Alors que la Résistance libanaise se déclare bien préparée pour contrer toute menaces israélienne, une média sioniste prévient que les accords de compromis entre certains pays arabes et Tel-Aviv ne garantiront en rein la sécurité du régime sioniste.
Dans la soirée du jeudi 10 décembre, Donald Trump a annoncé un accord de compromis entre Rabat et Tel-Aviv pour faire du Maroc le quatrième pays qui subit le fardeau du compromis avec ce régime depuis le mois d’août. Or le journal sioniste Yediot Aharonot a écrit que les accords n'apporteraient pas de sécurité au régime sioniste.
Yediot Aharonot de poursuivre : «Trump, par la voie qu’il a empruntée pourrit aider Netanyahu à signer d'autres accords de compromis avec le régime israélien, mais elle ne conduira pas à une paix régionale pour Israël. »
« L'accord avec Israël est devenu comme un menu ouvert dans lequel chaque pays prend tout ce dont il a besoin en échange d’en subir les conséquences politiques », estime le journal israélien en évoquant que suite à la normalisation « les Émirats arabes unis sont finalement parvenus à avoir des F-35, Bahreïn a reçu le soutien total des États-Unis, le Soudan s’est vu retirer de la liste des pays terroristes et cherche maintenant à recevoir une aide financière à grande échelle des États-Unis et le Maghreb a également pu obtenir la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara Occidental par les États-Unis ».
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« Parmi ces pays, aucun n'est en guerre avec Israël et ni confronté à des tensions régionales ; ils n’ont pas non plus d'exigences mutuelles les uns vis-à-vis des autres », a affirmé Yediot Aharonot pour noter que « Israël n'a rien à donner à ces pays en échange d'un accord de compromis, car le fonds est à Washington ».
« La politique de Trump dans la région n'élimine pas les menaces stratégiques contre Israël. La paix avec le Maghreb ou les Émirats arabes unis ne met pas non plus fin à la volonté de l'Iran de combattre Israël et n'empêche certainement pas Joe Biden de vouloir revenir à l’accord nucléaire avec l’Iran », indique le journal pour conclure que « de tels accords de paix ne pourront pas non plus résoudre le conflit israélo-palestinien, et par conséquent l'hostilité du peuple arabe envers Israël persistera ».
C’est dans ce contexte que le secrétaire général adjoint du Hezbollah a réitéré la puissance grandissante de la Résistance libanaise face au régime israélien. Il a par ailleurs évoqué la nécessité de renforcer l'unité au Liban, en soulignant que « les menaces du régime sioniste n'effrayeront jamais le pays ».
« Les menaces du régime sioniste ne nous feront jamais peur et ne permettront pas à Tel-Aviv de lancer des attaques, car l'axe de la Résistance est très bien préparé », a prévenu Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah.
Face aux ennemis qui, selon lui, utilisent tous les moyens pour violer les droits du peuple libanais, notamment en incitant à la guerre, à l'occupation, au crime et en imposant des sanctions, le Liban, estime-t-il, a deux options, soit se rendre, soit résister en prenant le chemin de l'espoir et de la victoire ; « nous avons choisi la résistance », a-t-il martelé.
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En référence aux défis internes du Liban, Naïm Qassem a souligné que le Hezbollah s'opposait à la polarisation du Liban et soutenait l'unification des institutions qu’il considère comme l'un des principaux piliers de la stabilité, de la protection et de l'indépendance du Liban.