Le 10 août, une explosion s'est produite sur un navire commercial amarré dans le port syrien de Lattaquié. En conséquence, un incendie s'est déclaré à bord.
Les équipes de secours syriennes vient de signaler que l'incendie avait été éteint. Au moment de l'incident, le navire était vide, mais plusieurs membres d'équipage ont été légèrement blessés à cause du feu et de la fumée à bord. Selon les données préliminaires, deux travailleurs portuaires ont été blessés. Des dégâts matériels considérables ont également été signalés.
Selon SANA, « l'incendie du navire s'est produit lors de travaux de réparation. Selon le directeur général du port maritime de Lattaquié, le navire n'a pas été chargé et est arrivé au port pour des réparations. Les blessés ont été intoxiqués au monoxyde de carbone et ont été hospitalisés ». Est-ce la riposte tant attendue d'Israël à l'attaque dont a été la cible le 29 juillet Mercer Street en mer d'Oman ? Si c'est le cas il s'agit d'un dégonflage monumental : attaquer un navire vide accosté alors que Lattaquié se trouve à peine à quelques kilomètres de Haïfa cela est loin des promesses de riposte sanguinaire faites ces derniers jours à la fois par Tel-Aviv, Washington et Londres. De quoi a eu peur Israël ?
D'un remake de mai vu que les pertes et dégâts infligés par la Palestine à sa partie occupée commencent peu à peu à être médiatisés.
le journal sioniste Haaretz a écrit dans son numéro de dimanche que l'armée du régime sioniste avait délibérément caché les détails de la destruction liées aux attaques aux missiles et aux roquettes palestiniens contre les colonies sionistes pendant l'opération Épée de Qods, « parce qu'Israël a très peur des conséquences de ce genre de publication et qu'il y a une crainte que la publication de ces détails ne se débouche sur une panique collective au sein des colonies déjà vidées de leur population depuis le mois de mai ». Quelques révélations toutefois :
Selon Haaretz « l'armée du régime sioniste n'a délibérément pas annoncé le fait que les missiles balistiques de la Résistance ont pu pénétrer les abris en béton. Le 12 mai 2021, l'armée sioniste, après s'être rendue dans une maison de la ville de Sdérot, touchée par un missile, a refusé de signaler la mort d'un colon pour cause de ce même engin pénétrant et le colon se trouvait justement dans l'abri.
L'armée israélienne a menti décrivant l'incident comme le résultat des éclats de roquettes ayant pénétré via les fenêtres de sécurité de l'abri, et causé la mort d'« Eido Avigal ». Mais, pendant ce temps, l'armée sioniste a affirmé avoir informé les dirigeants des colonies sionistes autour de Gaza qu'un autre missile avait pénétré dans l'abri bunkérisé d'une maison. Au fait la bonne version est celle ci : les missiles de Gaza percent les abris en béton !
Dans le même temps, l'armée du régime sioniste a caché un incident similaire qui a eu lieu le même jour, lié toujours à l'infiltration d'un missile dans un autre abri où 3 colons sionistes ont été tués.
Or le nombre de cas de missiles de la Résistance et de leurs fragments infiltrant les abris est important et montre que la Résistance a acquis la capacité d'utiliser les nouvelles technologies pour percer via ses missiles dans des abris ultra-protégés et les détruire.
Gaza a-t-il acquis des missiles anti-bunkers ? Mais pourquoi le refus de le médiatiser ?
Haaretz dit : « Cette question n'est pas annoncée par les sionistes car d'une part c'est une reconnaissance de la nouvelle capacité acquise par la Résistance en Palestine et d'autre part elle provoquera la panique publique parmi les sionistes vivant dans les territoires occupés. Les abris que les sionistes ont établis dans toutes les colonies sont le point de confiance de tous les Sionistes vivant dans les territoires occupés. Or, avec cette nouvelle capacité, cette confiance s'érodera avec de très lourdes conséquences pour le régime sioniste. »
Mais la bataille de mai n'est qu'un de multiples risques auxquels fait face l'armée sioniste.
Alors que le cabinet israélien tente de créer de nouveaux fronts de guerre aux frontières des territoires occupés, la discorde au sein du cabinet israélien représente un coup de semonce pour Bennett.
Deux représentants arabes du cabinet de coalition israélien ont menacé de renverser le cabinet, si le Premier ministre mettait en exécution ses menaces contre la bande de Gaza ou le Liban.
Ghaida Rinawie Zoabi et Mazen Ghnaim, deux membres du cabinet du régime sioniste, ont menacé de renverser le cabinet.
Interrogé sur l’éventuelle décision du Premier ministre israélien de riposter à des tirs de roquettes depuis le Liban ou des ballons incendiaires depuis Gaza, Zoabi, membre du parti Mertez a répondu : « Le Premier ministre sait que si Israël entre en guerre, il tombera parce que Meretz et la liste commune des partis arabes ne seront pas d'accord avec lui. »
On ne les a pas interrogés au moins publiquement sur une éventuelle escalade navale avec l'Iran mais vu la riposte qu'Israël semble avoir donnée à l'attaque visant Mercer Street, leur réponse serait claire : Israël se dégonfle.