Sommaire:
1- Iran-France : le contact "marin"
Les Commandants des marines iranienne et française se rencontrent à l’île de La Réunion
L'amiral Hosseïn Khanzadi, commandant de la marine de la République islamique d’Iran, qui s’est rendu ce matin à l'île de La Réunion, à l'ouest de l'île de Madagascar dans le sud de l'océan Indien, pour assister à la 7e réunion des commandants des pays membres de l’Association des États riverains de l'océan Indien (IORA), a été officiellement accueilli par l'Amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine française.
Lors d'une brève rencontre avec son homologue français, l’Amiral Khanzadi a déclaré que la formation de la synergie, l'échange d’idées, et les points de vues constructives constituent les objectifs de cette conférence navale de l’IORA.
L'amiral Khanzadi, en tant que commandant de la marine iranienne, a présidé le sommet pendant six ans et devrait en transférer la responsabilité à la marine française.
La Réunion, située à l'ouest de l'île de Madagascar dans le sud de l'océan Indien, appartient aux territoires français d'outre-mer et accueille la 7e réunion des commandants des pays membres de l’Association des États riverains de l'océan Indien (IORA).
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où le président de la République française se trouve confronté à la critique de plus en plus dure de la classe militaire se plaignant de dysfonctionnement manifeste causée par la politique atlantiste de la Macronie.
Cette rencontre entre les hauts officiers des marines de deux pays pourrait-elle être traduite comme une issue dans l’impasse que l’empire étasunien a imposée sur les deux peuples via l’extraterritorialité du droit américain ?
Dans une tribune anonyme, mais à la tonalité rude la classe militaire française cherche désormais à séparer sa ligne de celle de la Marconie. Face à la tribune de militaires mettant en garde contre un risque de « guerre civile » dans le pays, Emmanuel Macron a cherché la réponse adaptée, mais désormais la langue de bois apprise à L’ENA ne fait plus recette.
Le 11 mai, lefigaro.fr écrit à ce propos : « Deux semaines après la publication dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles d’un premier texte du même tonneau, le président de la République se trouve confronté à un nouveau manifeste, anonyme cette fois, mais à la tonalité un peu plus rude. Averti dès samedi de l’imminence de la publication, le chef des armées avait décidé de répondre symboliquement. Un aparté avec ses chefs d’État-major regroupés autour de lui en marge des commémorations du 8 mai 1945. »
« Il voulait profiter de cette occasion solennelle pour un temps de recalage. L’idée était de montrer que la chaîne de commandement fonctionne parfaitement », indique-t-on en haut lieu, pour minimiser la portée de la tribune dont les auteurs appellent à « agir » pour «la survie de notre pays ».
Avec IRNA
2- Qui a gazé les Iraniens?
Le chef de l'Organisation de défense passive iranienne, le général de brigade Gholamreza Jalali, a appelé l'organisation internationale, en particulier les Nations unies, à suivre sérieusement l'interdiction de l'utilisation d'armes chimiques par certains pays.
« Si les personnes impliquées dans les bombardements chimiques de Sardasht et Halabja avaient été condamnées par des tribunaux, nous n'aurions pas assisté aujourd'hui à l'utilisation d'armes chimiques par certains pays », a déclaré le général Jalali, s'adressant à la quatrième Conférence nationale sur la défense chimique tenue simultanément avec l'attaque chimique de Sardasht et Halabja.
« Bien que les droits de l'homme et le respect de la vie humaine soient discutés à travers le monde, les armes chimiques sont malheureusement utilisées pour protéger les intérêts des puissances arrogantes », a-t-il souligné affirmant : « Cela prouve que les conventions internationales n'ont aucun pouvoir dissuasif ».
Le général Jalali a critiqué les Occidentaux pour leur soutien à l'utilisation d'armes chimiques à travers le monde, malgré les slogans pour la protection des droits de l'homme.
