Décidément, l’administration Biden est sur le point de lâcher du leste sur tous les fronts : face à Ansarallah, elle annonce la dessaisisse de deux pétroliers, une première depuis 2015 ; face à l’Iran, elle annonce une prolongation de la dérogation des sanctions anti Iran qui paralyse l’Irak et the last but not the least, c’est une levée partielle des sanctions contre le Venezuela qui est annoncée : et pourtant pas plus tard que la semaine dernière une première guerre de l’ère de Biden a eu lieu depuis la Colombie voisine, offensive qui a lamentablement échoué face à une armée vénézuélienne particulièrement prompte à contrer toute agression. Le Pentagone a-t-il capitulé ?
Certains observateurs y voient évidemment le premier aveu d’impuissance militaire US. Mais d’autres y décèlent la réaction craintive de Washington au troc trop curieux que Maduro le malin a proposé à la Russie : "Sputnik V contre pétrole ». Au fait le Venezuela a emboîté le pas à la Résistance et comment ? Alors que l’Iran vend son pétrole sanctionné et donc à l’abri des aléas du marché à la Chine sur fond d’attaque au missile d’Ansarallah contre Aramco, le Venezuela dont le ministre du Pétrole est un Libanais d’origine reproduit le même coup avec la Russie. Le résultat ? La Chine et la Russie restent loin des aléas d’une marche trop volatile qui affecte le dollar... le lâchage du président Biden à qui on prêtait le parrainage de la troisième Guerre mondiale à venir n’en est que plus risible. Ça lui servira de leçon pour ne pas s’en prendre aux raffineries ou aux gardes-frontières. L’administration Trump a imposé les sanctions à l’entreprise le 19 janvier, juste un jour avant l’investiture du président Joe Biden.
Le Trésor de Biden a également levé mercredi les sanctions contre le Serigraphiclab di Bazzoni Alessandro italien, qui faisait également partie des entités désignées par l’administration Trump le 19 janvier.
La série de sanctions liées au Venezuela le 19 janvier visait un total de trois personnes, 14 entités et six navires pour « leurs liens avec un réseau tentant d’échapper aux sanctions américaines sur le secteur pétrolier du Venezuela », a déclaré à l’époque le département du Trésor.
Le Venezuela en guise de réponse a condamné les sanctions, les qualifiant de « nouvelles agressions désespérées contre le peuple vénézuélien par le gouvernement sortant de Donald Trump ».
« Cuba est notre partenaire clé et notre allié fiable dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Nous apprécions la nature stratégique de l’interaction interétatique russo-cubaine fondée sur les principes de l’amitié et du respect mutuel et non soumis à la situation extérieure actuelle », c’est ce qu’a réaffirmé le vice-Premier ministre russe Iouri Borissov lors d’une réunion de la commission intergouvernementale de la coopération commerciale, économique, scientifique et technique à La Havane.
Il a évoqué le contexte politique favorable des relations bilatérales qui crée les conditions nécessaires au développement progressif du commerce, de l’investissement, scientifique, technique, culturel et la coopération humanitaire.
« Nous avons l’intention de préserver et de multiplier les réalisations existantes sur l’ensemble des relations russo-cubaines : du politique au militaro-technique », a déclaré Borisov.
La commission intergouvernementale, a-t-il ajouté, joue un rôle particulier dans ces questions, qui sert de mécanisme efficace pour le renforcement complet des relations bilatérales sur une base mutuellement avantageuse. Le vice-Premier ministre russe Iouri Borissov a conduit le mardi 30 mars une délégation à Caracas en signe de renforcement des relations bilatérales. La Russie est l’un des principaux alliés du Venezuela et un opposant virulent aux sanctions américaines qui visent le gouvernement du président Nicolas Maduro depuis 2017. Les deux parties ont signé 12 accords portant sur la coopération énergétique, financière, des transports, militaire, agricole et pharmaceutique, entre autres domaines, sous les auspices d’un comité mixte de haut niveau qui se réunira à nouveau à Moscou au second semestre 2021, a déclaré le ministre vénézuélien du Pétrole et coprésident du comité, Tareck El Aissami.
« La visite “a résolu presque toutes les questions en suspens et nos relations commerciales et économiques ont été renouvelées », s’est félicité Borisov, sans détailler les questions en suspens. « Nous avons montré notre capacité à contrer les sanctions et le Venezuela a une situation sociale stable.
“Le commerce bilatéral a augmenté de 4 % et nous travaillons à le développer davantage”, a-t-il conclu.