Réagissant à ce rapprochement désormais officiel entre Israël et certains pays arabes, un certain nombre d'analystes israéliens voit d’un œil sceptique ces évolutions et blâment même Tel-Aviv pour la coopération des entreprises technologiques israéliennes avec les Arabes en cette période de crise sanitaire qui a plongé l'économie planétaire dans sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le journal israélien Calcalist a abordé le sujet dans son numéro de jeudi 24 septembre. Dans une note sur les conséquences économiques et sanitaires de la Covid-19 pour le régime de Tel-Aviv, Adrian Pilot affirme que la structure de gestion de Tel-Aviv avait gravement souffert, à la fois sur le plan médical et économique.
Ce n’est pas tout ! « En termes de contrôle des conséquences économiques de la pandémie, le régime de Tel-Aviv se trouve dans les conditions très graves », ajoute-t-il.
Dans un autre rapport sur la visite dans les territoires occupés (Israël) du président du conseil d'administration et PDG de la « Dubai Ports Company », une société de logistique multinationale émiratie basée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le journal rapporte que « le PDG de DP World, le sultan Ahmad bin Sulayem, envisage de participer à un appel d'offres pour le port de Haïfa ».
Dans une interview avec le journal Calcalist à Dubaï, l’homme d’affaire émirati a déclaré qu'il s'était rendu en Palestine occupée en 2018 et avait vécu, plus de deux mois, dans la Tour Rothschild 1 à Tel-Aviv.
Bien qu'il ait déclaré que son déplacement était du au traitement de sa fille malade, dans son discours, il a également parlé des discussions qui ont eu lieu avec diverses parties israéliennes.
Réagissant aux dernières évolutions liées à la normalisation des relations entre des pays arabes et le régime israélien, les médias et analystes israéliens continuent d'exprimer leur inquiétude face à la situation au Moyen-Orient et même à la coopération des entreprises avec les partis arabes, et se disent jamais rassurés face à l’avenir de l’entité occupante.