Samedi le 17 avril, le ministère iranien du Renseignement a rendu public un nom et ce fut tout une campagne d'affabulation qui est partie en fumée ! Depuis le juin 2020, date à laquelle le site d'enrichissement de Natanz a été saboté une première fois jusqu'à ce 11 avril où une seconde incident eut lieu alors même que la délégation iranienne se trouvait à Vienne négocier les modalités de ranimation de l'accord nucléaire de 2015, toute une légende s'était faite autour du Mossad : on le donnait comme étant cette organe qui aurait forcé toutes les barrières de protection autour du site nucléaire iranien, enfoui à 50 kilomètres au dessus de la terre, quitte à bousiller avec des armes secrètes le cœur des unités RI1 voire RI6 qui enrichissent.
Certaine presse était même allé plus loin pour attribuer au Mossad des capacités satellitaires qui auraient permis un scénario impeccable de sabotage, signe que les forteresses nucléaires iraniennes sont prenables et que plus tard "quand l'Occident aura fini par inclure les missiles iraniens à l'ordre des négociations, ce genre d'exploits serait donc bien possible dans le secteur balistique iranien". Or cette légende n'est plus, depuis qu'on sait que c'est le "facteur humain" qui est en cause : un certain Reza Karimi, 43 ans, et en cavale et qui s'est fait acheter avant de trahir la confiance de toute une nation pour déposer sur l'ordre du service étranger de l'explosif à l'intérieur du site en en causant le sabotage. Pas de ciblage à l'EMP israélien contre Natanz , encore moins des bombes larguées depuis les F-35 Adir qui auraient réussi à "foncer dans le ciel iranien sans que les radars de la puissante DCA du puissent les intercepter" comme le supposaient les analyses les plus saugrenus parues ces derniers mois.
Mais cette révélation d'un facteur on ne peu plus banal qu'est un "homme ayant succombé à la tentation" n'a pas été le seul coup que le Mossad a subi ces derniers jours au Moyen Orient. Outre ce deuxième navire logistique déguisé en parking flottant que les amis de Yossi Cohen avaient envoyé, après Hélios Ray, près des côtes iraniennes et qui a été pris pour cible en plein Fujaïrah de drones iraniens, le Mossad a terriblement saigné dans l'un de ses havres de paix qu'il croyait même plus sûr que les colonies du centre d'Israël : le 13 avril à Erbil, capitale de la province du Kurdistan irakien, province transformée depuis 2003 en une "colonie sioniste" tant est grand et profonde la présence des agents israéliens dans tous ses secteurs à savoir l'énergie, l'agriculture, l'éducation et évidemment le militaire, le Mossad a gravement saigné : 10 officiers ont été tués ou blessés dont trois ont été identifiés par la chaine de la Résistance Saberin News.
De cette attaque, la Résistance irakienne n'a pas parlé davantage n'empêche que le coup est quasi fatal pour la réputation auto-proclamé d'une boite à espion qui veut faire croire qu'il est bien plus qu'une organisation criminelle de basse gamme. Or ce bureau du Mossad n'aurait pas du avoir été implanté n'importe où. Ce raid qui a coûté la vie aux agents de l'une des filiales les plus actives du Mossad, à savoir la filiale kurde irakienne, si largement impliqué dans des opérations de déstabilisation contre l'Irak et son voisin iranien a du bien surmonter des barricade : un appareil de surveillance sophistiqué, des drones et des radars, puis même des agents sionistes visiblement infiltrés sinon comment la Résistance a pu identifier ce "site secret".
Signe de l'ampleur du coup de ce 13 février, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie ont publié le vendredi 16 avril un communiqué conjoint pour condamner l'attaque contre un centre "affilié à l'agence d'espionnage israélienne (Mossad)" à Erbil. Une condamnation qui mine de rien est une confirmation. Le communiqué, dont une copie a été publiée sur le site web du gouvernement britannique, indique que les gouvernements précités soutiennent l'enquête du gouvernement de Bagdad sur l'incident pour "s'assurer que ses auteurs seront punis". La panique se comprend dans la mesure où MI6, toute comme la CIA ou les services d'espionnages franco, germano italien se sentent eux aussi directement concernés.
« Attaque contre les États-Unis et le personnel de la prétendue coalition anti-Daech et leurs installations ne seront pas tolérées et nous réaffirmons notre engagement dans la guerre contre Daech », lit-on dans le communiqué qui en dit long sur l'onde de panique qui secoue en ce moment même le conglomérat d'espions de l'Empire! Une panique similaire, le Mossad et le Shabak l'avaient ressenti il y a quelques semaines quand un étrange commando venu des déserts de Néguev avait miraculeusement forcé les barrières tout autour de la base de Nevatim pour y mettre la main sur les F-35 Adir. On dit même qu'au cours de cet étrange cambriolage, des pièces sensibles des F-35 Adir auraient été copiés ou détournés... Bref on aura tout fait pour protéger Natanz. Ce Natanz qui s'est il y a 48 heures à enrichir de l'uranium à 60 pourcent ...