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Zoom Afrique du 28 novembre 2020

Le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh.

 

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L’actualité en Afrique :

  • GHANA : le gouvernement lance un projet d’eau et d’assainissement à Accra et Kumasi
  • RDC-Congo : Kinshasa s’engage à rendre ses fréquences à Brazzaville
  • La privatisation de TAAG - Linhas Aéreas d’Angola débutera en 2022
  • Interconnexion électrique Tanzanie-Zambie : les travaux préparatoires ont démarré

 

Les analyses de la rédaction :

1. Mali : division entre militaires et civils, un nouveau plan occidental !

Au Mali, l’Occident tente absolument de détruire l’union entre les Maliens et de créer des divisions au sein du gouvernement de transition et aussi au sein de la population.

La population est de plus en plus mécontente de la junte qui a pris le pouvoir dans le pays. Et pour cause, après avoir fini de placer les membres du CNSP dans les postes clés, ils continuent à manipuler les esprits faibles de certains citoyens avec la complicité de certains professeurs de la Faculté de Droit et de Science politique.

Selon certains sites, les militaires refuseraient de dissoudre le CNSP avec l’appui de certains professeurs de la Faculté de Droit et de Science politique qui leur déconseillent fortement cela. Ces mêmes professeurs sont déjà sur le qui-vive pour siéger au sein du Conseil national de la transition.

Le peuple souverain du Mali réclame son conseil national de la transition dans un délai bref et dit non à l’octroi de 22 postes aux membres du CNSP. En cette période d’insécurité grandissante, les Maliens ont besoin de leurs militaires sur le terrain et non dans une assemblée.

Le combat pour les postes politiques s’effectue à travers les urnes, pourtant les militaires veulent s’accommoder en se la coulant douce. Selon les Maliens, ce conseil doit être exclusivement composé des membres de la société civile.

Aussi, une question survient, pourquoi tous les membres du CNSP ont-ils été placés sauf le colonel Diaw ? N’est-ce pas pour prendre la tête du CNT ?

Le colonel Diaw était une figure faisant partie de la junte militaire qui a pris le pouvoir le 18 août 2020. Le colonel Diaw, un haut officier de l’armée malienne « FAMA », rentré récemment de la Russie.

D’autres soldats, en revanche, seraient revenus des États-Unis.

Ce qui fait que les États-Unis et la Russie ont l’air d’avoir enclenché un affrontement politique avec la France au milieu qui fait office de bras armé de Washington, et la population malienne qui en est la victime. Lors des manifestations anti-France de ces derniers mois, la population malienne a fait part de sa volonté de coopérer avec la Russie. Et selon certaines sources sur le terrain, le Mali aurait peut-être même des vues sur une coopération avec l’Iran. Pour beaucoup de Maliens, le Mali ne pourrait s’en sortir qu’en rejoignant l’axe de la Résistance, et non subir de nouveau une néocolonisation de la part de l’Occident.

Le Mali est en proie à des sournoiseries de la part des États-Unis et de la France.

Le passage de l’homme d’Afrique américain, Peter Pham, en était la preuve flagrante. Washington tente par tous les moyens de mettre la main sur le Mali pour empêcher Bamako de s’allier avec la Russie ou bien même l’Iran. Ce pays qui est très convoité par l’Occident, subi depuis pas mal d’années maintenant l’influence néfaste de la France, aussi bien en occupant le pays avec Barkhane qu’en pillant ses ressources naturelles sans aucune équité. La population malienne ne veut plus de ce genre d’agissements, et elle prône l’union entre Maliens, la préservation et le respect de la souveraineté du Mali.

 

2. Un « non » digne d’un revers de Djibouti à Israël

Les États-Unis de Trump continuent leur quête en faveur d’Israël. Après le Soudan, la nouvelle cible de Washington c’est Djibouti. La pression est mise sur le président djiboutien afin qu’il normalise avec Israël. Mais le président Guelleh n’est pas du tout prêt à suivre les traces des Émirats arabes unis, de Bahreïn ou encore du Soudan.

Selon Ismaïl Omar Guelleh, président de Djibouti, le pays d’Afrique de l’Est n’entame pas une normalisation de ses relations avec Israël. Par contre, le dirigeant appelle Israël à « faire un geste » en faveur des Palestiniens. Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, s’est exprimé cette semaine sur l’opération de séduction diplomatique entamée depuis plusieurs mois par Israël. Dans un entretien accordé le mardi 24 novembre 2020 à The Africa Report, le chef d’État a indiqué que son pays n’envisage pas de normaliser ses relations avec Israël.

Cette annonce intervient après que les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan ont annoncé la normalisation de leurs relations avec Tel-Aviv. Cette vague de rapprochement diplomatique soutenu par les États-Unis de Donald Trump avait été considérée comme une trahison par les Palestiniens qui sont depuis plusieurs décennies au centre des tensions entre Israël et le monde arabe.

« Nous sommes en désaccord avec le gouvernement israélien, car il refuse aux Palestiniens leurs droits inaliénables », a déclaré Ismaïl Omar Guelleh dans son interview. Et d’ajouter : « tout ce que nous demandons à Tel-Aviv, c’est de faire un geste en faveur de la paix et nous en ferons dix en retour. Mais je crains qu’il ne le fasse jamais ».

Israël et Washington visent principalement les pays qui peuvent leur être stratégiques. Étant donné le contexte actuel et l’emplacement extrêmement stratégique de Djibouti, cette normalisation serait très convoitée. Et pour cause, Djibouti a entamé un processus de détachement de l’Occident, mais aussi des Émirats arabes unis. Pour rappel, en 2018, Djibouti a mis fin au contrat qui le liait à la société émiratie DP World. En effet, cette société faisait en sorte que le port de Doraleh à Djibouti ne se développe pas comme il se doit, pour ne pas entraver le développement du port de Dubaï.

Ce qui a fait aussi que Djibouti a ouvert ses portes à la Chine pour le développement du port de Doraleh, mais aussi pour le déploiement d’une base militaire importante dans le pays.

De plus, Djibouti se trouve en face du Yémen, pays dont l’Arabie saoudite a lancé une guerre en 2015. Cette guerre a rendu la Résistance, à savoir, Ansarallah du Yémen, plus puissante que jamais. La situation s’inverse maintenant au Yémen, et Ansarallah gagne du terrain. Ce qui fait qu’Israël a plutôt en tête d’appuyer l’Arabie saoudite dans sa campagne d’agression contre le Yémen. D’ailleurs, une récente visite en secret du Premier ministre israélien à Riyad pourrait étayer cette hypothèse.

Outre le Yémen, la mer Rouge qui fait l’objet d’une convoitise accrue de la part des puissances occidentales, car la présence de base russe en Érythrée, une montée en puissance des forces navales iraniennes et une présence chinoise à Djibouti ne rassure pas et ne laisse en aucun cas le monopole tant recherché par l’Occident.

Djibouti a d’ailleurs apporté son soutien à l’Éthiopie. Addis Abeba, qui se bat pour sortir d’un piège que Washington et Israël lui ont tendu, en armant et en finançant les séparatistes tigréens dans le but de provoquer une guerre dans la Corne de l’Afrique. 

Ce qui fait qu’Israël et Washington tentent de propager leur toile à travers les pays de la Corne de l’Afrique et surtout Djibouti. 

Le président djiboutien Omar Guelleh parle aussi au nom de la population djiboutienne. Il est clair dans ses propos, il faut d’abord qu’Israël arrête sa politique terroriste envers la Palestine et le Moyen-Orient avant de parler d’une normalisation quelconque !

 

3. Centrafrique : Touadera se met tout le monde à dos ?

À quelques semaines des élections présidentielles en Centrafrique, l’Occident a l’air d’en vouloir au président Touadera. Des ingérences, des campagnes de désinformations, etc., bref, l’Occident se comporte comme si c’était à lui de décider. Quel est le climat actuel en Centrafrique ? Analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV