Ce double attentat suicide du 19 janvier que l'axe US/Arabie/Israël a cru bon de mener en plein cœur de Bagdad d'une part pour justifier le maintien de la présence des troupes US contre qui 11 attaques à la bombe ont eu lieu, ne serait-ce que ces 10 derniers jours et de l'autre pour lancer "une mini purge anti-Résistance" au sein de l'appareil sécuritaire irakien par relais locaux interposés a été un royal fiasco. Et comment? Depuis le 19 janvier, les Hachd al Chaabi ont fait de Kirkuk, de Salaheddine et d'al-Anbar le théâtre des opérations anti-US éclair propre à couper le souffle aux Américains: A Kirkuk où les USA pilotent depuis la base aérienne de Harir des opérations de Daech dans le stricte objectif de pousser les Peshmerghas à s'opposer les Hachd al-Chaabi et in fine à s'emparer de la province pétrolifère de Kirkuk, les Hachd ont tué un "gros bonnet" des services secrets US, en la personne de "Abou Yasser al Issaoui" avec 17 de ses mercenaires et ce, au bout d'une complexe opération de renseignement.
A ce rythme, il existe donc quelques chose de parfaitement inouïe et nouveau qui se produit entre la Syrie et l'Irak à savoir une "imperméabilité quasi totale aux infiltrations". Il y a évidemment ces équipements électroniques et ces caméras nocturnes mais comparé à ce qui se passe au point de passage stratégique Abou Kamal/Qaem, ces équipement ne pèsent pas trop lourd : en effet les Etats Unis de Biden qui s’efforcent de se réorganiser rapidement et ce, pour rattraper un retard de quatre ans en termes d'opérabilité sur le terrain, fait vider massivement les prisons daechistes de Hassaké et de Deir ez-Zor et d'en réorienter les occupants à destination de la base d'al -Tanf puis de les faire infiltrer de façon héliportée ou à bord des convois militaire, en Irak, suivant le plan qui a été celui des démocrates en 2014. Mais la tache s'annonce impossible : de l'est à l'ouest et du Nord au Sud, la Résistance irakienne tient d'une main de fer le contrôle des principales voies de communication, ce qui est d'ailleurs bien illustrée par des attaques anti-US sur Nasseriyah, Divaniyah, à Bassorah ou encore sur la route en provenance du Koweït voisin, c'est une course folle contre la montre que les troupes US ont déjà perdue, vu que le sol est impraticable à la fois pour les mouvements de troupes US mais aussi pour le déplacement des agents daechistes de l'US Army, sans l'escorte aérienne.
L'OSDH qui ne passe pas pour un médias "neutre" va encore plus loin : vitrine médiatique du MI6, il dit avoir des informations selon lesquelles les missiles tirés contre Riyad les 23 et 26 janvier, "l'ont été depuis al Anbar", soit à quelques kilomètres de la base américaine d'Ain al-Asad. Cité par South Front, l'OSDH dit aussi que les "combattants des Kataëb Hezbollah", considérée comme une importante composante de la Résistance irakienne, "auraient reçu des missiles à courte et moyenne portée au nombre des dizaines de missiles" et qu'il "les auraient déjà transférés en Syrie" où "les engins auraient été livrés à l'armée syrienne et ses alliés irakiens dans la banlieue nord de Deir ez-Zor". Le MI6 s'arrête là à communiquer davantage d'information mais on sait que la banlieue "nord" de Deir ez-Zor est un plaque tournant pour les Américains et leurs sites de contrebande du pétrole syrien, cristallisé par Conoco. Les semaines à venir verraient à coup sur un réchauffement de cette vaste prolongation géographique Al-Anbar-Deir ez Zor que Biden croit pouvoir faire sienne en y envoyant armes et troupes supplémentaires.
Roquette Nazeat rendu intelligente par le kit Labayk 1 ( MashreghNews)
Vendredi 29 décembre, un hélicoptère de recherche et de sauvetage de l'armée américaine a été repéré au-dessus de la zone sud-est syrienne d'al-Tanf où les troupes américaines maintiennent une base.
HH-60G Pave Hawk helicopter of the US Air Force during training activities over the Al-Tanf base area in southern Syria today. pic.twitter.com/WcAnHxAGCV
— Status-6 (@Archer83Able) January 27, 2021
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Le Sikorsky HH-60G Pave Hawk est un hélicoptère à double turbomoteur dérivé du UH-60 Black Hawk avec une portée opérationnelle de 600 km, et dont le rôle du HH-60G Pave Hawk est de s'infiltrer dans des milieux hostiles, de jour comme de nuit, afin de porter secours à du personnel en zone de combat. Environ 200 militaires américains et 300 terroristes de MaT sont maintenant stationnés sur la base d'al-Tanf et le duo Biden/Austin compte faire déployer quelques "2500" soldats en Syrie pour faire perdurer le pillage du pétrole syrien, couper la route Iran-Irak-Syrie ... ainsi de suite. La présence américaine à al-Tanf surplombant la frontière irako-syrienne vise, dit-on, à bloquer la communication entre Bagdad, Damas et Téhéran, et à assurer la sécurité d’Israël avec cette fameuse zone de 55 km qui l'entoure depuis 2016. Et pourtant, plus rien n'est sûr si l'OSDH dit vrai. Et sur ce point, il y a peu de chance que l'officine du MI6 mente...