Au QG du CentCom , c’est la panique totale : Plus de 24 heures après qu’une grosse flotte de l’US Air Force composée d’une dizaine de F-15 Eagle et de F-16 Viper ayant décollé de trois bases situées dans le golfe Persique,- en Jordanie, aux Emirats et en Arabie saoudite- eut frappé à coup de GBU pesant plus d’une tonne, les dortoirs de soldats de la 14e brigade des Hachd al-Chaabi, en en assassinant quatre effectifs, il est clair que Biden, ce vétéran de l’invasion de 2003 qui nage encore dans ses souvenirs, a commis un « fatal » faux pas aux conséquences totalement mal-calculées par ses stratèges et planificateurs. Pourquoi ?
Different Iranian UAVs in Iraqi PMU parade including Meraj, Chamroosh (hand launched) and Shahed-X. pic.twitter.com/aywA6su5B0
— Mehdi H. (@mhmiranusa) June 12, 2021
The Drive, revue militaire US qui tente ce matin tant bien que mal de masquer la totale défaite de la deuxième campagne aérienne anti Résistance de Biden depuis son arrivée en janvier a la Maison Blanche confie cette crainte de voir les missiles sol-air « irakiens » pulvériser les avions de chasse US dans le ciel d’Irak :
US airstrike on a KSS/KH position in Abu Kamal https://t.co/WARfKLU9BA pic.twitter.com/jJWpyO6YrQ
— Samir (@obretix) June 28, 2021
Mais The Drive tout comme ces planificateurs et stratèges de pacotille du Pentagone qui n’auraient jamais cru voir le jour où l’armée patriote irakienne renaîtra de ses cendres pour défiler, sous le nez et la barde des Yankee, armés de chars et de blindés, dans l’une des plus grandes ex-bases US, a tort d’être si sûr de ces informations et définir le ciel irakien, comme le lieu du tout prochain crash d’avions de guerre US, « abattu à coup de missiles sol-air de la Résistance ».
Déjà que cette banque de renseignements ayant servi à localiser les cibles « syro-irakiennes » de l’US Air Force en cette nuit de 26 à 27 juin, est frappante par son inexactitude: Sur les trois vidéos publiées par le CentCom, toutes les trois sont étiquetées comme ayant eu lieu en Syrie, mais seuls deux des sites, l'un identifié comme étant Al Hury et l'autre comme As Sisak, sont syriens. Le troisième, que le CentCom appelle Qasabat, se trouve en Irak, au sud du point de passage frontalier « Qaem ». Colossale erreur pour un département à la Défense, ayant à son actif, 16 ans de présence tentaculaire en Irak et prétendant disposer des réseaux imbattables d’espions au sein du renseignement irakien !
Décidément, le traumatisme « missilière » qui accompagne les troupes US depuis Janvier 2020 en Irak, date à laquelle Ain al-Asad a été ciblée par 13 missiles Qiam, n’est pas prêt à se dissiper, ni non plus cette « dronite aiguë » qui depuis la première attaque au drone en essaim du mois d’avril, contre la base US de Harir à Erbil, vient de se greffer sur d’autres phobies. Par « armes conventionnelles avancées », le CentCom semblant désigner, comme le souligne The Drive, des « missiles et de munitions à guidage de précision, de capteurs et de lasers avancés ». D’où cette question : cette nuit de 27 à 28 juin, les F-15 et F-16 US ont-ils réussi à détruire les stocks syriens de missiles tactiques de la Résistance?
Mystery UAV used to attack Erbil is VERY WELL built, with some interesting yellow stickers seen on Iranian made "358" missile. pic.twitter.com/cER0pruCNU
— Tal Inbar (@inbarspace) June 26, 2021
Ce mardi vers une heure locale, moins de 12 après la frappe américaine, une salve violente de huit « missiles balistiques tactiques » a visé la base de pillage du pétrole illégale US à al-Omar, dans la campagne Nord de Deir ez Zor, soit à quelques 20 kilomètres des positions de la Résistance à al Mayadin.
Nice shot of an #Iran|ian Qods Mohajer-6 UAV used by the #IRGC and Iranian Army being displayed in the #Iraq|i #PMF parade today. pic.twitter.com/qGFsZsCAzr
— Aurora Intel (@AuroraIntel) June 26, 2021
Les médias « mainstream » s’efforcent de faire croire à une simple salve de « roquettes » et le porte-parole de la coalition, le gourou Wayne envoie même un tweet en sens, comme quoi il n’y a pas eu de blessés et que les dégâts sont en phase d’évaluation, n’empêche que vu le nombre de vols d’hélicoptères partant toute la nuit de cette autre base US à Shaddadeh (Hassake) vers al Omar, ainsi que ces 60 véhicules militaires US expédiés en urgence depuis Ain al-Asad à al-Omar, il devrait y voir un tas de dégâts et un tas de morts.
On the same day there was a drone attack in #Iraq's Kurdistan Region, the PMF held a military parade in Diyala, which was attended by Iraq's Prime Minister, in which the PMF showcased its drone arsenal. #Iran https://t.co/Hu0bSzqF87 pic.twitter.com/PzzGLT7RPv
— Jason Brodsky (@JasonMBrodsky) June 26, 2021
Et Raï al-Youm n’a pas tort : Les avions de combat F-15E Strike Eagle avec quoi l'Air Force a mené les frappes sur les cibles en Syrie, ou ces chasseurs F-16CM Viper qui ont bombardé Qaëm en Irak ont décollé de leurs bases en Jordanie voisine, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite. Aussi les avions US que la Résistance a promis d’abattre, pourront l’être non pas seulement dans le ciel d’Al Anbar ou d’ Erbil mais dans celui de la Jordanie ou du golfe Persique… Qui aurait cru en effet qu’un certain 21 avril 2021, un missile sol-air « syrien » perce le ciel de la Jordanie pour s’abattre à 30 kilomètres de Dimona ? S’attendait-on à ce qu’un 19 mai 2021, un drone « irakien » sillonne le ciel de cette même Jordanie à l’assaut du nord d’Israël ?
Quant au ciel saoudien ou émirati, Ansrarallah a été clair ce lundi soir quand il a promis que la frappe US du 26 juin sera « dûment » vengée. .. Et un petit détail, la salve de missiles balistiques tirés contre al Omar n’a provoqué que quelques tirs d’artilleries, les Yankee et leurs avions ayant visiblement du mal à distinguer d’où les missiles étaient partis…