L'idée d'avoir brisé coûte que coûte la psychose due à la perspective d'une riposte promise par le Hezbollah dans la foulée de la mort du combattant Kamel Mohsen a-t-elle rendu fou le Mossad? Alors même que les Israéliens s'apprêtaient à fêter un non-événement que fut la normalisation avec les Émirats, régime avec qui il entretient depuis 20 ans des liens plus que fraternels, une source sioniste a révélé "par inadvertance" le nom de l'assassin du haut commandant du Hezbollah, Imad Moghnieyh, assassiné en 2008 par le Mossad. Selon un journaliste américain, c'est "l’erreur de l'appareil de renseignement israélien"-encore une- qui aurait conduit à la révélation du nom de l'assassin d’Imad. Ce faisant, c'est tout cet appareil qui est désormais exposé!
Un journaliste américain explique à la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen comment le nom de l’assassin du commandant du Hezbollah libanais, Imad Mughniyeh a fuité, sans que le renseignement sioniste le veuille !
Le journaliste Richard Silverstein a révélé le vendredi 16 octobre au micro d’al-Mayadeen que le département de censure du corps militaire israélien aurait commis une erreur de contrôle qui a conduit à ce que l'identité, la profession de l’assassin du commandant du Hezbollah libanais, Imad Mughniyeh, soient connus et a parlé de l'implication d'Israël" dans l’explosion du port de Beyrouth.
Le journaliste américain Richard Silverstein, auteur du blog " Tikun Olam ", a déclaré dans une interview à al-Mayadeen que les informations publiées par le blog sur l'assassinat du martyr Imad Mughniyeh, ont été obtenues "après que le département de la censure du corps militaire israélien ait commis une erreur d'audit" et que cette erreur précédait la publication du livre "d'un journaliste de sécurité". Silverstein a ajouté que le responsable de la censure avait tenté de supprimer le nom du chef des opérations du "Mossad" dans le livre, mais que finalement, le nom est resté dans l'index, et ce, en dépit de cette volonté de censure.
Silverstein a réaffirmé que l'assassin du commandant Moghniyeh se nomme « Noam Erez », qui occupait à l'époque le poste de chef des opérations du Mossad, expliquant que l'assassinat de Moghniyeh était une opération coordonnée avec la Central Intelligence Agency (CIA), soit deux agences ayant auparavant coopéré dans un certain nombre de domaines, dont l'assassinat de scientifiques iraniens travaillant dans le programme nucléaire.
Le journaliste américain a souligné que "les motivations des Israéliens et des Américains étaient égales en termes d'importance de l'assassinat de Mughniyeh pour eux," tandis que l'assassinat du martyr Qassem Soleimani "était un processus mené par les Américains principalement, auquel les Israéliens n'ont pas participé de manière importante".
L’auteur du blog "Tikun Olam" a expliqué la manière dont le commandant du Hezbollah avait été localisé : « Les planificateurs ont demandé l'aide de l'Agence de sécurité nationale israélienne, et c'est la même méthode qui a permis aux Saoudiens, par exemple, de localiser Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien, mais dans ce cas, c'est avec la participation d'une société israélienne qui a pu développer cette technologie pour intercepter les signaux de téléphonie mobile.
Le journaliste Silverstein a accusé "Israël" d'être impliqué dans l’explosion du port de Beyrouth le 4 août, citant un responsable israélien qui "a divulgué des informations à un de ses collègues" sur le rôle israélien dans la déflagration du port de Beyrouth.
Dans une autre partie de ses propos il a déclaré: « La source dit que l’explosion du port de Beyrouth n'était qu'une partie de la série d'attaques lancées par Israël contre le Liban. Les Israéliens ne revendiquent pas l’explosion du port parce que "tous les pays du monde et la communauté internationale accuseront Israël d'avoir commis un crime contre l'humanité après la catastrophe qui s'est produite" ».
Concernant la coopération en matière de sécurité entre «Israël» et les États du littoral du golfe Persique, Silverstein a révélé que des experts israéliens se déplacent secrètement dans les pays du bassin du golfe Persique et travaillent à l'installation et au maintien de technologies israéliennes «qui permettent aux autorités émiraties de maintenir leur contrôle sur leur pays et les parties dissidents».