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Les USA forcés à reconnaître la puissance balistique yéménite en mer Rouge... Israël panique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missiles Fater-1 d'Ansarallah. (Archives)

Le colonel sioniste à la retraite déclare qu'une possible victoire des Yéménites représenterait une menace stratégique pour Israël, appelant donc Tel-Aviv à soutenir la coalition saoudienne. Et, ce alors que le porte-parole du département d'État américain Ned Price a déclaré jeudi soir que le président américain Joe Biden avait informé le Congrès de son intention de lever l'embargo contre Ansarallah, et de prétendre que Washington souhaitait réduire le bilan de la catastrophe humanitaire au Yémen.

Dans une note publiée le 11 février, Eran Lerman, ancien directeur adjoint du Conseil de sécurité israélien et vice-président de l'Institut d'études stratégiques à Qods, a indiqué que ni le régime sioniste ni son allié américain n’avaient intérêt à laisser à ce que les forces du gouvernement de Sanaa [affiliées au mouvement populaire Ansarallah] dominent tout ou une grande partie du Yémen.

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Les problèmes humanitaires au Yémen, estime-t-il, ne doivent pas amener les régimes israélien et américain à ignorer les menaces stratégiques de la victoire de l'armée yéménite et des Comités populaires (Ansarallah) contre leurs intérêts.

En allusion aux frappes tactiques et stratégiques contre l’Arabie saoudite, il a souligné que Tel-Aviv devrait fournir des consultations à la coalition saoudienne et la soutenir directement ou indirectement dans le cadre du Commandement central américain au Moyen-Orient (CentCom).

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“Les Saoudiens et les Émiratis auront bientôt des différends sur la manière de gérer la guerre qu’ils mènent contre le Yémen”, a-t-il noté en suggérant qu’Israël devrait sauter sur l’occasion pour s’y faire une place via l’envoi des munitions et un soutien au niveau de renseignement.

Le colonel à la retraite a appelé Tel-Aviv à faire preuve de détermination pour empêcher la victoire d’Ansarallah par un moyen quelconque, rappelant que les Comités populaires du Yémen n’ont jamais caché leur aversion pour le régime sioniste.

Saluant la prise de position belliqueuse de la France par rapport au programme nucléaire de l’Iran, l’ancien colonel israélien a écrit que le soutien américain aux alliés traditionnels et une nouvelle volonté d'affronter l'Iran devraient faire partie de la nouvelle politique régionale de Washington. Il est allé jusqu’à appeler l’administration de Biden à s'abstenir de prendre des décisions qui affaiblissent ses alliés, alors que le 22 janvier, le département d'État a annoncé qu'il reconsidérerait la décision d’inscrire Ansarullah sur sa liste noire. 

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Sanaa, Hicham Charaf, a adressé un message aux Saoudiens et aux Américains : « Lorsque vous cessez de frapper notre pays, nous aussi, nous cesserons de tirer des missiles et de piloter des drones vers votre pays. »

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La déclaration tombe après que les combattants d’Ansarallah ont pris mercredi 10 février pour cible avec quatre drones Qassef et Samad 3 et avec la précision qu'on leur connaît, le hangar des avions de combat saoudiens sur l’aéroport international d’Abha, dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite, aéroport transformé en base aérienne.

Ansarallah a revendiqué la responsabilité de l'attaque et le général Yahya Saree a précisé que la Résistance yéménite avait utilisé quatre drones chargés de bombes. 

« L’aéroport d’Abha est utilisé à des fins militaires pour bombarder le peuple yéménite; et le régime saoudien a ignoré tous nos avertissements précédents », a-t-il martelé. « Cette attaque intervient en guise de représailles aux bombardements aériens continus et au blocus brutal de notre pays », a ajouté Yahya Saree, notant qu’Ansarallah considère l'aéroport comme une cible militaire et non civile.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV