Au Moyen-Orient, des incendies et explosions, cela n'arrive pas uniquement qu'aux Irakiens, qu'aux Syriens, qu'aux Libanais et qu'aux Iraniens. La politique de la terre brûlée que l'Amérique a commencé à mener contre les pays de la Résistance, en frappant à coup de drones ou des armes à ciblage à l'EMP à, selon des sources officieuses, des raffineries, des silos à blés, puis des sites sensibles électrique, énergétique et autres, se retourne contre l'Entité qui se trouve à un des moments les plus critiques de sa satanée existence : À l'aube du jeudi 13 août, les avions de combat, les hélicoptères d'attaque et les chars israéliens ont frappé un certain nombre de cibles du Hamas dans la bande de Gaza. La cause? Des "ballons incendiaires"!
Quelques 60 incendies qu'Israël dit avoir été provoqués dans les colonies de Kisufim et de Beeri dans le conseil d’Eshkol ou encore à Sderot, ont suffi pour que l'Entité se sente à bout et envoie ses avions frapper à coup de roquettes Gaza. Mais là encore une méga bourde s'est produit, un missile s'est abattu sur Eshkol. Pour un Israël qui se dit prêt à mettre à feu et à sang le Moyen Orient, c'est plus que limite surtout quand on sait que la cible que l'armée de l'air sioniste a bombardée mercredi soir à titre «d'infrastructures souterraines et de postes d'observation du Hamas» n'a été qu'une école vide.
Le journal Maariv qui revient sur l'incapacité de l'armée sioniste et ses unités anti-feu en Israël à maîtriser le feu qui a causé la destruction des "hectares de blés" rapportent le déploiement des batteries de missiles Dôme de fer tout autour des colonies du sud, pour faire face aux ballons! "Mais il semblerait que Gaza est décidé à poursuivre cet assaut d'une forme parfaitement asymétrique qui laisse les décideurs militaires en Israël sans arme et perplexe. Car toute intention de vouloir réellement nuire à Gaza reviendrait à ouvrir le front du sud, ce qui par les temps qui courent pourrait s'avérer une catastrophe", dit le journal qui juge parfaitement nuisible toute riposte contre Gaza.
"Cela pousserait à une escalade alors que sur le front Nord on s'attend toujours au pire". Mardi matin, Israël a fermé le passage de marchandises via le poste-frontalière de Kerem Shalom, au risque de provoquer ce commentaire de la Résistance palestinienne : «C'est un crime contre deux millions de Palestiniens. Israël sera tenu responsable des conséquences ». C'est un commentaire parfaitement significatif alors que lundi, le Hamas a testé des missiles au-dessus de la Méditerranée, annonçant que "les prochains missiles seraient dirigés vers les territoires occupés".
Ce jeudi matin, la presse a rapporté un teste du système Arrow-2 sur la côte ouest de l'entité où se trouve le principal site gazier offshore israélien. Le dispositif censé être plus puissant que MIM-Patriot 104 a une portée de 93 miles. L'info ne dit rien sur le succès ou l'échec du système, mais la panique est bien perceptible au sein de l'entité d'avoir à être pris de cour par une attaque maritime. Le ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, a ordonné ainsi de réduire la zone de pêche au large de Gaza de 15 à 8 milles marins à partir de mercredi et jusqu'à nouvel ordre. « L'escalade perpétuelle d'Israël contre Gaza signifie que le régime de Tel-Aviv est déterminé à faire avancer ses politiques et ses crimes, mais cela ne fera pas dérailler les Palestiniens de leur lutte visant à protéger leurs droits et leurs liberté », a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, en commentant cette décision.
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Une chose est sûre: le cercle d'incendies et d'explosions que l'axe US/Israël croyait pouvoir déclencher sans avoir en payer le prix se retourne contre lui. Avant de pouvoir contrer les missiles balistiques "ennemis" à l'aide d'Arrow-2, il faudrait donc qu'Israël trouve de quoi éteindre les "flammes du sud" sans déclencher une "riposte balistique" de la Résistance à Gaza qui selon une source bien informée, "compte bien surprendre le régime sioniste lors d'une prochaine escalade".