L’armée iranienne a commencé ce mardi 5 janvier une opération « conjointe et à grande échelle » d’entraînement des drones impliquant plusieurs unités militaires à Semnan (centre).
L’amiral Seyyed Mahmoud Moussavi, commandant adjoint de l’armée iranienne, a mis en exergue les différentes dimensions de l’exercice et déclaré que « la République islamique d’Iran est devenue un pays incontournable dans l’industrie du drone ».
Cet exercice de deux jours implique des centaines de drones opérationnels des forces terrestres, aériennes et maritimes dans la province de Semnan et dans différentes régions du pays, a précisé l’IRNA.
Ces drones de fabrication iranienne doivent mener des simulations de combat, de surveillance, de reconnaissance et de guerre électronique à courtes et à longues portées.
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Les drones de la marine survoleront les eaux du sud du pays et les drones suicides à longue portée effectueront des vols pour détruire des cibles sensibles et vitales dans les profondeurs des territoires de l’ennemi.
Ces exercices impliqueront aussi des unités de drones d’autres régions du pays et consisteront à la surveillance et l’observation des frontières terrestres, aériennes et maritimes.
Le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, et l’amiral Seyyed Mahmoud Moussavi sont venus assister aux entraînements au combat des drones et ont passé en revue les unités déployées dans cette manœuvre.
En marge des exercices, l’armée iranienne a exposé ses dernières réalisations en matière de conception de drones lors d’une présentation à laquelle des commandants militaires de haut rang des forces armées et des unités de drones doivent assister.
L’exposition réunit des drones opérationnels des quatre forces de l’armée, des centaines de drones de combat, bombardiers, intercepteurs, de reconnaissance et surveillance (les drones Kaman, Karrar, Kian, Simorgh, Mohajer, Ababil, Yasser, Sadegh, Hazem), ainsi que des drones multirotors ayant la capacité d’effectuer des opérations de combat en cas de guerre électronique et équipés de systèmes d’interférence radar.
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