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Zoom Afrique du 29 septembre 2020

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Éthiopie: Abiy Ahmed dans la ligne de mire de l'Occident?

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L’actualité en Afrique :

  • L’agriculture commerciale s’accordera avec la petite agriculture si elle profite aux acteurs locaux (expert)
  • RDC : En 2021, les cours d’entrepreneuriat seront introduits dans les programmes scolaires et universitaires
  • Un projet pour augmenter de 80 000 tonnes la production annuelle de riz blanchi du Cameroun dès 2023
  • Togo : une plateforme nationale Pay-As-You-Go pour gérer les installations Off-Grid

 

Les analyses de la rédaction :

 

1. Éthiopie : Abiy Ahmed dans la ligne de mire de l’Occident ?

En Éthiopie, une campagne aurait été menée pour provoquer la chute du Premier ministre, Abiy Ahmed.

Des massacres par des hommes armés d’une trentaine de civils dans la zone de Metakal, dans la région de Benishangul-Gumuz, le 19 septembre et 15 autres personnes auraient été tué dans la même région 26 septembre. Fakenews ou pas, mais ces fameux opposants, diriger par des acteurs exogènes à l’Éthiopie, en profite largement pour lancer le discrédit sur la politique sécuritaire du Premier ministre éthiopien. Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, les assaillants sont des groupes visant à renverser le processus de réformes initié par son gouvernement.

La situation ressemble de plus en plus à celle de la minorité séparatiste anglophone au Cameroun. Des massacres, des kidnappings, des attentats en tout genre, et tout cela pour provoquer la discorde et amener l’insécurité au sein du pays.

D’ailleurs en juin dernier, il y a eu le massacre de 50 personnes dans la même région. Cette mise en scène était faite par des hommes non identifiés qui ont porté des uniformes et effectué ces massacres sans aucun scrupule. 

Depuis le lancement du remplissage des réservoirs du grand barrage de la Renaissance en Éthiopie, le Premier ministre éthiopien a provoqué l’ire de ses voisins, le Soudan et l’Égypte. Le pays est maintenant enclin à des violences de toute part venant des opposants, qui défient ouvertement et directement le gouvernement éthiopien. De plus, les États-Unis ont aussi lancé leur politique de pression, en suspendant les aides financières à l’Éthiopie. 

Le Soudan et l’Égypte pensent que le lancement de ce barrage va nuire à ces deux pays. Ce que le Premier ministre, Abiy Ahmed dément catégoriquement. Il est possible que ce soit l’une des raisons principales qui pousseraient certains acteurs externes au pays de vouloir le discrédit du Premier ministre.

Lors de son discours à l’ONU, le Premier ministre éthiopien s’est voulu rassurant dans le conflit de l’eau qui oppose son pays au Soudan et à l’Égypte. Abiy Ahmed a balayé toute intention de nuire à ses voisins : « je tiens à assurer que nous sommes fermement engagés à répondre aux préoccupations des pays en aval et à parvenir à un résultat mutuellement bénéfique dans le contexte du processus en cours dirigé par l’Union africaine » a déclaré le Premier ministre éthiopien.

La communauté internationale met aussi la pression sur le Premier ministre éthiopien en pointant du doigt l’intervention de l’armée éthiopienne lors des manifestations à Addis-Abeba, alors que le monde entier aurait bien aimé entendre cette même communauté internationale pointer du même doigt la répression des Gilets jaunes en France. Par contre, lors de l’élection imposée dans la région du Tigré dans le nord du pays, le Premier ministre a évité de rentrer dans un conflit et a seulement fait part de l’illégitimité de ces élections, pour la simple et bonne raison que les élections sont reportées suite à la pandémie et non pour d’autres raisons. Il a évité un conflit armé contre sa propre population. Ce que la Communauté internationale a, certes, oublié de préciser.

Ce qui montre l’hostilité de l’Occident de vouloir nuire au Premier ministre Abiy Ahmed.

Ce barrage de la Renaissance, les ingérences israéliennes qui se font de plus en plus ressentir dans cette partie de l’Afrique, avec l’aide des États-Unis, ont l’air d’avoir décidé que les plans de développement de l’Éthiopie dérangent fortement ceux d’Israël. Mais l’une des autres raisons qui auraient pu provoquer l’ire de l’Occident, mais en particulier l’ire de Washington serait la normalisation avec la Chine. L’Éthiopie ambitionne entre autres de devenir une plaque tournante du commerce mondial sur le continent. Ce qui montre que le Premier ministre éthiopien a largement contribué au développement du pays, ce que beaucoup de pays occidentaux ne s’y attendaient visiblement pas.

 

2. Les plans de la France peuvent-ils changer ?

Au Mali, l’ancien chef de la diplomatie malienne, Moctar Ouane, a été nommé Premier ministre du Mali ce dimanche par un décret du président de la transition au Mali, Colonel-major à la retraite Bah N’Daw.

