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E-Press du 15 mai 2021

Le général Charles Q. Brown

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Au sommaire :

1- La Résistance menace Israël d’« équation choquante » !

L’assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, Hossein Amir-Abdollahian, a averti que si Israël ne cesse d’attaquer Gaza, il verra la formation d’une nouvelle équation par la Résistance palestinienne.

« Si les sionistes n’arrêtent pas leurs attaques contre Gaza, la Résistance palestinienne créera une nouvelle équation choquante », a écrit Amir-Abdollahian le 14 mai sur son compte Twitter.

De même, dans des remarques pertinentes jeudi 13 mai, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré que les récentes attaques aux missiles des groupes de résistance palestiniens contre Israël prouvaient la fragilité du Dôme de fer du régime sioniste. Zarif a fait ces remarques à Damas mercredi lors de la réunion avec les dirigeants d’un certain nombre de groupes de résistance palestiniens.

« Les brutalités du régime sioniste, en particulier à la mosquée Al-Aqsa et leurs efforts visant à judaïser cette mosquée, se sont heurtées au courage des femmes et des hommes palestiniens dans la défense de leurs propres territoires. Le monde de l’islam est très fier de ces bravoures et il condamne les actes criminels de ces derniers jours commis par Israël », a fait remarquer le ministre iranien des Affaires étrangères, avant de noter : « Les développements en cours prouvent également que la tendance à la normalisation avec le régime sioniste constitue une politique contre le peuple palestinien et le monde de l’islam. »

2- « L’US Air Force ne peut pas aider Israël »

La Commission budgétaire de la Chambre des représentants américaine a auditionné le 7 mai 2021 le chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Charles Q. Brown (qui pourrait devenir le prochain président du Comité des chefs d’état-major en remplacement du général Mark Milley).

Brown a expliqué que l’armée de l’Air US avait progressivement perdu son avance technologique. Il a notamment souligné que les systèmes d’ISR (Renseignement, Surveillance et Reconnaissance) n’avaient pas été modernisés depuis plus de 20 ans.

Il a observé que la Chine et la Russie avaient étudié les guerres US depuis le 11 septembre 2001 et en avaient conclu que le rôle des citoyens est aussi important que celui des militaires. Surtout, il a indiqué qu’en cas de grande guerre aujourd’hui, les États-Unis ne seraient pas sûrs de l’emporter.

Le général Charles Q. Brown en avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a cinq ans.

Source : Voltaire.net

3- Suède : les Patriot aux portes de la Russie

La Suède est sur le point de recevoir ses premiers intercepteurs d’amélioration du segment de missile (MSE) Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3).

Livrés par Lockheed Martin le mois dernier, les missiles font partie d’un accord officialisé entre les gouvernements suédois et américain en août 2018. L’accord porte sur la fourniture d’intercepteurs éprouvés au combat et de l’équipement associé. Avec cette livraison, la Suède rejoint les quelques autres pays au monde qui ont sélectionné le missile de défense aérienne le plus avancé.

Brenda Davidson, vice-présidente des programmes PAC-3 Missiles et contrôle de tir de Lockheed Martin, a déclaré : « En choisissant PAC-3 MSE pour la défense antimissile, nos clients du monde entier savent qu’ils disposent de la technologie éprouvée au combat nécessaire pour rester en avance sur les menaces en évolution rapide. »

S’appuyant sur l’Initiative de réduction des coûts (CRI) PAC-3, qui a fait ses preuves au combat, le PAC-3 MSE étend « l’espace de combat mortel » avec un moteur de fusée solide à deux impulsions. Le moteur à fusée solide à deux impulsions offre des performances accrues en altitude et en portée.

Actuellement, 14 pays ont choisi PAC-3 CRI et PAC-3 MSE pour fournir des capacités de défense antimissile.

En avril de l’année dernière, Lockheed a obtenu un contrat de 6,07 milliards de dollars pour la production d’intercepteurs PAC-3 MSE et de l’équipement associé pour l’armée américaine.

Source : Army Technology

4- Les pays baltes rayés de la carte

L’ampleur des exercices militaires que l’OTAN mène aujourd’hui n’est pas seulement un signal adressé à son adversaire, la Russie, mais aussi une tentative de l’Alliance de maintenir l’intérêt de ses États membres et de justifier son existence.

Une organisation politique et militaire telle que l’OTAN ne peut fonctionner sans réformes ni transformations. Ainsi,

L’OTAN trouve de nouveaux territoires pour entraîner ses nouvelles initiatives et s’implanter dans de nouveaux endroits.

