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Les armées nationales dans les pays de la Corne de l’Afrique sont dans le viseur de la campagne de déstabilisation lancée spécialement par les médias mainstream. L’armée tchadienne, éthiopienne, érythréenne, camerounaise, malienne, etc…bref tout le monde y passe. L’armée éthiopienne et érythréenne font l’objet d’une campagne assez forte des médias...
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Le Tchad décime une colonne terroriste sans Barkhane et Cie
Le Tchad a entièrement décimé la colonne de terroristes qui tentait de déstabiliser le pays contrairement à ce que déclarent les médias mainstream.
En ce moment, il y a une campagne de déstabilisation de la part des médias mainstream qui n’arrêtent pas de lancer de plus en plus d'informations erronées concernant les pays africains surtout ceux qui se détachent de l’Occident.
Dans certains médias, les combats semblent continuer et pour d’autres comme par exemple RFI, c’est par la signature d’un appel au cessez-le-feu de la part de plusieurs partis de l’opposition et des organisations de la société civile. RFI ajoute d’ailleurs qu’Idriss Déby devrait ouvrir un dialogue national inclusif pour apaiser les tensions.
Quant au média le Figaro, il semble être le porte-voix des groupes armés terroristes, en faisant passer le message disant que ces groupes armés ont le soutien d'autres groupes terroristes.
En bref, le but était clairement de mettre le Tchad à feu et à sang mais ce fut un échec cuisant.
Voici ce qui s’est réellement passé.
« Plus de 300 terroristes ont été neutralisés et 150 ont été faits prisonniers dont trois hauts responsables » au cours des affrontements samedi au Nord de la province du Kanem, a annoncé dimanche le porte-parole de l’état-major général des armées, le général de brigade Azem Bermandoa Agouna.
« Côté ami, nous déplorons cinq martyrs et 36 blessés », selon le porte-parole. Il a ajouté que 26 véhicules dont 16 équipés d’armes lourdes ont été récupérés.
De son côté, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) a affirmé dans un communiqué avoir procédé à la libération du Kanem le 18 avril.
Dans une déclaration à la presse, le chef d'état-major général des armées, le général Abakar Abdelkerim Daoud, a affirmé que ceux qui revendiquent un changement à la tête du pays doivent créer un parti politique, jugeant inutile la prise des armes.
Pour apporter une petite précision, le média Figaro par exemple a également relayé l’information
En provenance de la Libye, une colonne de rebelles du mouvement FACT a fait une incursion depuis le 11 avril au Tchad et elle a été entièrement décimée et sans aucune intervention de Barkhane et Cie.
En ce moment de plus en plus de pays africains se passent des pseudo aides militaires occidentales.
Les armées nationales prennent de l’ampleur dans certains pays d’Afrique, et cela, au grand dam de l’axe occidental. L’odeur d’une grande armée africaine se fait de plus en plus ressentir sur le continent africain !
2. Mali: les négociations en interne donnent la paix !
Lorsque la France ou un pays occidental ne s’ingèrent pas dans les affaires intérieures d’un pays ou encore, lorsque ces mêmes pays occidentaux ne portent pas la casquette de l’entremetteur, voici ce qui peut se passer lorsque le Mali décide de contourner la France pour mettre un terme aux conflits dans le pays.
La ville de Farabougou, dont le siège par des combattants avait fait énormément de bruit, et avait surtout suscité beaucoup de questions notamment celle qui remettait en question l’inaction de Barkhane, peut maintenant revoir la sécurité s’y installer.
Le vendredi 16 avril 2021, les donzos et les combattants maliens ont signé un accord de cessez-le-feu définitif sous l’égide du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) et non sous l’égide de Barkhane ou d’un autre tiers occidental.
Le départ de la localité de l’armée malienne, qui était une des conditions posées pour le groupe, n’est plus d’actualité dans le nouvel accord signé entre les deux parties, selon le Haut Conseil Islamique du Mali.
« Le Haut Conseil Islamique du Mali informe l’opinion nationale et internationale que l’Accord de cessez-le-feu signé entre les donzos et les combattants dans le cercle de Niono est devenu un accord de cessez-le-feu définitif entre ces deux groupes. Cet accord définitif a été conclu ce vendredi 16 avril dans la forêt de Hadji Wêrè dans le cercle de Niono. Il inclut toutes les clauses de l’Accord du 14 mars dernier, sauf le départ des FAMAs de Farabougou », selon Moussa Boubacar Bah, Chef de mission de la délégation du Haut Conseil Islamique.
Un dialogue est donc possible et surtout une réconciliation à travers la religion peut mettre tout le monde d’accord.
C’est pour cela que Paris est constamment contre le fait que Bamako engage un dialogue avec les différents groupe, afin que la paix sociale ne s'installe pas au Mali. Déjà à la base, les groupes terroristes et la France ont une alliance et c'est un fait, et cs terroristes poussent à l'implosion du pays cible. Deuxièmement, grâce à des conflits intercommunautaires ou encore interreligieux (arrivée dans le pays en même temps que l’arrivée des troupes militaires d’occupation), la France peut instaurer toutes les pressions nécessaires afin d’amener le Mali à se démembrer.
