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Les USA déclarent leur guerre hybride contre la Russie avec pour l'objectif d"expulser Moscou du Moyen Orient". La contre-attaque russe?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un bref conflit entre les blindés des armées russe et américaine à Hassaké au nord-est de la Syrie, le 20 août 2020. @Al-Manar

Cette révolution de couleur que l'Amérique de Biden vient de tenter sur le territoire russe et qu'elle conjugue avec la percée de l'USS Doland Cook, doté des missiles de croisière en mer Noire, aurait, se doute la Russie, un volet levantin, la Turquie du Sultan tout comme l'Arabioe de Ben Salamne ayant en tète un plan pour s’attitrer les faveurs du nouveau chef du bureau ovale. S'il est vrai que Poutine continue pour l'heure à jouer le jeu, à tolérer les incartades de l’ambassade US à Moscou tout comme les manœuvres navales US à ses portes, en Syrie, elle a l'air de s'impatienter. Il y a trois jours, l'armée russe faisait republier la vidéo de l'attaque au missile turc qui a  coûté la vie en 2015 au pilote Oleg Peshkov et déclenché dans la foulée une dynamisme anti Turquie, ayant poussé Erdogan à s'émougner de l'OTAN pour éviter les foudres de Moscou.

Cette republication est loin d'être anodine alors même que le ministre turc de la Défense s'est rendu tout récemment au Kurdistan irakien ménager les kurdes d'Irak puis les kurdes de Syre, façon de mettre pression sur la Russie dans le nord est syrien de faire sienne la localité stratégique d'Ain Issa sur M4. Et tout ceci en se faisant aider par les FDS qui jouent sur plusieurs tableaux : boosté à l'idée d'une président Biden pro "indépendance kurde de Syrie", les FDS refusent désormais de coopérer avec l'armée syrienne et la Russie tout en s'entendant en coulisse avec le Sultan. Or ceci est déjà un danger pour la présence russe dans le nord est et surtout pour la pérennité de la base aérienne stratégique que Moscou détient à Qamishli. 

 Les forces armées russes ont envoyé plus de renforts et de matériel militaire lourd à l'aéroport d'Al-Qamichli cette semaine, alors qu'elles renforcent leur présence à l'est de l'Euphrate. Selon les derniers rapports du gouvernorat d'Al-Hasakah, les forces armées russes ont déployé davantage de troupes sur les lignes de front avec l'armée turque et les terroristes pro-Sultan près de la ville clé de Tal Tamr. Dans une vidéo publiée jeudi par la chaîne YouTube de RuVesna.SU,  un avion cargo russe IL-76 arrive à l'aéroport d'Al-Qamichli, marquant un deuxième débarquement en dix jours. Evidemment les médias mainstream parlent du "des tensions croissantes entre la Turquie et les Forces démocratiques syriennes (FDS)" qui aurait poussé Moscou à renforcer sa présence militaire, n'empêche que ce jeu, Poutine en a déjà fait l'expérience dans le Haut-Karabakh quand les tensions Erevan-Bakou dans le Haut-Karabakh ont servi de prétexte à l'OTAN et à la Turquie de chercher à avoir pignon sur rude sud caucasienne. Au bout de 44 jours de patience, la Russie a tranché et a déployé 2500 soldats pour faire reculer le camp atlantiste. 

Sur la rive est de l'Euphrate, à Deir ez Zor, le front USA.Résistance est désormais bien fixé, les convois militaires US faisant régulièrement l'objet des attaques de la R2sistance est-syrienne à Shaddadeh, à Connico. Cet état de chose semble désormais gagner en ampleur aussi à Qamichli. 

 

Le préfet de Hassaké, Ghassan Khalil, a mis en garde samedi les Américains et leurs agents de FDS)  dans la province contre la poursuite des actes provocateurs et a annoncé que les forces populaires se tenaient prêtes à combattre aux côtés de l'armée syrienne les USA et leurs affidés.

Cela veut dire que la Russie qui continue à renforcer la population, à les armer contre les Américains est pleinement cosciente de la guerre hybride que l'Amérqiue poste Trump a commencé à son encontre avec des tenttaives de destabilisations internes et la menace navale externe pour l'expulser du Levant. L’agence officielle de presse syrienne, SANA, a rapporté que 16 camions lourds transportant des armes, des équipements militaires et de la logistique étaient entrés dans des bases militaires américaines autour du champ gazier de Conico, dans le nord-est de Deir ez-Zor pour y combattre "l'Iran et ses alliés" qui continuent à s'y réorganiser très rapidement en vue des heurts largement plus violents à venir, l'Etat Syrie et ses alliés de la Résistance ayant compris qu'il n'y a qu'une seule manière pour en finir avec l'agression israélienne et l'occupation US : le face-à-face militaire. 

La nouvelle administration américaine vient de décider  de renforcer  sa présence militaire en Syrie, en y envoyant 500 militaires supplémentaires que les sources russes affirment pouvoir être revue à la hausse jusqu'à 2500, perspective qui ne laisse aucun doute sur la nécessite de la confrontation. Southfront dit : " Les raisons du transfert de l'armée américaine en Syrie restent inconnues, cependant, les experts disent que la raison réside dans les intentions de Washington de retourner dans le nord de la Syrie après plusieurs tentatives infructueuses de Washington l'année dernière". 

Lire : Pacte de défense: l'axe de la Résistance plus fort que jamais

Et le site d'ajouter : "  On sait qu'en ce moment plusieurs bases militaires et postes d'observation américains sont en cours de création sur le territoire du nord-est de la Syrie das l'objectif d'empêcher les militaires russes et syriens d'entrer dans cette partie de la république arabe. Or la crainte US est entre autre d'avoir à perdre ses installations pour la production de pétrole en Syrie, si les forces anti US en Irak finissent par bloquer le passage aux Américains depuis l'Irak vers la Syrie et l'inverse. C'est ce que ces derniers semblent être sur le point de faire, d'où d'ailleurs les récentes frappes israélo américaine contre Abou Kamal, et Al Mayadin. Compte tenu de la situation actuelle, l'escalade contre les USA en Syrie ne peut que s'intensifier surtout après la première déclaration du nouveau ministère américain de la Défense; Liyod Austin  comme quoi il faut évincer les «Russes» du Moyen-Orient. Les dès sont jetés : la guerre contre les USA est inévitable si la Russie veut défendre ses intérêts au Levant et consolider sa présence. Et une contre-attaque russe contre cette guerre hybride pourrait consister à appuyer  les forces anti US en Irak et à rompre la neutralité contre Israël". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV