Mercredi soir, au moment où des pro-Trump escaladaient les murs du Capitole à l'effet d'y faire irruption avant d'y être bloqués par le FBI qui en tué 4 et en a arrêté plus de 50, l'entité sioniste dont le Premier ministre vient de condamner dans les termes les plus vifs l'acte scandaleux du désormais ex-ami Trump, déployait avec hâte une batterie de Dôme de fer à Eilat, ce port stratégique qui abrite la flotte de guerre sioniste tout autant que des installations gazières et pétrolières. « La décision a été prise pour tenter de couvrir la menace des milices des houthis du Yémen », précise d'ailleurs le journal israélien Maariv se référant aux vidéos diffusées sur les réseaux sociaux qui montrent que pendant la nuit, des véhicules chargés du système anti-missile Dôme de fer se dirigeaient vers Eilat. La raison?
Il y a évidement eu cette photo que le journaliste de guerre sioniste Shay Levi a fait publier et qui a contribué à faire décanter l'une des plus grosses impostures militaires de ces derniers jours d'Israël, à savoir le supposé envoi d'un sous-marin israélien vers le golfe Persique via le détroit de Bab el-Mandeb et qui prouve que le bâtiment n'a même pas bougé d'un iota et qui se trouve bel et bien à Eilat, et, ce, par crainte d'avoir à faire face aux dizaines de mines sous marines de type Sadaf qu'Ansarallah aurait plantées dans les fonds marins du détroit de Bab el Mandeb. D'ailleurs juste avant que cette photo révélatrice de l'état de panique dans le camp des ex-amis de Trump ne soit publiée, les officiels sionistes s'étaient succédés à la tribune pour reconnaître qu'en cas d'attaques au missile Qods des houthis, Eilat ne saurait être défendu convenablement ni d'ailleurs aucun autre port sioniste. Mais l'apparition de Dôme de fer à Eilat avait aussi une autre motivation, non sans rapport avec la première.
Mardi et mercredi 5 et 6 janvier, s'est déroulé au centre de l'Iran un méga exercice impliquant des centaines de drones d'attaque, de reconnaissance, d'intercepteur, de guerre électronique entre autres. La manoeuvre a réuni des drones opérationnels des quatre forces de l’armée de type Kaman, Karrar, Kian, Simorgh, Mohajer, Ababil, Yasser, Sadegh, Hazem ainsi que des drones multirotors ayant la capacité d’effectuer des opérations de combat en cas de guerre électronique et équipés de systèmes d’interférence radar. Et bien, tout ceci n'a pas échappé à un Israël dont les stratèges militaires restent hantés par la spectaculaire frappe aux 21 drones-missiles de croisière dut septembre 2019 qu'a lancée Ansarallah contre Aramco.
Surtout qu'au second jour de la maoeuvre le drone intercepteur Karrar, déjà largement impliqué dans des combats en Syrie et en Irak et dont l'armée sioniste a le vent a procédé avec succès au tir d'un missile air-air sur une cible de faible écran radar et à haute altitude. De cette bombe air-air, les médias iraniens ne parlent pas trop mais si Karrar tombait entre les mains d'Ansarallah, c'en serait bien fini de l'époque de toute puissance de l'armée de l'air sioniste dans les cieux du Lavant.
Mais mercredi avec toutes les mauvaises nouvelles en provenance de Washington et de Téhéran, l'armée israélienne n'en était pas à son dernier déboire. L'armée a annoncé aussi avoir testé avec succès des drones d'une portée opérationnelle de 4000 kilomètres, soit 4 fois plus que la distance entre le Yémen et Eilat ou double de la distance qui sépare l'Iran de l'entité sioniste. Pour une attaque au drone simultanée contre Eilat, c'est bien plus que suffisante. Surtout si on y ajoute ces autres drones marines, eux aussi en plein exercice ces deux derniers jours au centre de l'Iran et au nombre desquels on a cité divers quadcoptères de combat tactiques équipés de petites bombes, de petits avions sans pilote pour les opérations de reconnaissance et des drones Pelican VTOL. Ce sont des appareils à peu de frais propres aux Résistants qui sauraient être lancés à partir des navires, des bateaux voire de petites embarcations qu'Ansarallah lanceraient à l'assaut d'Eilat.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a écrit mercredi sur son compte Twitter que « l’avion sans pilote appartenant à l'agresseur saoudien a été abattu par la défense antimissile du Yémen et qu'il a été visé alors qu'il menait une mission de reconnaissance dans l'espace aérien du pays. Le processus est enregistré par Yemen's War Media ». Evidemment, le type de missile utilisé n'a pas été révélé, secret de défense mais le commentaire du général mérite d'être cité : « Avec l'interception du drone saoudien, l’année de la Défense aérienne commence bien. L'armée se réserve le droit d’abattre tout appareil qui transgresserait l'espace aérien du Yémen ».
Vestel Karayel est un système de drone de surveillance, de reconnaissance et de combat développé pour les forces armées turques par vestel de technologie otanienne bien sûr.
Déja en mars 2018, Abdul Malik al-Houthi annonçait au journal libanais Al-Akhbar que « notre annonce selon laquelle nous sommes prêts à envoyer des combattants dans toute guerre entre Israël, le Liban ou la Palestine, est basée sur nos principes » car Israël est « un véritable ennemi » pour chaque pays arabe et musulman. A l'époque, on parle peu de la présence sioniste au Yémen, mais depuis le coup de Socotra, puis la normalisation avec les Emirats, c'est un secret de polichinelle.
A lire : Méga exercice de drones iranien : Karrar, Mohajer, Ababil, Kian... fusent de partout
Ce jeudi noir 7 juin, les orphelins "israélien" et "saoudien" de Trump, le désormais ex-président US n'ont qu'un seul souci, échapper à la riposte de la Résistance. Certains observateurs voient même une tonitruante marche arrière sioniste : Après avoir publié la photo du sous -marin israélien qui n'a jamais quitté Eilat, l'armée sioniste vient de publier aussi les séquences vidéo des frappes balistiques de 1991 de l'Irakien Saddam contre Haifa, Tel-Aviv et Neguev, histoire de faire passer un message : "Saddam était contre Israël et contre l'Iran, alors renoncez à la riposte!" ou "Israël se sait vulnérable, fichez-lui la paix".... C'est plus qu'une déculottée, c'est une capitulation. Mercredi, pour le ministre iranien de la Défense a officiellement accusé Israël affirmant dans une lettre à l'adresse de 60 de ses homologues à travers le monde que l'Iran s'apprête à riposter...