Mais une autre victoire également dans l’accord de Farabougou, c’est que les FAMA vont également rester sur place pour assurer la sécurité des habitants et donc l'État malien est bien présent.
Dans un contexte où le sentiment d’abandon par la junte militaire au pouvoir gagne de plus en plus la population malienne et même beaucoup de soldats des FAMAs, voici ce qu’on peut lire dans certains articles maliens :
« En sept mois de gestion, tous les secteurs ont connu une descente aux enfers soit à cause de l’insécurité grandissante, de la corruption à ciel ouvert, du népotisme jamais égalé dans notre pays de l’indépendance à nos jours, soit d’un avilissement de la classe politique jusqu’à la rendre clocharde, ou encore par une destruction de l’économie, à travers une attribution des marchés dans des conditions opaques. Le tout sur fond de militarisation à outrance de l’administration et des postes financiers. La liste, loin d’être exhaustive, dépeint le tableau à la fois sombre et chaotique de la gestion de la transition par la junte et ses collabos civiles qui ne sont que des faire-valoir. Face à cette incurie et à la gestion clanique et familiale du pouvoir pourrait-on faire des réformes idoines permettant au Mali de sortir du cercle infernal des coups d’État à répétition ? Les élections en l’état sont-elles la solution pour une sortie durable de la crise ? Si au terme des 18 mois, délai imparti pour la fin de la transition, il n’y a pas d’élections, que restera-t-il au peuple souverain ? »
La France a pris ouvertement le Mali en otage, certes la France s’est accaparée du pouvoir en place, et certes la France cherche à détruire le Mali à tous les niveaux, mais la population se renforce, et le sentiment anti-France, anti-occupation, n’est qu’une bombe à retardement !
3. L'attaque des médias contre l'Éthiopie et l'Érythrée
Les armées nationales dans les pays de la Corne de l’Afrique sont dans le viseur de la campagne de déstabilisation lancée spécialement par les médias mainstream.
L’armée tchadienne, éthiopienne, érythréenne, camerounaise, malienne, etc…bref tout le monde y passe. L’armée éthiopienne et érythréenne fait l’objet d’une campagne assez forte des médias.
Suite au fait que l’Éthiopie n’a pas arrêté de tenir tête et de ne pas tomber dans les pièges tendus par les Occidentaux.
Après la reprise de la région du Tigré par Addis Abeba, l’armée nationale est dans le collimateur.
D’autant plus que pour les médias mainstream, l’Érythrée et l’Éthiopie n’ont pas le droit de coopérer afin de sécuriser leur territoire respectif, ni leur frontière ?
Pourquoi l’occident, et plus particulièrement les États-Unis demandent sans cesse aux troupes érythréennes de quitter la région du Tigré ? Pour rappel, la minorité séparatiste tigréenne avait attaqué l’aéroport d’Asmara en prétextant les liens dans le but justement de saper les relations entre Addis Abeba et Asmara, et raviver par cette occasion un vieux conflit.
Mais ce fut un échec, et les militaires érythréens sont entrés dans le conflit au côté des troupes éthiopiennes mais surtout dans le but de sécuriser les frontières. Précisément ce que les troupes soudanaises avaient également fait pour empêcher les séparatistes de battre en retraite et d’utiliser les pays limitrophes à l’Éthiopie pour mettre en place leur base arrière.
Il n’y a pas eu de condamnation de la part de la Communauté internationale concernant les nombreuses exactions des séparatistes. À entendre les médias, ils étaient sagement assis dans leur maison et soudain les troupes éthiopiennes sont arrivées et ont organisé un massacre de masse mais seulement contre la population tigréenne et il n’y aura même pas eu de conflit contre les séparatistes, qui pour rappel, étaient quand même armés et financés par Washington. Le même Washington qui ne veut aucunement que le Grand barrage de la Renaissance se mette en route. Le même qui veut absolument monter l’Égypte et le Soudan contre l’Éthiopie.
Les scénarios ne s’arrêtent pas à cela. Outre le fait que Washington ait demandé le retrait immédiat des troupes érythréennes de la région du Tigré, et qu’un accès total au territoire éthiopien soit donné aux ONG et à l’ONU, pour effectivement réarmer les séparatistes et relancer le conflit, certains médias déclarent maintenant que d’autres conflits de type intercommunautaire sont apparus dans le reste du territoire. L’Éthiopie est une cible de par sa position stratégique mais également grâce au fait qu’il ne suit pas les diktats que l’axe occidental veut lui imposer, à savoir, laisser le pays aux mains des Occidentaux. Ce qui est hors de question, et les médias mainstream sont entrés dans une guerre contre les pays de la Corne de l’Afrique. L’union des pays de la Corne pourra entièrement faire capoter les plans coloniaux dans la région et même à travers tout le continent africain.