Alors qu'en Irak le sentiment anti-américain ne cesse de gagner de l'ampleur, les convois et les bases américains ont systématiquement été visés ces derniers mois.
C'est donc dans un tel contexte que le 27 septembre, deux convois transportant du matériel et des armes pour la soi-disant coalition dirigée par les États-Unis ont été attaqués en Irak. Le premier convoi militaire américain a été pris pour cible, selon le rapport d'al-Arabiya par un engin explosif dans la localité d’al-Doura à l’est de Bagdad.
Les sources irakiennes ont également rapporté une seconde explosion, au sud de Bagdad dans la localité d’al-Latifiya, qui a également visé un convoi militaire américain. Une attaque revendiquée par le groupe Sarayat Qassim al-Jabbarine, rapportent les sources irakiennes.
La majorité des Irakiens et plusieurs groupes réclament le retrait des forces irakiennes. Le Parlement irakien a adopté en janvier dernier une loi sur l’expulsion des militaires américains.
Du 11 mars au 18 août, les attaques contre les bases et convois américains se sont multipliées.
Les attaques à la roquette contre les bases américaines en Irak et dans certains cas, l’explosion des bombes posées en bordure de la route ont contraint les États-Unis à évacuer certaines de leurs bases et à déplacer leurs troupes vers d’autres bases.
Ces derniers jours, des informations ont été communiquées sur la décision des États-Unis de fermer leur ambassade en Irak.
Les récentes attaques contre les convois américains en Irak, font suite à un rapport du Washington Post, qui a révélé que la présence américaine était une menace pour le gouvernement irakien. Selon le rapport, le secrétaire d'État Mike Pompeo a informé le Premier ministre Mustafa Al-Kadhimi que les États-Unis fermeraient leur ambassade à Bagdad si les attaques se poursuivent.