TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 6 février 2021

Tout s'est mal passé. Les commandants des divisions individuelles ont été choqués, ils ont refusé d'exécuter certains ordres parce qu'ils étaient tout simplement incompréhensibles pour eux. ©Opex360

Télécharger 📥

Regardez cette vidéo sur YouTube !

La Pologne cesse d’exister dans 5 jours malgré le soutien de l’OTAN. Preuve ? La simulation de guerre « Winter-20 » tournée au fiasco.

Au sommaire :

1- L’Iran et l’Inde renforcent leurs coopérations militaires

Lors de sa visite en Inde, le ministre iranien de la Défense le général brigadier, Amir Hatami, a rencontré son homologue indien, Rajnath Singh, à New Delhi où les deux hommes ont évoqué la coopération bilatérale ainsi que d’importantes questions régionales et internationales.

Lors de la rencontre, le général de brigade Hatami a rappelé les luttes anticoloniales et anti-oppressions des deux nations, et mis l’accent sur les points communs des deux pays sur les plans historiques et culturels.

Le général Hatami a estimé que le recours aux potentiels abondants dont disposent les deux pays constitue une source inépuisable et indispensable pour le développement de la coopération entre les deux pays sur divers plans, et ce notamment en matière de sécurités bilatérale, régionale et internationale et au-delà.

Pour sa part M.Rajnath a salué la présence de la délégation de haut rang iranienne en Inde.

Évoquant les relations historiques entre les deux pays, il a insisté sur le maintien et le développement des relations croissantes Téhéran-New Delhi, dont une partie est liée à la coopération en matière de Défense.

Source : IRNA

2- Face à la Russie, l’OTAN perdra

La Pologne cesse d’exister dans 5 jours malgré le soutien de l’OTAN, moment de vérité pour Varsovie et ses rêves de victoire sur la Russie.

Fin janvier 2021, les forces armées polonaises ont mené une guerre simulée contre un « ennemi oriental » et, dans les meilleures traditions de la pensée militaire polonaise, l’ont perdue en 5 jours.

La simulation de guerre « Winter-20 » a pris fin lorsque l’armée polonaise a cessé d’exister. Fait intéressant, les jeux de guerre incluaient de nouveaux systèmes d’armes commandés par la Pologne, mais pas encore livrés : des cargaisons attendues comprenant des chasseurs d’attaque interarmées F-35, des missiles Patriot, des systèmes HIMRAS et plus encore.

Selon les rapports des médias polonais, l’aviation et la marine ont cessé d’exister malgré le soutien de l’OTAN. À l’est de la Vistule, les unités polonaises vont subir une défaite dévastatrice. Les bataillons de première ligne ont perdu 60 à 80 % de leurs troupes et de leur équipement. L’ennemi imaginaire atteint la ligne de la Vistule le cinquième jour du conflit virtuel, tandis que Varsovie est encerclée le quatrième jour. Les ports stratégiques ont été bloqués ou occupés.

Les exercices de commandement militaire comprenaient plusieurs milliers d’officiers et étaient parmi les plus importants jamais réalisés par les forces polonaises. Les solutions introduites par la réforme du système de commandement et de contrôle militaire, en vigueur depuis fin 2018, ont également été vérifiées et ont apparemment connu un succès sans précédent. Les plans initiaux étaient de défendre pendant 22 jours, mais cet objectif a été facilement atteint. Néanmoins, ce succès militaire ne s’est pas passé sans quelques petites difficultés.

« Tout s’est mal passé. Les commandants des divisions individuelles ont été choqués, ils ont refusé d’exécuter certains ordres parce qu’ils étaient tout simplement incompréhensibles pour eux », a déclaré les médias polonais citant l’une des sources informées de l’exercice. Très probablement, cette citation n’était qu’une sorte de désinformation qui a en quelque sorte infiltré la presse respectueuse.

La chancellerie du président et le ministère de la Défense nationale ont préféré ne pas fournir plus de détails, se référant à la confidentialité de l’exercice. Une autre question sans réponse est la légende des exercices militaires.

Les déclarations officielles et les documents des dirigeants militaires américains indiquent que les « partenaires polonais » travaillent à la neutralisation de « l’ennemi oriental » à Kaliningrad et envisagent une attaque préventive contre les « installations ennemies » là-bas. Ainsi, les médias polonais qui se sont empressés de critiquer l’armée et les dirigeants du pays n’ont pas eu à se dépêcher.

Il se pourrait que les « partenaires à Washington » aient simplement permis à la Pologne d’échanger héroïquement son existence contre la destruction de certaines cibles à Kaliningrad. En outre, les planificateurs du Pentagone ont probablement préparé un plan pour un gouvernement polonais en exil qui perpétuera les traditions de puissance militaire et de succès quelque part près de Sacramento. Par conséquent, tout devrait bien se passer.

Si tel n’est pas le cas, des « erreurs » se produisent et c’est le rôle de la direction d’éviter de les commettre. La prochaine fois, le plan de Washington pour les aventures militaires polonaises aurait certainement l’option d’un gouvernement en exil.

Source : Southfront.org

3- Armes antisatellite de l’OTAN à Toulouse

La France nourrit quelques ambitions dans le domaine, via la stratégie qu’elle a dévoilée en 2019, mais est-elle en mesure de s’en offrir les moyens ?

Pour rappel, dans un document portant sur le sujet, l’accent a été mis sur la « défense active » des satellites, la surveillance, la coopération et les aspects juridiques. Ce qui, depuis, a donné lieu à la création du « Commandement de l’Espace » [CDE], installé à Toulouse, ainsi qu’au changement d’appellation de l’armée de l’Air, à qui revient la conduite des opérations spatiales.

Dans le même temps, l’OTAN a fait de l’espace un domaine opérationnel à part entière. « Notre approche restera défensive et pleinement conforme au droit international. L’OTAN n’a pas l’intention de placer des armes dans l’espace. Mais nous devons nous assurer que nos missions et opérations bénéficient du soutien approprié », avait ainsi expliqué Jens Stoltenberg, son secrétaire général, en novembre 2019.

Aussi, l’organisation, qui ne disposera pas de ses propres moyens spatiaux, mais qui s’appuiera sur ceux de ses membres, va se doter d’un commandement dédié, qui sera installé sur la base aérienne de Ramstein, en Allemagne. Dans un premier temps, cette nouvelle structure permettra de partager des informations relatives aux menaces potentielles visant les satellites des pays membres. Puis elle sera ensuite chargée de la mise en œuvre de « mesures défensives ».

Outre ce centre de commandement, il était aussi question de créer un « centre d’excellence » dédié à l’espace. Et, en février 2020, la France fit acte de candidature pour l’accueillir. Et, fin janvier, l’OTAN a choisi Toulouse pour installer cette nouvelle structure. L’annonce en a été faite ce 5 février par le ministère des Armées.

Concrètement, ce centre d’excellence dédié à l’espace prendra ses quartiers dans la Ville Rose durant l’été 2021. Son rôle consistera à élaborer des doctrines, à produire des analyses, à valider des concepts par l’expérimentation, à réaliser des formations et des exercices ainsi que des travaux de prospectives. Et cela, de « manière autonome ou avec le Commandement de l’Espace puisqu’ils seront Co localisés. »

Source : Opex 360

4-Russie/Iran/Chine : Biden ne pourra se tenir !

Comme prévu de longue date, l’État profond US a désigné une marionnette issue de la gérontocratie politique américaine pour reprendre le cycle guerre-économie et propager une propagande rance basée sur la « démocratie », la fumisterie du « changement climatique » et les droits de la communauté LGBTQZ en vue de les utiliser en tant qu’outils géopolitiques.

L’outil du terrorisme semble difficile à réutiliser et sera affecté aux vassaux (le gouvernement français croit voir, au milieu d’un nuage de fumée de cannabis, le fantôme d’Al-Qaïda au Sahel). L’État profond a renforcé la stance hostile et belliqueuse à l’égard de la Chine et la Russie.

La première puissance est accusée de vouloir rivaliser avec les États-Unis tandis que la seconde est accusée de vouloir détruire la démocratie et les valeurs de l’Empire (du déjà vu depuis les années 60).

Pour l’usurpateur faisant office de président fantoche à Washington, c’est le retour de l’Amérique sur le devant de la scène. En d’autres termes, les retours aux affaires des faiseurs et profiteurs professionnels de guerres ce qui a changé dans les années 2020 est que le système politique US ne diffère guère de celui d’une république bananière dixit l’inénarrable George W. Bush et que le rapport de forces dans le monde a connu un changement de paradigme assez marqué.

La plupart des pays du monde dit libre connaissent une descente aux enfers sur les plans politiques, économiques et sociaux les transformant en pays du Tiers-monde.

La population est surveillée, manipulée et déniée de façon subtile de ses droits les plus élémentaires sous couvert de libéralisme. Les systèmes de santé se sont effondrés et la crise du Sras-nCov-2 vient de démontrer l’exploitation politique d’une science aussi inexacte que la médecine.

La confiance des populations dans leurs systèmes politiques a atteint le fond et il n’y a que les faux sondages de la propagande qui continuent d’entretenir un semblant de normalité.

Le discours de Biden est probablement un requiem d’un empire en pleine dislocation que seule une guerre mondiale peut ressusciter, mais cela est loin d’être garanti. La chute est lourde.

Source : Strategika 51

5-Biden veut « faire payer la Russie », le Kremlin lui répond

Le Kremlin a dénoncé « une rhétorique très agressive » dans le récent discours de Joe Biden, lequel a promis de ne pas « se soumettre face aux actes agressifs de la Russie » et de la « faire payer. »

Le Kremlin considère comme inacceptables les « notes d’ultimatum » dans les déclarations sur la Russie du président américain, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point de presse.

S’exprimant au département d’État dans un discours d’ouverture sur la politique étrangère, il a déclaré que les États-Unis feraient « payer » la Russie pour ses actions. « J’ai clairement dit au président Poutine, d’une façon très différente de mon prédécesseur, que le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de la Russie [...] était révolu », a-t-il déclaré. « Nous n’hésiterons pas à faire payer la Russie et à défendre nos intérêts vitaux et notre peuple, et nous serons plus efficaces dans nos relations avec la Russie lorsque nous travaillerons de manière coalisée et en coordination avec d’autres partenaires partageant les mêmes idées ».

M. Biden n’a pas annoncé de mesures concrètes visant Moscou, mais a multiplié les mises en garde et a appelé à la libération d’Alexeï Navalny. Le 2 février, un tribunal de Moscou avait annulé la peine avec sursis de l’opposant dans l’affaire Yves Rocher, la remplaçant par 3,5 ans de prison.

Le porte-parole du Kremlin a dénoncé vendredi les propos « très agressifs » du nouveau président américain. « C’est une rhétorique très agressive et non constructive, nous le regrettons », a-t-il déclaré. Il a cependant dit espérer qu’il resterait « une base pour de la coopération, malgré l’énorme quantité de différends et de différences sur des sujets clés ».

Source : Fratmat.info

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV