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Zoom Afrique du 3 juin 2021

La résistance malienne ne s'épuise pas face à Barkhane

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Cette junte dirigée par Gaita, une créature de la CIA et de la DSGE réussira-t-il à ouvrir la voie à un démembrement du Mali via un changement de la constitution ? Une chose est sûre : les maliens sont bien plus intelligent et ingénieux pour faire échec à ce nouveau plan B désespéré de la France.

Actualité en Afrique :

  • Guinée: démarrage des premiers services sur le chemin de fer Dapilon-Santou
  • Après plus d’un an de fermeture, le Burundi rouvre sa frontière avec la RDC
  • Manganèse : le Gabon vise une production de 9,68 millions de tonnes en 2021, en hausse de 9,8%
  • Le chef de l’État sénégalais annonce le lancement des travaux du nouvel aéroport de Kédougou pour 2022

Analyses de la rédaction :

La Résistance malienne ne baisse pas les bras : bien que l’enthousiasme pro-russe soit bien appréciable au Mali puisque tout pousse à dire que le Mali pourrait emboîter le pas à la RCA et à mettre à la porte la force d’occupation avec l’aide de Moscou, mais force est de constater que certains médias russes se trompent littéralement et se font, sans le vouloir, le porte-voix des médias de l’occupation.

Il en est de même de cet article de Sputnik ou un prétendu expert dit : « Tous les espoirs sont tournés vers cette nouvelle coalition à construire. Sur le plan sécuritaire, il n’y a guère de changement sur le terrain, les terroristes se rapprochent de plus en plus de la capitale. Le 29 mai, le poste de contrôle de Bougouni, dans le sud du pays, a été attaqué (le bilan provisoire est de cinq morts). Les Maliens sont livrés à eux-mêmes ».

Eh bien non, les Maliens ne sont pas abandonné ! Les Maliens ont neutralisé et neutralisent toujours les complots, les plan B de la force d’occupation et Barkhane et sont sur le point de mettre à la porte Barkhane. Et comment ?

Rien qu’en se référant à cette phrase de M. Macron quand il a dit il y a quelque jours dans son interview avec le JDD : «Je ne resterai pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique, ni de transition.»

En effet, Emmanuel Macron a réitéré dimanche 30 mai son souhait de retirer la force Barkhane, si le pays sahélien allait «dans le sens» d'un islamisme radical.

En fait, cet islamisme radicale renvoie directement aux succès extraordinaires de la société malienne, à impliquer le processus de réconciliation, à aider l’arme malienne à réintégrer une grande partie des Maliens armées, qui était tombés dans le piège des services secrets français et occidentaux et en coopérant avec les terroristes et les agences crées de ses mêmes services portant atteintes aux intérêts nationaux maliens.

Et bien, cet islamisme radicale qui gêne Macron, ce sont ces villages entiers où les ex-miliciens armées ont renoué avec la société civile sous l’auspice du foie religieux qui est un si grand facteur de cohésion sociale au Mali.

Dicko ou pas, ces ex-terroristes ne servent plus Barkhane. Ils ne tuent plus pour l’armée d’occupation, ils n’attaquent, ni ne pillent les villages dans le nord, dans le centre pour que la forces d’occupation ait le prétexte nécessaire à dresser ses bases, à faire remonter les Peuls contre les Dogons… bref à justifier leur présence sur place.

Macron a raison d’être en colère parce qu’au Mali, il est totalement dans l’impasse. D’où ce second coup d’Etat de pacotille qui a tenté de changer la place des pillons dans l’espoir de pouvoir contrer cette défaite totale et que l’Occident, par CEDEAO interposé, a légalisé et a tenté de faire succéder au pouvoir étatique malien.

Mais cette junte dirigée par Gaita, une créature de la CIA et de la DSGE, réussira-t-il à ouvrir la voie à un démembrement du Mali via un changement de la Constitution, dors et déjà l’Occident se comporte comme si la charte de transition était à même de remplacer la Constitution.

Une chose est sûre : les Maliens sont bien plus intelligents et ingénieux pour faire échec à ce nouveau plan B désespéré de la France.

Éthiopie : Abiy Ahmed passe à la cap supérieure

Décidément, le fait que l’Éthiopie avance droit sans le chemin de souverainisme et de l’indépendance, est devenu une pilule très dure à avaler pour l’axe US-OTAN, qui il y a deux ans avait tenté de prendre en main ce PM avec le titre de prix de Nobel de la paix qu’il lui a accordé... Mais les calculs n’ont pas été bon. 

