Dans un rapport sur les conséquences de la défaite des agresseurs sionistes à Gaza, le site d’information Al-Arabi Al-Jadeed a déclaré que le coût le plus important de cette guerre pour le régime sioniste était l’unité et le renforcement de la cohésion entre les Palestiniens contre l’entité sioniste.
Au cours des 11 jours de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, la Résistance palestinienne a réussi à atteindre plus d’un objectif. En plus de vaincre les agresseurs et de forcer les occupants à accepter ses conditions de cessez-le-feu, elle a réussi à affirmer l’unité et l’interdépendance de la cause palestinienne, de Qods occupée à l’intérieur en passant par la Cisjordanie et Gaza, en plus de diriger des frappes sévères vers l’occupation, alors que ses missiles atteignent les différents points des territoires occupés, en particulier Tel-Aviv. En effet, tout le peuple palestinien a été derrière la Résistance, souligne l’article.
Selon le rapport, le régime d’occupation ne peut plus séparer Qods de la Palestine, et maintenant la victoire finale des Palestiniens dépend de l’accès à une direction palestinienne unifiée.
À ce sujet, le chercheur politique à Gaza, Thabet Al-Amor, a déclaré dans une interview à Al-Arabi Al-Jadeed que « le résultat le plus important de cette bataille fut que Qods devint l’élément le plus important et le plus marquant de l’action et du comportement de la Résistance ». Il n’est plus possible pour le régime d’occupation d’isoler et de restreindre Qods et ses habitants. Il s’agit d’un développement sans précédent et important qui trace une carte de la Palestine du « fleuve à la mer » sous la protection et la surveillance de la Résistance.
Al-Amor a expliqué que la bataille de « l’épée de Qods » a mis fin à la controverse et aux querelles médiatiques et politiques entre les factions palestiniennes en raison des élections législatives et de leur report. Le peuple palestinien est devenu un seul bloc derrière la Résistance, dans les Territoires de 1948, Cisjordanie, Qods et Gaza, et même la diaspora de réfugiés.
Sur le plan militaire, le chercheur politique a déclaré que la bataille avait mis hors service la fierté de l’industrie israélienne et américaine, c’est-à-dire le « Dôme de fer », qui a complètement échoué à contrer les missiles de la Résistance. La dissuasion israélienne s’évapore.
Dans le même contexte, l’expert des affaires israéliennes, Hatem Abu Zaida, a déclaré qu’Israël avait perdu parce que les factions de la Résistance l’avaient surpris en termes de qualité et de quantité de missiles qu’ils utilisaient pendant les 11 jours d’affrontement contre les occupants, expliquant que ceux qui surveillaient la création de l’État d’occupation depuis 1948 n’avaient jamais vu de bombardements couvrant tous les territoires palestiniens occupés.
Abu Zaida a indiqué, dans une interview avec Al-Arabi Al-Jadeed, que « la Résistance a imposé un cessez-le-feu comme elle le voulait et non comme le souhaitait l’occupation, et quand elle a menacé d’augmenter la portée de ses missiles et de ses mortiers, Israël a également réduit ses attaques dans les derniers jours de l’agression ».
Tous les médias israéliens parlent plus ou moins d’une sorte d’échec. Même les analystes les plus faibles écrivent sur une sorte de peur de l’avenir et des conséquences de cette bataille, et la plupart d’entre eux blâment le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le commandant de l’armée pour cette défaite.
Cependant, Abu Zaida estime que pour investir dans la Résistance, l’effort populaire et la sympathie internationale qui se sont produits pendant l’agression doivent avoir une direction palestinienne unifiée, et cela se heurte à une partie ou à une composante essentielle de l’autorité en Cisjordanie, sans manquer de préciser que « le Hamas et les factions de la Résistance utiliseront ce qui s’est passé pour renforcer leur légitimité et consolider leurs acquis ».