Son gouvernement serait attendu pour le mardi 29 septembre 2020. Selon les recommandations des concertations nationales tenues à Bamako du 10 au 12 septembre 2020, cette équipe ne doit pas dépasser plus de 25 ministres. Le pays attend toujours la levée des sanctions imposées par la CEDEAO.

Cela dit, au milieu de toute cette politique, où est la place de la religion ?

Le 5 juin dernier, c’est à l’appel de l’influent imam Mahmoud Dicko, l’une des figures religieuses les plus respectées du pays, que des Maliens descendaient dans la rue pour dénoncer la présence de la France et sa politique néocolonialiste, responsable de la dérive du pays. Le coup d’État né par une poignée d’officiers supérieurs est venu parachever près de trois mois de contestation et permettre au Mali d’ouvrir une nouvelle page de son histoire.

Alors que la transition politique se met en place, avec à sa tête le nouveau président de transition Bah N’Daw, chargé d’organiser les prochaines élections présidentielles, une refonte du système électoral est attendue. L’objectif ? Faire en sorte que le scrutin soit juste, libre, transparent et crédible.

Mais malgré ces résolutions, un autre acteur, qui influe depuis des années sur la politique du pays et les élections, ne semble pas devoir s’inquiéter de cette aspiration générale au changement et pourrait, dès les prochaines élections, s’immiscer dans le processus. Cet acteur puissant, c’est le religieux.

Il y a toujours eu une l’influence religieuse dans la vie quotidienne des Maliens. Des valeurs et des principes qui servent de guide à la population. Les religieux ont toujours été impliqués dans la sphère politique.

D’ailleurs, l’Imam Dicko est l’un des acteurs fervents participant à la cause malienne, qui est le départ du système impérialiste et celui des troupes françaises d’occupation au sein du pays. Il est clair que l’intervention militaire française au Mali pour la lutte antiterroriste dans le Sahel n’est qu’un prétexte qui devient de plus en plus grossier aux yeux des Maliens. Car au plus le déploiement de ces troupes est important et au plus le terrorisme grandit.

En effet, la dégradation de la situation sécuritaire est assez importante depuis l’arrivée des forces françaises. Maintenant, la CEDEAO, qui reste un instrument déguisé de l’impérialisme occidental, n’a pas vraiment joué en faveur de la population malienne. Et pour cause, le modèle que la CEDEAO a adopté afin de mettre la pression sur le Mali était exactement le même procédé que les États-Unis utilisent à tort et à travers contre différentes nations afin d’imposer son diktat. La CEDEAO a fait de même, et cela a marché sur le Mali. Par contre, elle a perdu toute sa crédibilité non seulement au Mali, mais aussi en Afrique de l’Ouest. Les Africains ont maintenant compris que cette instance, qui se dit être « une instance africaine » n’est rien d’autre que l’instrument derrière lequel se cache l’Occident pour mettre en place sa politique néocoloniale.

Cela dit, au Mali, le pouvoir de certains guides religieux comme l’Imam Dicko fait peur à l’Occident. Et pour cause, ces guides sont hors de portée de l’occident et leur influence augmente d’une manière exponentielle. Ce qui fait qu’il serait maintenant dans l’intérêt de l’Occident de tenter de mettre la main dessus afin de pouvoir exercer un contrôle. Vu le discrédit de la CEDEAO et de toutes ces instances occidentales qui ont montré leur vrai visage ces dernières semaines, la stratégie occidentale pourrait changer pour se pencher plus sur ces influant imams. Cela dit, l’occident a toujours voulu avoir le contrôle sur la religion en Afrique, en particulier sur la religion musulmane. Mais c’est peine perdue, après des années de tentative, ils n’ont réussi qu’à unir encore plus cette communauté non seulement en interne, mais aussi en externe. Les Imams ont effectué des voyages à travers le Mali pour prôner l’union entre les ethnies du pays, afin que plus personne ne tombe dans le fameux piège des guerres interethniques inventées par les médias mainstream et lancées par l’Occident afin de mettre en place le processus de démembrement du pays et d’instaurer la division au sein de la population malienne. Mais c’est un échec ! Les Maliens sont soudés, et ce, depuis des millénaires. Et ce n’est pas maintenant que des divisions pourraient y avoir lieu au sein du pays. La population malienne protège la souveraineté du Grand Mali et cela mettra toujours en échec les plans de division néocoloniaux.

 

3. Mali : vidéo sur les manifestations anti-France !

La France a-t-elle encore sa place au Mali ?

 

4. Burundi : le discours étincelant du président 

Le discours du président burundais a porté un grand coup à l’UE. Le président n’a pas fait dans la dentelle dénonçant le vrai visage de l’Union européenne qui avait participé à la tentative de coup d’État de 2015 contre le défunt président Nkurunziza. Décryptage de la situation par le géopoliticien Luc Michel.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV