Une source dans la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, a rapporté que les forces de l'armée syrienne étaient entrées dans la ville de Tafas.
La source a annoncé que l'armée syrienne serait bientôt complètement déployée à Tafas et que les institutions gouvernementales reprendraient progressivement leurs activités.
Des éléments terroristes du Front al-Nosra ont occupé la ville de Tafas en 2013. À la suite de la libération de l'ouest de Deraa, frontalier des hauteurs du Golan occupé, un accord de compromis a été conclu entre le gouvernement syrien et les terroristes.
La source a ajouté qu'après une réunion entre les figures de proue de la province de Deraa et l'armée syrienne et les forces russes, elles se sont engagées à rétablir la stabilité à Tafas, à empêcher tout incident de sécurité et à permettre aux terroristes de remettre leurs armes.
D’après cette source, les unités du génie de l'armée syrienne ont commencé des opérations de déminage et de ratissage dans les champs autour de Tafas, et les institutions gouvernementales devraient également y relancer leurs activités.
La libération de Tafas intervient alors qu’après deux semaines de siège, les habitants de la province de Hassaké ont pu vaincre les États-Unis et leurs milices kurdes.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), avec leurs maîtres américains, ont assiégé la population de Hassaké dans le nord-est de la Syrie pendant deux semaines pour qu’elle cède à leurs demandes, mais la résistance des citoyens syriens a neutralisé ce plan.
« Les habitants de Hassaké ont brisé le siège avec leur patience et leur persévérance le 5 février, et ont réussi à reprendre leur vie normale sans faire aucune concession », a rapporté le site d’information Al-Ahed News.
Hassoun al-Shamekh, membre du Bureau exécutif du Ministère de l’Éducation nationale de Hassaké, a déclaré que les élèves étaient retournés dans leurs écoles après la fin du siège.
Issa al-Ahmad, directeur des lycées de Hassaké, a déclaré pour sa part que le Ministère de l’Éducation nationale organiserait des classes compensatoires pour les lycéens.
Al-Ahmad a déclaré que les mesures entreprises par des éléments kurdes contre le personnel enseignant de Hassaké étaient « provocatrices et offensantes » ; les responsables du ministère de l’Éducation nationale de Hassaké ont en effet refusé d'enseigner les méthodes d'enseignement kurde.
Ali al-Damas, président du syndicat des boulangers de Hassaké, a également déclaré que les boulangeries avaient repris leurs activités après neuf jours de non-distribution de pain à Hassaké.