Pour les Moyen-Orientaux que nous sommes, il est plaisant de voir Washington D.C, la capitale de l'Empire finissant, se transformer en la Zone de Bagdad, cette zone verte que pas plus tard qu'au mois de décembre, l'US Army a envahi sous prétexte à avoir à y protéger sa base-ambassade, ciblées par les roquettes et les missiles de la Résistance irakienne. Après des photos hautes en couleurs des convois de blindés débarquant dans la capitale et des GI's envahissant les couloirs du Capitole, il ne reste plus à l'US Army que de procéder à des exercices de DCA Patriot sous le nez et la barde des millions d'Américains- si ce terme puisse signifier encore- qui assistent, ahuris, au dévoilement de ce que l'Amérique a depuis toujours, une "méga colonie érigée sur le sang". Cela aurait d'ailleurs été bien édifiant pour les Américains de souche, cette race blanche et supérieure ede voir in visu que cette Armée qui tue, pille, anéantit depuis des décennies les Etats-Nations en Asie de l'ouest, n'a rien qui vaille, ni même des armements dignes de ce nom. Tout qu'ils ont cru de la grandeur de leur pays, n'a été que l'effet du Hollywood.
A deux jours de l'investiture de Biden, homme qui "vole quelques 73 millions de voix des pro trumpiens" dit désormais "milices pro-Trump" pour le bienfait de la "démocratie", Washington est répartie en zones «rouge» et «verte» où on arrête tout et n'importe qui. Les GI's cherchent des engins improvisé, des bombes et autres condiments de quoi ils ont l'habitude de garnir leurs crimes chaque fois qu'ils débarquent au Moyen Orient . la presse Us parle des "services secrets englobent des zones proches de la Maison-Blanche, du Lincoln Memorial, du National Mall et du Capitole. Même certaines zones résidentielles et commerciales à proximité ont été incluses dans le périmètre de sécurité surveillé.
Bref la notion de «zone verte» fait florès sur fond d'une nauséabonde littérature médiatique établissant sans cesse et en termes péjoratifs un parallélisme entre Washington d'une part et Bagdad de l'autre sans avoir honte du fait que si Bagdad a été détruit, il l'a été à cause de l'Amérique. les sources de renseignement US n'écartent plus que la Maison Blanche soit attaquée par des "nuées de drones", ou " des missiles", façon évidemment de conditionner l'opinion US et la préparer à des false flag à venir.
N'empêche que le 46e président US qui par les temps qui courent pourrait en être le dernier n'a pas la tache aisée: Cette armée US, il fait trouver de quoi la déسengager des rues américaines, si Biden veut que la guerre civile qui s'annonce durable ne finit pas par noyer toute l'Amérique dans le sang. Evidemmentt et on pense aux mandats démocrates à la tête de la Maison Blanche, les stratèges US penseront à la destination favorite de leurs guerres de ces 4 dernières décennies à savoir l'Asie de l'ouest sauf que le Moyen Orient de ce 2021 n'est plus le Moyen Orient de 2003 (Irak), ni de 2006 (Liban), ni même celui de 2011 (Syrie).
Samedi, l’intérim du Pentagone Miller a annoncé, mort dans l’âme la réduction du nombre des troupes US à 2500 en Irak et en Afghanistan, se précipitant pour affirmer que c'est là une mesure conjoncturelle et non pas une stratégie. Mais qui croirait Miller? A l'heure qu'il est des convois militaires US ont l'air des bateaux errants entre une ouest irakien littéralement placée sous contrôle de la Résistance irakienne qui va d'opération préventive en opération préventive, qui traque les convois militaires US et qui mène la vie si dure aux GI's que ces derniers n'osent plus quitter le Kurdistan iranien ou encore Ain al-Asad, première base US post seconde guerre mondiale à avoir été criblées de missiles par la Résistance.
En Syrie, ces mêmes convois militaires, s'ils ne sautent pas sur les engins improvisés, ils sont attaqués à coup de roquettes et de missiles et ces derniers temps la Résistance est syrienne a renouvelé en ayant recours aux drones ou aux nuées de drones anti US. L'étau se resserre sur l'Amérique aussi au Yémen où le conseiller pour la sécurité de Biden s'arrache les chevaux après le blacklistage d'Ansarallah par Trump car il sait que la première cible américaine des missiles d'Ansarallah se trouverait ou à Socotra, ou à Aden ou à Mion et que les Etats unis d’Amérique après six ans de guerre sans merci contre " les Houthis" ne pourraient strictement rien.
Quant au Liban, l'US Army a tout fait pour désarmer le Hezbollah politiquement via son ambassadrice et militairement en ayant provoqué au ciblage à l'EMP? dit-on, la destruction du port de Beyrouth. Rien de rien, la Résistance libanaise a ses missiles braqués sur Israël. Où chercher donc une guerre extraterritoriale pour "démilitariser" les rues des Etats-Unis. Peut-être dans le golfe Persique et face à l'Iran. Une idée qui devrait à l'heure qu'il est traverser certains esprits à Washington: En revenant sur le premier anniversaire de la frappe au missile balistique iranienne contre Ain al-Asad, le commandante en chef du département aérospatial du CGRI, le général Hajizadeh disait il y quelques jours :"le soit du 8 janvier, l'Iran avait préparé 500 missiles balistiques pour frapper d'un seul jet la totalité des bases US au Moyen-Orient avec leurs 150 000 soldats plus leur principale base Israël."
En 2020, les USA pouvaient en douter. En 2021 ils ne pourraient pas se payer un tel luxe. Alors la Zone verte, il vaut mieux l'avoir chez soi plutôt qu'en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen bref au Moyen Orient...