirées le 6 août et revendiqués par le Hezbollah qui font craindre désormais aux analystes militaires israéliens une " normalisation," de tirs sur le front front, la "fin de 15 ans de calme mythique" ou ce qui revient au même une guerre d'usure de tout instante qui comme sur la frontière avec Gaza et la Cisjordanie finirait par totalement mettre au pas l'armée israélienne.
Hier soir Nasrallah a évoqué en effet un autre pernicieux aspect de cette guerre économique US contre la Résistance, axée sur l'énergie et qui s'illustre par le phénomène de contrebande du pétrole libanais vers la Syrie. Un phénomène que l'Amérique fait tout pour en accuser les gens du Sud, façon d'exiger au Hezbollah de le contrer et ce, pour deux raisons d'abord placer le Hezbollah en face à l'armée libanaise à qui revient effectivement la charge d'assurer la paix civile, puis placer le Hezbollah en face du peuple du Liban, voire même du Sud libanais.
Et si on ajoute à cet ensemble de tentatives cette visite en catimini du chef de la CIA à Beyrouth où il n'a rencontre que le chef de l'état major, Joseph Aoun et cette terrible explosion d'un camion citerne à Akkar qui a fait 20 morts et a valu à Hariri un appel de démission à l'adresse de l'allié du Hezbollah, Michel Aoun, le boucle est bouclé....Au fait cette guerre de l'énergie qui via les sanctions US s'est abattue d'abord sur la Syrie avec Cesar pour s'étendre ensuite au Liban pour atteindre un sommet avec la suppression des subvention énergétique et qui tend à prendre désormais l'allure des attentats à camion-citerne piégés dans les stations d'essence libanaises et qui se poursuit parallèlement en Irak où US/Daech ont déjà fait sauter quelques 200 lignes de haute tension fait exactement écho à ces attaques à la mine patelle, aux missiles anti navire ciblant depuis 2019 les pétroliers iraniens transportant du pétrole pour la Syrie, pétroliers qui aux dires de Nasrallah " sont bourrés d'essence et qui ne demandent que du clientèle comme le Liban à qui livrer leur cargaison" et qui dixit toujours Nasrallah, finiront par se décharger un de ces quatre à Beyrouth.
Une question : l’explosion d'Akkar a -t-il été un avertissement à l'adresse de la Résistance comme quoi toute livraison,n d'esse,ce iranienne au Liban déboucherait sur un nouveau 4 août 2020? fort possible puisque Burns, expert en la matière ne se déplace pas gratuitement en ces temps troubles au Liban. Reste qu'un 4 août bis à Beyrouth pourrait avoir désormais son pendant à Haïfa. Rien qu'au regard de ce qui se passe sur le front intérieur en Israël... ces feux que les israéliens sont particulièrement fiers de les avoir répandu en Kabylie pourrait de son côté bien se répandre en Israël.... par les missiles et les roquettes certes mais aussi par les drones ...
Alors Burns qui après s’être rendu dimanche 15 août à Tel-Aviv le directeur de la Centrale américaine du Renseignement (CIA), William Burns, est arrivé à Beyrouth et où Il n'a rencontré que le commandant de l'armée libanaise Joseph Aoun et des chefs de la sécurité libanaise, devrait bien faire attention de ne mettre sur pression aucune partie pro Résistance au Liban. Car ce jeu qui consiste à simuler un soutien large aux chefs des agences de sécurité et militaires concernant leur rôle "dans la préservation de la sécurité et de la stabilité au Liban", et ce, dans le but de les inciter contre le Hezbollah n'a jamais marché et ne marchera jamais. A propos, ce corridor maritime anti-sanction US qui relie l'Iran à la Syrie et qui s'étendra bientôt au Liban, n'en déplaise à César et au dollars US, vient d'être boosté par la mise en service d'un puits de gaz d’une capacité de 300 000 m³. Une source au ministère syrien du Pétrole a révélé à Sputnik qu'un nouveau puits de gaz est entré en service, le dimanche, 15 août dans la région d'Abou Rabah, dans la banlieue sud-est de Homs, avec une production de 300 000 m³ de gaz par jour. Il sera connecté au réseau national de transport de gaz.
Sur la possibilité de bénéficier de la production du puits, pour soutenir la sécurité du gaz domestique, la source a expliqué que le type de gaz, selon les procédés d'analyse chimique, est du type à faible teneur en propane et butane, et ne peut donc pas être utilisé dans le gaz domestique. La totalité sera utilisée pour les centrales électriques en Syrie. La guerre énergétique US contre la Résistance est condamné d'avance...