L’article de news-24 montre très bien la déception israélienne vis-à-vis de ce PM éthiopien : « Abiy a promis d’apporter la paix en Éthiopie ; maintenant, il préside une guerre qui est passée d’un différend à la dévastation en quelques semaines et n’a pas de fin évidente en vue. Une grande partie du territoire du Tigré a été capturée par les armées et les milices locales. Des milliers de personnes sont mortes ou ont fui leurs maisons. De nombreux Éthiopiens se demandent comment Abiy, un dirigeant qui a promis une rupture avec le passé, les a amenés ici à la place ».

La tendance souverainiste d’Abiy Ahmed fâche, et les espoirs de l’axe US-OTAN de transformer ce pays en un foyer de guerre civile mais aussi de guerre régionale ont tous échoué.

Mais ce n’est pas tout, en Éthiopie, Abiy Ahmed passe un nouveau cap dans sa lutte contre les déstabilisations téléguidées par l’axe US-Israël-OTAN via l’affaire de Tigré, et ce nouveau cap est un volet militaire et politique.

La porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina al-Mufti, a déclaré lors d'une conférence de presse, selon Spoutnik, que "de plus en plus de pays accordent plus d'attention au contrôle de la région de la mer Rouge en construisant des bases militaires". Notre pays accorde également une grande attention à cette question.

Al-Mufti a déclaré que le gouvernement éthiopien prévoyait de construire une base militaire sur les rives de la mer Rouge pour prendre le contrôle de la région.

Alors que Le chef d'état-major de l'armée soudanaise, le lieutenant-général Mohamed Othman Al-Houssein, a annoncé que son pays à la révision de l'accord militaire avec la Russie, y compris la base militaire sur la mer Rouge, l’Éthiopie saisi l’occasion et se rapproche davantage de l’axe de l’Est.

Cela dit, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, continue de lutter contre les Occidentaux pour assurer le développement non seulement du pays, mais de la région tout entière. Et visiblement, l’Éthiopie continuera donc de tenir tête.

Iran/ Sénégal : les liens se renforcent

Le président iranien a adressé mercredi un message à son homologue sénégalais Macky Sall en l'honneur du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Dans ce message, le président iranien Hassan Rohani a appelé à une interaction plus étroite entre les deux nations musulmanes aux niveaux bilatéral et international.

« Au cours du dernier demi-siècle, les deux États amis et frères ont tiré parti de leurs bonnes relations historiques ainsi que des points communs et des enseignements religieux et culturels, et ont fait de grands progrès dans la promotion des liens et de la coopération mutuelle dans le cadre du respect mutuel », a ajouté Rohani.

Il a également souligné que le succès constant des efforts pour surmonter les défis et les menaces pesant sur la coopération bilatérale et internationale dépendrait de l'interaction constructive, de la coopération et des efforts conjoints des deux pays.

Le président a enfin souhaité au dirigeant et au peuple sénégalais santé, réussite et prospérité.

Lors d'une réunion avec l'ambassadeur du Sénégal à Téhéran en février, le président iranien a salué le Sénégal comme un pays qui pourrait devenir la porte d'entrée des relations de l'Iran avec d'autres nations africaines.

Soulignant la nécessité d'une interaction entre les secteurs public et privé iranien et sénégalais, Rohani a déclaré que les deux pays peuvent travailler plus étroitement dans les domaines scientifique, culturel, technologique et universitaire.

En effet durant ces derniers mois, on parle de plus en plus des coopérations irano-sénégalaises. Le Sénégal met de plus en plus l’accent sur le fait que le pays est un État souverain, et que seul le gouvernement et la population décideront avec qui coopérer.

Ceci ne plait absolument pas à la puissance néo-colonialiste et c’est dans ce cadre que des articles évoquant le sentiment anti-français des Sénégalais, traitant ceci comme un « virus » qui aurait envahi les jeunes sénégalais à cause des décisions « du président Macky Sall », et non pas l’ingérence française, apparaissent de plus en plus dans les médias mainstream.

Le Sénégal tolère la présence de l'Africom sur son territoire, n'empêche qu'il suit attentivement le jeu auquel s'apprête cette instance militaire US en Afrique et surtout en Libye, ces campagnes anti-russes et sa volonté d'étendre le conflit à partir du Sahel vers la côte.

De leur côté, dans les rues de Dakar, les Sénégalais continuent à démonter les symboles du colonialisme et de l’esclavagisme et les sanctions américaines en sont un.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV