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Un retour US au PGAC, et alors !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les installations nucléaires iraniennes. ©Irna/Archives

Ce vendredi 19 février, la page Instagram du site web du Leader de la Révolution islamique a souligné : « Dans le dossier du PGAC, la condition envisagée par la République islamique d’Iran est la levée complète de toutes les sanctions avec une vérification des faits. »

Ayant auparavant déclaré que la partie qui avait le droit de poser une condition pour la survie du PGAC était l'Iran, le Leader de la Révolution islamique s’est exprimé en ces termes : « Nous avons posé cette condition à laquelle personne ne renoncera ; s'ils veulent que l'Iran revienne à ses engagements, les États-Unis doivent lever complètement les sanctions; ni en mots ni sur papier, mais dans la pratique, et nous devrions vérifier la levée des sanctions par des effets concrets, puis nous reviendrons à ces engagements; c'est la politique définitive de la République islamique d’Iran qui fait l'objet de l'unanimité de tous les responsables du pays, et nous n'y renoncerons jamais. »

Dans le même ordre d'idée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a déclaré que la nouvelle administration américaine avait reconnu que les allégations concernant la résolution 2231 n'avaient aucune validité juridique, appelant Washington à lever toutes les sanctions de manière inconditionnelle et efficace.

M. Zarif a écrit sur Twitter : « Les États-Unis ont reconnu que les allégations de Pompeo concernant la résolution 2231 n'avaient aucune validité juridique, nous sommes d’accord avec cette position. »

« Conformément à la résolution 2231, les États-Unis doivent lever de manière inconditionnelle et efficace toutes les sanctions infligées, réimposées ou renouvelées par Trump », a-t-il déclaré.

« Puis, nous annulerons immédiatement toutes les mesures correctives (réduction des engagements) », a conclu le chef de la diplomatique iranien.

C'était dans la soirée du jeudi 18 février que le département d'État américain a annoncé, lors d'une réunion virtuelle à laquelle avaient assisté les ministres des Affaires étrangères de la troïka européenne, la décision de Washington de négocier avec l'Iran sur le retour à l’accord nucléaire.

Ainsi, le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a déclaré dans un communiqué que Washington accepterait l'invitation de l'UE à assister à la réunion du P5 + 1 avec l'Iran.

Dans une lettre à l’adresse du président du Conseil de sécurité, le représentant provisoire des États-Unis à l’ONU, a retiré l’allégation datant du septembre dernier de l’administration Trump sur le retour de toutes les sanctions onusiennes contre l’Iran.

De leur côté, le Leader de la Révolution islamique et le président iranien ont réitéré que les mesures concrètes à savoir la levée définitive de toutes les sanctions anti-iraniennes sont la condition préalable au retour de l’Iran à ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire.

Étant donné que Washington était le premier à avoir violé l’accord et que la décision de Téhéran de réduire ses engagements était une réponse à l’action illégale des États-Unis, la partie iranienne s’abstient donc de prendre quelconque mesure tant que les sanctions ne seront pas levées.

Lire aussi : Sans la levée de l’embargo, l’Iran se retire du TNP

Dans ce cadre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh a écrit sur sa page Twitter: « En raison du retrait des États-Unis du PGAC, actuellement il n’existe plus de P5 + 1, maintenant, ce n'est que l'Iran et le P4 + 1. »

Et lui d’ajouter : «  Rappelez-vous que Trump a unilatéralement quitté le PGAC,  les actes symboliques sont biens, mais pour relancer le P5 + 1, les États-Unis doivent agir et lever les sanctions, puis l’Iran répondra. »

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Le tweet du porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, semble avoir été une réponse à l’adresse du porte-parole du département d'État américain Ned Price, qui a déclaré que le gouvernement américain avait accepté l'invitation de l'UE à assister à la réunion du P5 + 1 avec de l'Iran.

En mai 2018, l’administration américaine s'est retirée unilatéralement de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 après les négociations de longue haleine. Depuis lors, les réunions sur le PGAC ont eu lieu en l’absence du représentant américain.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV