Il fut un temps où les USA frappaient la Résistance irakienne, y voyant le ventre mou de l'axe de la Résistance. Depuis la frappe aux 10 roquettes contre Aïn al-Asad que le Pentagone "continue" à l'heure qu'il est , à "examiner" sans oser évoquer, ne serait-ce que "verbalement " la perspective d'une riposte, les choses semblent bien avoir changé. En frappant la Résistance irakienne à Abou Kamal/Qaëm, les USA ont commis une "grave erreur", affirmait le député US Tom Cotten et il ne croit si bien dire : Le 28 février, la Kawtheryoon Electronic Team, une chaîne Telegram affiliée à des groupes de la Résistance en Irak, a averti les États-Unis que "leurs troupes ne seraient pas en sécurité au Moyen-Orient, ni même à l'intérieur du territoire américain, s’ils ne se retiraient pas d'Irak, a rapporté le site web libanais South Front qui ajoute toujours citant cette source : "L'axe de la Résistance détient des cellules actives aux États-Unis, y compris à Washington, DC. et nos cellules sont implantées à travers tous les États-Unis et même dans la capitale US. Que les USA se retirent d'Irak, et de tout le Moyen-Orient », précise le message.
Le message a également averti Israël que l'axe de la Résistance a des « milliers d'hommes » qui peuvent se lever pour remplacer "Imad Moughniyah", le principal commandant militaire du Hezbollah qui a été assassiné à Damas, la capitale syrienne, en 2008. Plus d'un analyste établit un lien de cause à effet entre ce cyber-message très particulier et la double frappe de la Résistance irakienne à Erbil et à al-Anbar voire au non tonitruant du leader sprituel de la Résistance irakienne, l'ayatollah Sistani à toute forme de normalisation avec Israël, non exprimé très clairement lors de la rencontre avec le Pape Françis.
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Signe des temps, Uday al-Shalan, le représentant de la coalition Fatah au Parlement irakien, a déclaré le mardi 2 mars que l’ambassade américaine à Bagdad tentait de porter atteinte au tissu social en Irak et de ternir l'image de la Résistance et des combattants des Hachd al-Chaabi à l'aide de sa cyberarmée. « L'ambassade américaine à Bagdad mène une offensive d’envergure contre les forces nationales opposées à la présence des occupants américains en Irak. L'immixtion de l'ambassade américaine à Bagdad a atteint son apogée, elle a attisé le feu du sectarisme et ce, en mobilisant la cyberarmée pour ternir l'image des Hachd al-Chaabi », a-t-il souligné lors d’une interview accordée au site web irakien Al-Maaloumah.
Cette cyber-offensive US contre la Résistance irakienne finira-t-elle par trouver la réponse qui convient? Sans doute, si on en juge par le raid aux 10 roquettes Arash 4 de la Résistance irakienne contre Aïn al-Asad qui a fini au bout de 17 ans de crimes incessants US contre le peuple irakien par établir un "équilibre de la terreur" USA/Résistance irakienne.
Al-Shalan a souligné que l’installation du système de défense C-RAM par l'ambassade des États-Unis est une violation flagrante des lois diplomatiques et qu’on devrait l’empêcher de s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Irak. Et que jusqu'à présent, l'ambassade américaine a testé à plusieurs reprises son système de défense dans la Zone verte. Ce qui a suscité l'ire de diverses factions et groupes politiques irakiens, car le test du système de défense américain dans la zone transgresse le droit international. Mais le député a oublié de rappeler que ce même système combiné à Avenger et à Patriot a échoué il y a une semaine à intercepter les 10 roquettes tirées contre Aïn al-Asad. Il a omis visiblement de rappeler aussi que l'attaque du 16 février contre Harir, base ultra-fortifiée US à Erbil, a coûté à l'US Army, son cyber QG. Ce sont des choses qui se disent pas en attendant que les effets s'en manifestent ... aux Etats-Unis