« Il est très important de produire des équipements qui nous protègent contre les menaces chimiques, et nous avons besoin d'avoir des industries fortes dans ce domaine », a-t-il ajouté.
Sardasht est une ville du nord-ouest de l'Iran. Selon le recensement de 2006, sa population était de 37 000 habitants. Il se trouve dans la province d'Azerbaïdjan occidental.
C'était la première ville dans laquelle des civils ont été attaqués avec des armes chimiques par l'ancien dictateur irakien, Saddam Hussein pendant la guerre irakienne imposée à l'Iran.
La population de Sardasht est kurde. La ville est également connue pour les nombreux villages qui l'entourent et leur fiabilité sur le marché de la ville.
3- Chine-Russie: le pacte se prolonge
Le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine ont publié un communiqué conjoint lundi, annonçant officiellement la décision de prolonger le Traité de bon voisinage et de coopération amicale Chine-Russie.
Cette annonce est intervenue lors d’un entretien entre les deux chefs d’État par liaison vidéo.
Saluant le prochain 20ème anniversaire de la signature du traité, M. Xi a indiqué à Beijing que le traité a établi l’idée d’une amitié durable, qui est conforme aux intérêts fondamentaux des deux pays ainsi qu’aux thèmes de l’époque de la paix et du développement.
Le traité est un exemple frappant de la promotion d’un nouveau type de relations internationales et de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, a indiqué M. Xi.
Il a qualifié des relations sino-russes actuelles de « matures, stables et solides », qui sont capables de « résister à l’épreuve de tout changement dans la situation internationale ».
Les deux parties se soutiennent fermement sur les questions concernant les intérêts clés de chacune et ont mené une coordination stratégique efficace, préservant fortement les intérêts communs des deux pays, a noté M. Xi.
Les résultats de la coopération pragmatique, avec une qualité et une quantité croissantes, sont fructueux, a ajouté M. Xi.
Mettant l’accent sur leur étroite coordination dans les affaires internationales, M. Xi a déclaré que les deux pays avaient préservé ensemble un véritable multilatéralisme ainsi que l’équité et la justice internationales.
« La Chine et la Russie ont injecté une énergie positive dans la communauté internationale et ont établi un nouveau type de relations internationales grâce à leur coopération étroite, alors que le monde entre dans une période de turbulences et de changements, et que le développement de l’humanité est confronté à de multiples crises », a déclaré M. Xi."
Source : reseauinternational.net
4- France: 1ere coopération militaire anti-Chine
Dans le détail, il était question de renforcer la coopération franco-indonésienne dans les domaines de la formation, du renseignement, du contre-terrorisme, des opérations de maintien de la paix, des missions humanitaires et du développement de l’industrie de défense. Des discussions relatives aux différents chapitres de ce futur DCA [Defence Cooperation Agreement] eurent lieu tout au long de l’année 2020. De même que des négociations portant sur l’achat éventuel d’au moins 36 avions Rafale par Jakarta.
Ainsi, en décembre 2020, Mme Parly affirma que les négociations concernant un éventuel nouveau contrat pour le Rafale étaient arrivées à un « stade avancé ». Et tout laissait donc à penser qu’elles étaient entrées dans la dernière ligne droite, d’autant plus que Jakarta prévoyait d’investir massivement pour moderniser ses forces armées.
Seulement, une ligne peut être à la fois droite… et longue. Ainsi, la dernière rencontre entre Mme Parly et M. Prabowo, à Paris, le 28 juin, n’a pas donné lieu à une annonce au sujet de cette vente potentielle de Rafale. En revanche, l’accord visant à renforcer la coopération de défense qui était négocié depuis plus d’un an a été signé par les deux ministres.
« Les ministres ont signé un accord de coopération de défense ouvrant la voie à une densification de la coopération dans tous les domaines. Dans ce cadre, les ministres ont confirmé leur volonté d’approfondir la coopération industrielle et en matière de sûreté maritime », a en effet indiqué le ministère des Armées, via un communiqué publié ce 29 juin.
« La France et l’Indonésie ont pour intérêt commun d’assurer la sécurité des voies de communication internationales traversant l’espace archipélagique indonésien. La ministre des Armées a également rappelé l’engagement de la France à contribuer à la sécurité régionale et au maintien d’un ordre international fondé sur le droit et le multilatéralisme en Indo-pacifique », a ajouté la même source.
L’ambassade d’Indonésie en France a été plus loquace. Ainsi, s’agissant de la coopération dans le domaine de l’industrie de la défense, elle a parlé de « production conjointe » ainsi que « recherche et de développement ».
La DCA, a-t-elle poursuivi, permettrait de « faire progresser la capacité de l’industrie indonésienne de défense » et de favoriser son « intégration dans la chaîne de production mondiale » d’équipements militaires. Cette disposition vise apparemment à répondre à la loi 16 de la législation indonésienne, laquelle impose des « compensations industrielles » pour chaque marché intéressant le secteur de la défense. Et donc, probablement à préparer le terrain pour la vente de Rafale, voire de sous-marins, étant donné qu’il a été rapporté que la marine indonésienne s’intéresserait au Scorpène de Naval Group."
Source : Opex360.com
5- Provoc anti-russe, les Pays Bas s'y mettent aussi !
Des combattants russes ont volé à quelques mètres d'une frégate néerlandaise apparue près de la frontière russe.
« Des avions de combat russes ont survolé jeudi « dangereusement bas » une frégate des Pays-Bas en mer Noire, selon le ministère néerlandais de la Défense. Moscou pointe de son côté que celle-ci s’est dirigée vers le détroit de Kertch, alors que les avions russes ont respecté toutes les normes internationales », rapporte Sputnik.
« La frégate néerlandaise HNLMS Evertsen a tenté une provocation près des frontières russes, dans le cadre de laquelle les forces aériennes de service russe ont été mises en alerte ». « Mais contrairement aux cas précédents, les navires de l'OTAN en s'approchant des eaux territoriales russes, se sont rendus compte que les combattants des forces aérospatiales russes étaient armées de missiles de croisière antinavires Kh-31 » , détaille de son côté Avia.pro ajoutant :
« De plus, ces derniers ont volé littéralement à quelques mètres du pont du navire de guerre, démontrant qu’ils étaient résolument déterminés à faire usage de leur missile au prochain avertissement, si la situation l'exigeait. »
« Des avions [russes, ndlr] ont à plusieurs reprises dérangé la Evertsen entre 15h30 et 20h30 heure locale. Ils ont survolé dangereusement bas et près [la frégate, ndlr] et ont simulé des attaques. Des aéronefs de combat [russes, ndlr] étaient armés de bombes et de missiles air-surface, destinés à effectuer des frappes aériennes contre des cibles [de surface, ndlr]. Après des heures d’actes d’intimidation, des perturbations des équipements électroniques de l’Evertsen se sont également produites », a déclaré dans le communiqué la Défense néerlandaise cité par Sputnik.
On sait que l'incident survient après que le destroyer lance-missiles britannique a littéralement envahi les eaux territoriales de la Russie, le HMS defender faisant la sourde oreille aux appels des gardes côtières russes, demandant de changer de cap alors que le navire de la British Majesty continuait intentionnellement de violer les eaux territoriales russes.
Les experts notent qu'à l’approche des exercices militaires à grande échelle organisés par l’OTAN (Sea Breeze), il va falloir s’attendre à de nouvelles provocations du côté des membres de l’OTAN. Cependant, l’incident d’aujourd’hui montre que la Russie est passée d’une doctrine défensive à celle de l’offensive et qu’elle n’hésitera plus une seconde à ouvrir le feu sur les intrus sans préavis.
Avec Avia.pro et Sputnik