Le 7 juin 2018, les Alliés ont approuvé une Initiative de Préparation de l’OTAN. Les Alliés se sont engagés, d’ici 2020, à ce que 30 bataillons, 30 escadrons aériens, et 30 navires de combat naval soient prêts à être utilisés dans un délai de 30 jours.

Cette initiative vise à améliorer l’état de préparation des forces nationales existantes et leur capacité à se déplacer en Europe et dans l’Atlantique – en réponse à un environnement de sécurité plus imprévisible. Il est dit qu’il ne s’agit pas de créer de nouvelles forces, mais d’accroître l’état de préparation des forces dont disposent déjà les Alliés – forces qui pourraient être mises à disposition pour des opérations de défense collective et de réponse aux crises.

L’initiative s’appuie sur une série de mesures prises pour accroître l’état de préparation des forces alliées. Au cours des dernières années, l’Alliance a triplé la taille de la Force de Réaction de l’OTAN pour la porter à environ 40 000 hommes, avec au centre une nouvelle Force Fer-de-lance de 5 000 hommes. L’OTAN a également déployé quatre groupements tactiques multinationaux dans les États baltes et en Pologne, renforcé sa présence dans la région de la mer Noire et mis en place un certain nombre de petits quartiers généraux pour relier les forces nationales et celles de l’OTAN.

Les États baltes, qui sont proches de la Russie, ont été choisis dans le but de déployer des troupes étrangères le plus longtemps possible. Bien que la présence militaire permanente ne soit pas stipulée par les traités internationaux.

L’OTAN tente de transformer la base rotative de la présence militaire en une présence permanente, en menant constamment des exercices militaires. L’ampleur de l’activité militaire de l’Alliance dans la région est telle que les soldats étrangers deviennent des visiteurs réguliers des bars, restaurants et magasins des pays baltes. Lorsque ces faits sont devenus courants pour les habitants, il était trop tard. D’autant que, sous couvert d’exercices militaires, de vieux équipements militaires ont été livrés aux pays baltes, où ils restent pour une durée indéterminée. Les contingents militaires présents sur le territoire en permanence se relaient les uns les autres. D’autant plus que ces pays sont utilisés comme États de transit pour les véhicules blindés lourds étrangers, ce qui nuit à l’environnement.

La Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ne s’appartiennent plus. Ils ne sont que les territoires des jeux géopolitiques et des préparatifs militaires des autres. Le statut de nation hôte, où sont basées des troupes étrangères, en fait la cible principale d’un agresseur potentiel.

Il est probablement temps de penser à la population des États baltes, et non aux intérêts géopolitiques étrangers ?

Source : Réseau international

5- Projet militaire Paris-Berlin échoue

Parmi les programmes d’armement menés en coopération avec l’Allemagne, le Système de combat aérien du futur [SCAF] aura tenu le haut de l’affiche, ces dernières semaines, notamment après que la chancelière allemande, Angela Merkel, a réclamé un partage des tâches à un « niveau satisfaisant » pour les industriels d’outre-Rhin et soulevé la question de la propriété intellectuelle.

Le mois dernier, les industriels impliqués dans ce programme ont fini par s’entendre. Et il reste maintenant aux pays concernés [France, Allemagne et Espagne] à accorder leurs violons pour notifier, enfin, la phase 1B, laquelle ouvre la voie à la mise au point d’un démonstrateur. « Les négociations sont aujourd’hui en courte finale », a confirmé Florence Parly, la ministre des Armées, dans un entretien publié ce 14 mai par La Tribune.

Cela étant, l’accord devra encore être examiné par le comité des Finances du Bundestag, lequel s’était fait tirer l’oreille pour valider la phase 1A du programme SCAF, en février 2020. Pour rappel, les députés allemands avaient souhaité lier ce dernier au projet MGCS [Main Ground Combat System], c’est-à-dire le futur char franco-allemand, dont les travaux sont dirigés par l’Allemagne.

Seulement, l’an passé, les parlementaires allemands avaient réclamé des garanties sur une meilleure prise en compte des intérêts des industriels allemands impliqués dans le SCAF et que le MGCS avançât au même rythme. On verra, quand l’accord leur sera soumis, s’ils estiment que le compte y est pour le premier programme. Mais s’agissant du char du futur, la situation est bloquée.

Source : Opex.360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV