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L'un des plus grands opérateurs d'oléoduc US cyber attaqué : le coup signé ....?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le site de Colonial Pipeline à Linden, au New Jersey@AP

Les tentatives US destinées à faire couper le corridor maritime anti sanction Iran-Syrie a fini par faire aligner la Russie sur la Résistance et à pousser cette dernière à ouvrir sa base navale à Tartous sur celle-ci. Pour de nombreux analystes, cette mission de protection du trafic maritime que la Syrie et l'Iran et la Russie ont créé pourrait être le noyau d'une coalition navale en Méditerranée orientale laquelle coalition, pourquoi pas pourrait étendre son champ action jusqu'en Méditerranée occidentale où la résistance maghrébine à l'Empire tend à s'amplifier. Mais cette coalition navale anti US anti Otan est loin d'être le seul effet de boomerang qu'a produite la logique de pirate de mer qui régit la politique US/Israël.

Les milieux militaires en Russie n'écartent plus désormais une présence plus ou moins  permanente de la Résistance à Tartous, comme celle qu'elle tient à Hmeimim, autre base de poids de la Russie en Méditerranée.  Ces mêmes milieux envisageraient même de voir l'Iran assurer " militairement' et par Tartous interposé son trafic maritime et de 'frapper au besoin les territoires occupés de la Palestine à coup de missile multifonction russe comme Kalibr. 

Mais Israël, sa "sécurité maritime compromise", son territoire exposé, aussi depuis la mer, ce ne sont que des "effets régionaux" du bellicisme de l'axe US/Israël contre la Résistance. 

Samedi, alors même que le monde entier avait les yeux rivés sur Qods pour assister sans sourciller aux crimes commis par Israël contre une Palestine qui a pris conscience de sa force et qui veut désormais expulser les Sioniste de Qods, de la Cis Jordanie pour faire une avec Gaza, la presse américaine a rapporté une très étrange information qui en dépit de son importance a été très vite rangé dans les placards.

Et pourtant c'est d'une méga frappe anti US dont il s'agit,  une cyber frappe visant le méga pipeline US long de quelques 9.000 kilomètres et reliant le golfe du Mexique à la côte est, un peu  à l'image de cet autre pipeline, situé en Arabie et qui relient la côté pétrolifère orientale de l'est à la côte portuaire occidental saoudienne, à savoir Yanbu. Pour l'observateur le parallèle s'impose d'emblée tant le pétrole américain et saoudien est exploitée, consommé et volé par la seule et même partie, l'Amérique et Cie. 

Pipeline Co. c'est la société qui exploite le système Colonial Pipeline. Samedi, Il a déclaré avoir appris vendredi qu'il avait été victime de l'attaque et «a mis certains systèmes hors ligne pour contenir la menace, ce qui a temporairement interrompu toutes les opérations du pipeline». C'est pourtant de quelques 100 millions de gallons d'essence, de gazole, du carburant pour les jets qu'il s'agit. Deux personnes informées de l'enquête ont déclaré que l'attaque semblait être limitée aux systèmes d'information et n'avait pas infiltré les systèmes de contrôle opérationnel, mais ont averti que l'enquête en était à ses débuts. Ce qui indique que la première puissance cyber du monde ne s'est pas encore réalisé l'ampleur de l'attaque ni sa portée.

Pour en avoir le cœur net, il suffit de savoir qu'un pipeline aussi colossales vient tout juste d'engager une société de cyber sécurité tierce pour l'aider à résoudre le problème, avant de contacter les agences fédérales et les forces de l'ordre! L'assaillant a donc fait la mouche d'autant plus que le Federal Bureau of Investigation et la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, qui travaille avec des entreprises d’infrastructure critique sur la cyberdéfense, est sous le choc et refuse tout commentaire. 

Il dit : " Il n’était pas clair si l’attaque avait été perpétrée par un acteur de l’État-nation ou un acteur criminel. Attribuer des cyberattaques est difficile et peut souvent prendre des mois ou plus. On ne sait si c'est un assaillant étatique ou un groupe privé" . Et pourtant la cyberassaut, trop clean avait l'air du déjà vu : ce serait des rançongiciel (ransomwars) qui visent de grosses boites en échange des rançons qui ne sont à vrai dire qu'une couverture pour pirater lers information sensible. 

Quand on sait que le pipeline Colonial est le plus grand pipeline de produits raffinés aux États-Unis, transportant plus de 100 millions de gallons par jour, soit environ 45% du carburant consommé sur la côte Est,  et qu'il fournit des carburants, notamment de l'essence, du diesel, du carburéacteur et du mazout et dessert les installations militaires américaines, la cyberattaque devient encore plus significative, surtout que les Américains continuent à s'entêter partout dans le monde et à vouloir en dépit de ce qu'ils vivent en Arabie saoudite et pour cause des frappes plus que fréquentes d'Ansarallah contre le secteur énergétique saoudien, contrôler le flux de l'énergie.

  Le pipeline Colonial implique de très grosses boites  comme la société d'investissement IFM Investors, Koch Industries Inc., KKR & Co. KKR 1.80% Inc. et Royal Dutch Shell RDS.A 1.89% PLC. KKR . Une heure de fermeture cela revient à des milliards de dollars de pertes.

 «C’est semblable à un ouragan où le pipeline est arrêté, donc si c’est pendant un jour ou deux, l’impact sera atténué. Mais puisque l'artère de carburant est essentielle pour approvisionner le nord-est des États-Unis et d'autres marchés, les fermetures prolongées du pipeline  fait grimper les prix du carburant. Si vous regardiez les 20 principales cibles publiques avec lesquelles vous pourriez vraiment faire des ravages en vissant le logiciel, le pipeline Colonial fait partie de ce groupe. Et c’est un gros problème», déclare Kloza, un expert américain de la question cité par l'AP. 

Évidemment cette presse bien canalisée n'ose pas aller jusqu'où bout de ses spéculation et d'y voir par exemple une " cyber riposte" infiniment plus propre et plus complexe à des actes de pirateries maritimes visant le corridor anti sanction de la Résistance. Il ne lui vient même pas à l'esprit de penser qu'à quelques lieux de là, au Venezuela, ce corridor anti sanction a sa prolongation et que Caracas, en dépit de toutes récentes menaces du MAE US, Blinken, continue à se foutre royalement des Américains à à vendre le pétrole  par ce mécanisme anti sanction appris de la Résistance. 

Les données de suivi des pétroliers et les registres de la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne montrent que les exportations de pétrole vénézuélien, en avril étaient de l'ordre de 700 000 barils par jour pour le troisième mois consécutif. Les trois quarts des exportations de pétrole du Venezuela sont destinées à l'Asie et au Moyen-Orient.et ce  malgré les sanctions américaines. Vingt-cinq cargaisons de pétrole ont quitté les eaux vénézuéliennes le mois dernier. Ces expéditions comprennent 688533 barils par jour de pétrole brut et de carburant et sont principalement destinées à la Chine, à la Malaisie et aux Émirats arabes unis. Et l'Iran y est largement impliqué. Mais ce sont des choses qui ne se disent pas puisque le moindre aveu équivaut à reconnaître sa faiblesse et à s'exposer davantage...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV