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Au sommaire :
1- Le Parlement iranien annonce le plan de contre-mesure contre l'assassinat du martyr Soleimani
Le plan de contre-mesure de l'Iran contre l'assassinat du martyr Qassem Soleimani a été préparé au Parlement islamique d’Iran la semaine dernière avec 16 articles ; un plan conçu pour contrer le terrorisme économique des États-Unis, afin de poursuivre une politique étrangère digne et de mettre en œuvre une action forte en faisant sortir les États-Unis de la région.
Au seuil de l'anniversaire du martyre du général Soleimani, le Parlement islamique d'Iran a annoncé le plan de contre-mesure contre cet assassinat et voici un extrait du texte du Parlement iranien :
L'action hostile des États-Unis dans l'assassinat du martyr Soleimani et l'acceptation officielle de sa responsabilité ne sont qu'un exemple des actes terroristes américains qui se déroulent dans la région et elles ne s'arrêteront pas à l'exception de son retrait complet de la région dans les domaines économiques, militaires, politiques et culturels.
La stratégie de la République islamique d'Iran vise à expulser les États-Unis de la région, qui a été explicitement citée par le Guide suprême de la Révolution, sera mise en œuvre en tant que vengeance appropriée de cet acte terroriste.
Source : ISNA
2- Téhéran avertit Trump contre « un piège » tendu par Israël
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a accusé Israël de fomenter des attentats contre des Américains pour pousser Trump à attaquer l’Iran.
Le chef de la diplomatie iranienne a mis le Président américain sortant en garde contre le « piège » tendu pour lui par Israël, qui prépare selon Téhéran des attaques contre des soldats américains en Irak.
« De nouveaux renseignements en provenance d’Irak indiquent que des agents provocateurs d’Israël préparent des attentats contre des Américains, mettant un Trump sortant dans une impasse avec un faux casus belli », a écrit Mohammad Javad Zarif sur sa page Twitter.
Il a également promis que « tout feu d’artifice aura un sérieux retour de flamme, notamment contre votre meilleur ami ».
Source : Sputnik
3- Trump s'est fait encore humilier
Suite à la publication de l’enregistrement d’une conversation entre Donald Trump et le secrétaire d’État de Géorgie,Brad Raffensperger par le Washington Post et pendant laquelle il lui demande de recompter les votes dans cet État, la nouvelle vice-présidente Kamala Harris l’a accusé d’abus de pouvoir.
« Vous avez tous entendu parler de cette conversation enregistrée. C’était la voix du désespoir. C’était un abus de pouvoir éhonté de la part du président des États-Unis », a-t-elle déclaré dimanche 3 janvier lors d’un meeting électoral en Géorgie retransmis par la chaîne de télévision C-Span.
Selon le quotidien, sur un ton mi-implorant mi-menaçant, le président sortant a demandé que soient recomptés les résultats du vote en Géorgie en sa faveur. Il a déclaré qu’il lui fallait 11.780 voix.
« Regardez, tout ce que je veux faire, c'est ça. Je veux juste trouver 11.780 votes, un de plus que ce que l'on a [Joe Biden l'a emporté avec 11.779 voix d'avance en Géorgie, NDLR]. Parce que nous avons gagné l'État », a-t-il avancé.
Écoutons ensemble les explications de Pierre Dortiguier, géopoliticien français à ce sujet.
4-Le bloc sino-russe verra le jour?
« La Chine et la Russie, deux pays qui s’opposent à la mentalité de blocs et qui sont des acteurs autonomes sur la scène internationale, n’ont pas besoin d’une entente militaire, car leur coopération dans certains domaines est déjà allée plus loin qu’une alliance traditionnelle », a estimé Andreï Denisov, ambassadeur russe à Beijing.
Ce dernier a estimé que les relations entre la Chine et la Russie « sont déjà assez fortes », raison pour laquelle ils n’ont pas besoin d’établir une alliance militaire, a estimé l’ambassadeur russe à Pékin, Andreï Denisov, cité par Global Times.
« La coopération russo-chinoise est déjà plus qu’une alliance traditionnelle dans beaucoup de domaines », a-t-il indiqué le diplomate russe, le 29 décembre. Ce dernier a réagi auprès du Global Times sur la déclaration du président russe Vladimir Poutine, attestant qu’il n’y avait pas besoin d’alliance militaire Russie-Chine, mais que cette possibilité ne devrait pas être exclue à l’avenir.
Selon le diplomate, la Chine et la Russie ne pourraient pas être plus liées qu’aujourd’hui. Une alliance militaire ne correspondrait pas à leur modèle de coopération bilatérale, selon lui, car elle « ne vise aucun tiers».
Andreï Denisov a appelé à une coopération plus large dans des domaines multiples, allant du commerce et de la technologie au développement arctique et à l’élaboration de vaccins.
Source : Chine Magazine
5-Le Pentagone, acheteur potentiel du S-400 !
Le Pentagone chercherait à acheter des radars russes S-400 à la Turquie.
Le département américain de la Défense cherche une opportunité d'acquérir des systèmes russes de missiles antiaériens de l'un des pays qui les ont déjà acquis, rapporte Bulgarian Military.
La Chine n'étant pas intéressée, il reste la Turquie, et, comme le soulignent les journalistes, se référant à leurs propres sources, il est particulièrement intéressant de contrer les complexes russes, et non de les copier, afin de créer son propre système de défense aérienne.
L'Amérique a besoin du S-400 pour apprendre à protéger ses chasseurs furtifs. Le système de défense russe est doté d’une caractéristique impressionnante : en plus de détecter et de tirer sur des bombardiers étrangers à une portée de 580 km, il opère de la même façon face aux chasseurs furtifs. Le S-400 russe possède un radar de type 96L6E2. Il peut capturer simultanément 100 cibles, même s’il est situé dans une zone montagneuse. Ce type de radar détecte absolument tous les types d'avions en vol, sans exception, y compris les chasseurs furtifs. Le système radar S-400 détecte les cibles à une altitude maximale de 100 km dans toutes les directions. Mais il a une autre fonction : la détection de missiles de croisière. En fin de compte, ce système peut tout faire. C’est pourquoi les États-Unis le veulent.
Source : Avia.pro