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E-Press du 3 janvier 2021

Pantsir-S 1: le deal USA/Erdogan...

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Selon The Times, un mois après la prise de la base d’al-Watiya par les milices pro-gouvernement d’union nationale libyen (GNA), un avion de transport C-17 Globemaster III de l’US Air Force a atterri à l’aéroport de Zuwara, à l’ouest de Tripoli. Il avait pour mission de transférer un système de défense aérienne russe Pantsir-S1. Mais le butin est une version d'exportation. Ne s'agit-il pas là d'un cheval de Troie laissé par la Russie pour tromper l'ennemi ?

 

Au sommaire :

1- PGAC : "Que l'UE s'entremette "

"Les actions de Téhéran sont conformes à l'accord nucléaire. Les États-Unis doivent à leur tour remplir leurs engagements. Dans ce cas, l'Iran sera prêt à répondre immédiatement", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

Dans une interview accordée à la chaîne CNN, Mohammad Javad Zarif a souligné la nécessité pour les États-Unis de revenir à la pleine mise en œuvre de leurs engagements dans le cadre du Plan global d'action conjoint (PGAC).

"Les États-Unis doivent faire preuve de bonne volonté pour revenir à l'accord nucléaire parce que les États-Unis se sont retirés du PGAC sur la base de leur propre décision sans considérer les racines de cet accord", a précisé le chef de la diplomatie iranienne.

Avec IRNA

 

2- Pantsir-S 1 : le deal USA/Erdogan...

En mai 2020, les forces loyales au gouvernement d’union nationale libyen [GNA], appuyées par des drones turcs, chassèrent les éléments de l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar de la base aérienne – stratégique – d’al-Watiya, située à seulement 140 km au sud-ouest de Tripoli, la capitale. Et, à cette occasion, un système anti-aérien russe Pantsir S1 [Code OTAN : SA-22 Greyhound], quoique endommagé, fut récupéré.

Qu’est devenu ce système Pantsir-S1 par la suite? Selon The Times, un mois après la prise de la base d’al-Watiya par les milices pro-gouvernement d’union nationale libyen (GNA), un avion de transport C-17 Globemaster III de l’US Air Force a atterri à l’aéroport de Zuwara, à l’ouest de Tripoli. Là, il a embarqué la batterie Pantsir-S1, avant de décoller en direction de la base aérienne de Ramstein.

L’appareil a ensuite fait un voyage en Turquie puis, après un retour en Allemagne, il a pris la destination de Charleston, en Caroline du Sud.

L'un des sujets du « marchandage » était les sanctions qui n'ont jamais été appliquées contre la Turquie, malgré la décision.

Etant donné que le Pantsir-S1 saisi a été immédiatement transféré à l'armée turque, les forces du gouvernement d'unité nationale ne pouvaient pas le remettre indépendamment à l'armée américaine.

Sans l'autorisation d'Erdogan, l'avion de transport US n'aurait pratiquement pas pu pénétrer dans l'espace aérien libyen. Or la Turquie a directement participé au transfert de l'équipement militaire russe à l'armée américaine.

Le média suppose que le Pantsir sera probablement démantelé et reconstruit en vue de savoir la façon dont il engage les avions ennemis et, par conséquent, de pouvoir mieux protéger les avions américains et alliés à l'avenir.

Bien que cette arme soit une version d'exportation et qu'elle ait donc des capacités plus limitées que les Pantsir au service de l'armée russe, son étude peut présenter de nombreux avantages. Les États-Unis devront peut-être détruire armes similaires dans la guerre, et ces complexes sont maintenant basés en Syrie (l'Iran a payé pour leur déploiement) et il y a un risque que le système soit repris par des unités indépendantes ou qu'une organisation terroriste tombe.

L'opération juin 2020 n'est pas le seul exemple du genre à s'achever avec succès.

Source : Avia.pro et Suptink

 

3- La Macronie brade un autre fleuron industriel

Un conglomérat coréen serait en passe de racheter le français emblématique Yposkesi, l'industriel issu du Généthon.

À l’heure de la crise sanitaire, l’affaire illustre une fois de plus le double discours de l’Élysée en matière de souveraineté industrielle. Cette fois, dans un domaine aussi stratégique que la thérapie génique.

Le 30 janvier, Mediapart a révélé que le conglomérat SK Holdings, basé à Séoul, était en train d’acquérir Yposkesi, une entreprise figurant parmi « les plus prometteuses biotechs françaises ».

Des négociations exclusives avec ce groupe coréen seraient en cours, a confirmé à la rédaction de Mediapart la Banque publique d’investissement (BpiFrance). Elles « pourraient aboutir dans les prochaines semaines ».

Voilà qui met encore un peu plus à mal le discours présidentiel sur la souveraineté industrielle française. Des ambitions limitées, sans doute par électoralisme, à la santé et à l’écologie. Mais voilà le drapeau tricolore en berne jusque dans ces secteurs !

Composé de 92 filiales, allant de la pétrochimie aux clubs de football, en passant par les télécoms et le trading, ce chaebol (équivalent coréen des zaibatsu japonais : des conglomérats évoluant dans des domaines variés) est devenu le troisième plus gros groupe de l’économie sud-coréenne et l’un des piliers de l’industrie locale.

Source : Sputnik

 

4- La Chine attaquera militairement la France?!

Un coup de force contre un territoire français d’outre-Mer n’est plus exclu par la Marine nationale

La Marine nationale [Française] n’exclut pas un « retour de la confrontation en mer », c’est, a priori, à un éventuel coup de force contre des territoires français ultra-marins qu’elle songe en premier lieu. Du moins, c’est ce que l’on comprend des propos tenus par son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Pierre Vandier, dans les colonnes de Mer&Marine.

« Des affrontements violents en mer sont possibles, y compris de la part d’adversaires qui pourraient agir de manière à défier notre détermination et tester l’articulation de notre capacité de réponse conventionnelle sous le seuil nucléaire », a commencé par relever le CEMM. Et d’ajouter : « Je pense par exemple à un conflit de type Malouines, où au cœur de la Guerre froide [en 1982, ndlr], l’Argentine a cru pouvoir s’emparer des possessions britanniques dans l’Atlantique sud », ce qui s’est réglé de « façon conventionnelle », avec une Royal Navy ayant perdu « plus d’une dizaine de bâtiments de surface. [*] »

Un tel scénario est-il désormais envisageable? L’amiral Vandier ne l’écarte pas. « De la même manière, on pourrait imaginer à l’avenir une tentative d’éviction de la France de certaines régions du monde, notamment celles où nous avons des territoires. Nous devons pouvoir décourager et si nécessaire empêcher de telles initiatives », a-t-il dit. Et si, autrefois, le pavillon était considéré comme suffisant, ce « n’est plus suffisant » aujourd’hui, a-t-il ajouté. « Nous devons avoir des équipements répondant à la hausse du niveau de menace », a-t-il insisté.

Ce qui passe par la nécessité de combler les retards capacitaires de la Marine nationale dans certains domaines. Et d’accélérer, comme le prévoit la dernière mouture du plan stratégique Mercator. « On récolte ce que l’on a semé. Pour des questions budgétaires les nouvelles capacités ont été échelonnées dans le temps et nous prenons aujourd’hui livraison des matériels d’il y a dix ans. C’est-à-dire que nous mettons en service la génération d’avant », a fait observer l’amiral Vandier.

Source : Opex.360

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV