TV

B-52/F-35 largués pour de bon, l'US Navy rend son tablier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Après un déploiement de dix mois dans les eaux du golfe persique, l'USS Nimitz rentre aux États-Unis. (Archives)

Les sources d'information rapportent que le porte-avions américain USS Nimitz a fini par être rapatrié après un déploiement de dix mois dans la région, au plus fort des tensions entre Téhéran et Washington.

Au milieu de l'escalade de tensions entre l'Iran et les États-Unis suite à l'assassinat du général Qassem Soleimani, le commandant de la Force Qods du CGRI, l'USS Nimitz était stationné dans la mer de Makran, les forces américaines étant en état d'alerte maximale depuis des mois avant l'anniversaire du martyre du général Soleimani par crainte de représailles iraniennes, selon le rapport du quotidien américain Politico publié le 10 décembre dernier.

L’USS Nimitz et sa flotte étaient entrés dans les eaux du golfe Persique à la mi-septembre, l’ex-président américain, Donald Trump ayant annoncé que l’envoi du navire constituait un message d’avertissement à l’adresse de l’Iran.

Pourtant, l’amiral Alireza Tangsiri, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique n’a pas tardé à annoncer que les drones de fabrication iranienne avaient intercepté et surveillé l’entrée de l’USS Nimitz. Les images publiées le même jour par l'agence de presse iranienne Fars News sur l’interception du porte-avions américain en sont la preuve.

Lire aussi : Le secrétaire à la Défense Miller a pris de court le CentCom en retirant le Nimitz du golfe Persique; de quoi a-t-il eu peur?

Mais pour Gareth Porter, le journaliste américain et auteur du livre Crise manufacturée, les récentes mesures militaires prises par Washington à l’encontre de Téhéran ne sont rien de plus qu’une guerre de propagande menée par le chef du CentCom, le général Kenneth McKenzie qui cherche à renforcer son influence et son pouvoir au Pentagone.

À la recherche de prestige et de pouvoir au sein de l'armée, McKenzie a exercé une série d’agissements politico-bureaucratiques ayant conduit aux récentes tensions entre les États-Unis et l'Iran, a affirmé Gareth Porter, dans une note publiée le 15 janvier sur le site Web The Gray Zone.

Gareth Porter a notamment dénoncé les actions ambitieuses de McKenzie au Moyen-Orient mais en particulier dans les eaux du golfe Persique sous prétexte de contrer les « menaces potentielles de l’Iran ».

« Au cours des deux derniers mois de l'administration Trump, une série d’agissements militaires provocateurs des États-Unis au Moyen-Orient a fait craindre l'éclosion d'une guerre Iran/USA », a-t-il souligné en expliquant que « l'atmosphère de crise n'est pas le résultat d'une menace posée par Téhéran, mais plutôt le produit d'une campagne menée par le chef du CentCom pour faire avancer ses propres intérêts.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV