Cet accord stratégique que l'Iran a conclu avec la Chine et qui avance lentement mais surement, n'a cessé depuis son annonce au mois de juin de provoquer un séisme amplificateur : il a prolongé le camp d'en face dans une dynamique de destruction folle avec en toile de fond des tentatives de faire émerger le facteur d’Israël dans le golfe Persique eten mer Rouge, celles de supprimer les ports pro Résistance ( Beyrouth...) de la course puis de faire embraser le Caucase rien que pour briser l'alliance Chine-Iran-Russie.
On parie même que la folie US/Cie atteindra un nouveau sommet dès le 18 août, date de la levée de l'embargo sur le commerce d'armes avec l'Iran. Car les Iraniens ne sont pas naïfs pour se contenter, à la lumière de ce méga déverrouillage, de se contenter de la livraison des S-400 ou des Su-57 ou encore des J -20. En Iran on sait fabriquer des armes qui paralysent et qui piègent Américains et alliés. Et puis A2/AD iranien composé de missiles de plus en plus performants voire même des missiles anti-satellite sait comment réduire en miette l'armée de l'air US/Israël. Ce qui intéresserait l'Iran, c'est tout ce qui concernerait la guerre moderne ou encore la cyber-guerre.
Le coordinateur adjoint de l’état-major général des forces armées iraniennes a décrit l’Organisation de défense passive comme un organe vital en raison de son rôle crucial dans la prévention du pays contre les cyber-menaces inattendues et nouvelles. Une cérémonie de présentation a eu lieu ce dimanche à l'occasion de la nomination du général Mohsen Sasani au poste de chef adjoint de l’Organisation de défense passive de l’Iran par le chef d’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran.
La cérémonie s'est déroulée en présence du général Ali Abdollahi, coordinnateur adjoint de l'état-major général des forces armées iraniennes et chef de l'Organisation de défense passive de l'Iran. Lors de cette cérémonie, le général Abdollahi a fait quelques remarques sur le statut crucial de la défense passive en République islamique d'Iran. « À cet égard, la promotion de la capacité et la protection des infrastructures exposés du pays sont considérées comme les enjeux stratégiques du système de défense », a dit le général.
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« Afin de faire face aux nouvelles menaces cybernétiques et électroniques dans les guerres futures, nous devons adopter de nouvelles approches et stratégies et ouvrir l'horizon de nos coopérations. À cet égard, l'état-major général des forces armées iraniennes attache de l'importance à l'Organisation de défense passive et à son rôle crucial de prévenir le pays contre les menaces inattendues et nouvelles. La tâche, a-t-il réitéré, de l'Organisation de défense passive du pays est stratégique et sensible, parce qu’elle est le cerveau du pays dans le domaine de la défense passive pour éviter les inattendues. Aujourd'hui, l'Iran a obtenu de grands résultats dans la lutte contre les menaces potentielles » s'est-il félicité.
Pour obtenir une image diversifiée de la cyber-puissance, les experts ont divisé leurs mesures en sept catégories, y compris les défenses nationales, les cyberopérations offensives, la collecte de renseignements étrangers, la surveillance et le contrôle de l'environnement de l'information. Ces critères que maîtrise parfaitement la Chine, de l'aveu même des Américains, intéresserait largement l'Iran surtout que les agissements américains ne cessent de se multiplier autour du pays.
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L’État-major général des forces armées iraniennes a d'ailleurs mis au clair, il n'y a pas si longtemps, sa macrostratégie en ce qui concerne les menaces cybernétiques. Dans un communiqué daté de lundi 17 août par l’agence de presse ISNA, l’État-major général des forces armées de la RII rappelle sa responsabilité et sa « mission d’écarter les menaces diversifiées et grandissantes qui se présentent dans l’espace cybernétique », ce qui est en rapport, selon le communiqué, avec « le principe de la sécurité nationale, plus précisément, la puissance dissuasive et la cyberdéfense ».
Ceci étant dit, l'accord Iran-Chine est donnant donnant. Une cyber assistance chinoise pourrait être payée de retour par une assistance balistique iranienne. Des sources chinoises et nord coréennes se disent par exemple particulièrement intéressées par l'un des récents exercices militaires navals iraniens, celui qui a mis en scène un tir de missile en immersion à partir d'un sous marin. Il vrai qu'en mer de Chine, la marine chinois traque et chasse tout comme l'Iran dans le golfe Persique la présence bien encombrante des Américains.
Le journal a également mentionné "les nouveaux systèmes radar locaux de l'Iran, baptisés Soroush et Misaq. Les systèmes radar conçus et développés par les experts de l’armée de l’air iranienne ont été présentés le 24 septembre de l’année en cours en présence du commandant des forces de défense aérienne de l’armée. Le système radar Soroush peut détecter des cibles avec de petites sections transversales à basse et moyenne altitude dans un rayon de 220 kilomètres, et il peut effectuer des missions dans toutes les conditions météorologiques en utilisant les technologies des semi-conducteurs. L'autre système radar Misaq est un système intelligent incorporant un mélange de radars primaires et secondaires. C'est une belle innovation des Iraniens. Et on pourrait s'en inspirer".