L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
Éthiopie: qui fournit les Tigréens en armes sophistiquées ?
Que signifient les frappes aux missiles balistiques contre l’armée éthiopienne dans la foulée de la visite du ministre israélien de l’Immigration en Éthiopie ?
L’axe américano-israélien poursuit ses tentatives de déstabilisation en Éthiopie et cherche à tout prix à déclencher une guerre entre l’Éthiopie et ses voisins. Des informations, d’ailleurs très peu couvertes par les médias mainstream, font état des missiles balistiques et des roquettes lancées par les rebelles tigréens contre l’armée éthiopienne.
Selon des images satellitaires, les rebelles tigréens ont tiré des roquettes à longue portée et des missiles balistiques tactiques modernes sur le territoire éthiopien.
La plupart des attaques ont eu lieu dans des aéroports et des bases aériennes éthiopiennes, en particulier la base de Bahir Dar, qui était utilisée par des avions de combat de l’armée. Le mois dernier, des images diffusées depuis les zones contrôlées par le Tigré ont révélé que les frappes à longue portée et de précision étaient menées par plusieurs lance-roquettes et des missiles balistiques tactiques.
Mais qui fournit les tigréens en armes sophistiquées ?
Pour faire un bref retour en arrière, beaucoup disent que les tensions existent depuis longtemps entre la région du Tigré et le gouvernement éthiopien.
Mais la question devient plus intéressante quand on sait que pendant plusieurs siècles, les Juifs éthiopiens ont principalement été installés dans la province du Gondar et, à moindre mesure, dans celle du Tigré où ils bénéficient de petits États indépendants.
Donc, en Éthiopie, Israël tente via la région de Tigré, où les juifs sont omniprésents, de faire le remake du scénario camerounais avec la crise anglophone ou encore celui au Mali avec les touareg, l’objectif étant dans tout ces cas de démembrer le pays.
En fait, ce que chercherait le Mossad et les autres puissances occidentales et alliés, c'est de déclencher une crise dans cette région de l’Afrique et de la transformer en une région comme le Soudan du Sud et donc d’avoir un tremplin pour d’autres projets divisionnistes à venir.
Quoi de mieux donc que de fournir les rebelles tigréens en roquettes et missile balistiques ? Jusqu’ici, ces pièges ont tous été un échec. L’axe israélo-américain est visiblement prêt à tout pour empêcher la Corne de l'Afrique de se développer et devenir des hubs économiques à travers le monde.
Pourtant, les pays d’Afrique sont bien décidés à mettre en échec ces plans néocoloniaux et de s’unir pour mettre une bonne fois pour toutes les présences occidentales néfastes hors du continent.
Mozambique : la France lâche le Sahel pour le sud de l'Afrique ?
Le Mozambique, ce pays du sud de l'Afrique semble être la nouveau proie des forces occidentales, qui, enlisées au Sahel, cherchent un nouveau terrain d’exploitation et d’ingérence.
Tout le monde veut sa part. Le gaz découvert au Mozambique est une opportunité d’une rare ampleur pour les géants des énergies fossiles, mais aussi pour les banques qui financent ces projets.
En octobre 2017, le groupe terroriste al-Shahab a lancé une insurrection armée dans la province de Cabo Delgado, où d’immenses réserves de gaz naturel venaient d’être découvertes, au point de laisser espérer le Mozambique de devenir l’un des premiers producteurs au niveau mondial.
La force d’occupation ne pouvant évidemment pas laisser un pays africain profiter de ses ressources et gérer lui-même ses richesses, a fait venir ces terroristes interposés dans ce pays.
D’ailleurs, les grandes banques françaises ne sont pas passées à côté de cette opportunité. Sur le projet Mozambique LNG, Société Générale a été mandatée en tant que conseiller financier.
Récemment, devant les députés, le 12 janvier, la ministre des Armées, Florence Parly, a évoqué la situation de Cabo Delgado, laquelle fait l’objet d’échanges avec son homologue portugais, João Cravinho, le Mozambique étant une ancienne possession du Portugal.
« Ce qui se passe au nord est très inquiétant », avec « la montée en puissance d’un mouvement terroriste qui se réclame de Daesh », a dit la ministre. « Et donc, a-t-elle poursuivi, nous sommes en train de voir comment nous pouvons appuyer, par de l’entraînement et de la formation, les forces armées » du Mozambique.
« Nous souhaitons pouvoir le faire avec nos partenaires européens », a ensuite précisé Mme Parly. En outre, a-t-elle rappelé, « nous disposons de forces qui sont positionnées dans le sud de l’océan Indien, à la Réunion et à Mayotte pour pouvoir y contribuer le cas échéant. »
Décidément, la France, poussée par la mission que lui ont octroyée les USA, tend à retirer ses forces de l’Afrique de l’Ouest pour s’installer au sud de l’Afrique dont en Mozambique, là où est installé la Chine et l’axe de l’Est
Cette annonce très particulière de la France à être disponible d’attribuer une aide militaire au Mozambique rentre dans ce même cadre.
Mais ce qu’ils oublient, c’est que les populations et de plus en plus de chefs d’État africains se soulèvent sur le continent. Ce soulèvement a un effet domino sur l’ensemble du continent africain, et c’est ce même soulèvement qui met en échec les plans néocoloniaux.
Les Africains disent non aux vaccins occidentaux
La bio arme Covid-19 n'a pas trop fonctionné en Afrique, comme l'espéraient ses concepteurs : c'est dû sans doute à la vigilance des Africains qui, pour avoir été pendant des décennies victimes des colonialistes blancs, savent comment s'y prendre.
Certes, les médias mainstream ne cessent de parler de la résurgence de la maladie dans tel ou tel pays africain mais comparé aux États-Unis et à l'Europe, l'Afrique a merveilleusement réussi l'endiguement de la maladie. Mais cela n'a pas empêché le cynique lobbyiste pharmaceutique, Bille Gates, de chercher à faire encore une fois de l’Afrique un terrain d'expérimentation du vaccin anti-Covid.
Écoutons cet analyste qui en parle.