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Moscou s’engage dans l’exploration des ressources syriennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les conflits d'intérêts entre Moscou et Ankara en Syrie. (Archives)

Au mépris de la colère d’Ankara, la Russie s’est engagée à prendre part dans l'exploration du pétrole et du gaz en Méditerranée orientale.

L’agence nationale turque Anadolu, a rapporté que le ministère syrien du Pétrole et des Ressources minérales avait signé un accord sur l’exploration pétrolière avec les sociétés russes Capital Limited et East Med Amrit.

En vertu de cet accord, Capital Limited explorera du pétrole dans une zone de 2 250 kilomètres carrés au large de la province syrienne de Tartous, sur la côte est de la Méditerranée. Et, ce, au cours d’une durée de 48 mois qui, le cas échéant, pourra être prolongée de 36 mois supplémentaires.

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Il est également rapporté qu'East Med Amrit a déjà identifié des zones de forage étendues sur un surface de 2 190 kilomètres carrés au large des côtes nord de la province de Tartous et devrait effectuer des levés sismiques 3D à l’avenir.

Plus tôt, le 15 mars, la Turquie a exprimé sa vive colère pour ne pas avoir été consultée sur un projet soutenu par l'UE en Méditerranée orientale; Ankara ayant envoyé une note diplomatique aux ambassades grecque et israélienne ainsi qu'à la délégation de l'Union européenne disant qu'aucune action supplémentaire ne devrait avoir lieu sans la permission du gouvernement turc, ont déclaré des sources diplomatiques sous couvert d’anonymat.

Le 8 mars, Israël, la Grèce et l'administration chypriote-grecque ont signé un protocole d'accord sur l'interconnexion EuroAsia, qui relie les réseaux électriques des trois parties par un câble sous-marin, la note diplomatique ayant déclaré que le réseau traverse les eaux territoriales de la Turquie, ont indiqué les sources.

La Turquie tente d'assurer ses intérêts en Méditerranée orientale, car elle a signé un accord d’exploitation de la ZEE avec le gouvernement d’union national (GNA) basé à Tripoli. Reste à savoir si cet accord reste en vigueur après la prestation de serment du nouveau gouvernement intérimaire en Libye et sera honoré après la tenue d'élections dans le pays.

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La colère d’Ankara n’en s’arrête pas là, la Russie a, en outre, déployé au moins 4 chasseurs-bombardiers Su-34 en Syrie et un Tupolev Tu-154. Les appareils ont atterri sur la base aérienne russe Hmeimim située au sud-est de la ville syrienne de Lattaquié, a rapporté Avia.pro le 19 mars.

Le déploiement inattendu pourrait constituer une riposte aux patrouilles menées par des blindés de l’armée turque à Idlib et à Lattaquié sur l’ordre de Recep Tayyip Erdogan, président turc pour contrecarrer les forces gouvernementales syriennes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV