L’Iran se prépare à récupérer sa part sur le marché d’hydrocarbure alors que la première phase de l’oléoduc Goureh-Jask a été mise en service.
Pendant les dernières décennies, du pétrole iranien était généralement exporté depuis l’île de Khark. Or, Jask a été choisie en tant que deuxième pôle d’exportation afin de diversifier les terminaux et d’augmenter la résilience des exportations pétrolières. Le projet de l’oléoduc Goureh-Jask est censé assurer le transfert du pétrole produit à Khuzestân et dans les champs communs de l’ouest de Karoun depuis Goureh à Jask.
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Une fois les installations nécessaires à l’exportation seront déployées sur le port de Jask, les côtes de Makran se transformeront en une nouvelle pôle d’hydrocarbure.
La première phase de l’oléoduc Goureh-Jask, ayant la capacité de transférer plus de 300 000 barils de pétrole, est prête à entrer en service et du brut coulera à travers les pipelines pendant les jours à venir.
Plus de 95 % des pièces, des équipements et des services requis pour la construction de cet oléoduc de 1000 kilomètres ont été assurés par les capacités intérieures de l’Iran, ce qui a empêché qu’environ 500 millions d’euros sortent du pays.
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Le projet de l’oléoduc Goureh-Jask consiste en la construction de 1 000 kilomètres de pipelines de 42 pouces, de cinq stations de pompage, des équipements destinés à mesurer et à contrôler, des stocks de réserve et d’un quai d’exportation.
La réalisation de ce projet rendra possible le transfert d’un million de barils de brut par jour depuis le terminal de Goureh, dans la province de Bouchehr, à la localité de Jask, situé au large de la mer d’Oman.
