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L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
Burkina faso: à qui profite la diabolisation de l'armée ?
Nouvelles spéculations de la force néo-colonialiste contre l’armée burkinabé, et ce, dans le strict objectif de diaboliser les forces burkinabés, qui, malgré la présence des forces étrangères et le lancement de l’opération Takuba au Sahel, sont parvenues à imposer leur force.
« L'ONG Human Rights Watch rapporte que 180 personnes ont été tuées ces derniers mois à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, et affirme qu'il existe des preuves suggérant l'implication des forces de sécurité gouvernementales burkinabè. Des fosses communes contenant au moins 180 corps ont été découvertes au cours des derniers mois, et les preuves disponibles suggèrent l'implication des forces de sécurité gouvernementales dans des exécutions extrajudiciaires de masse. Selon les témoignages, la majorité des victimes étaient des hommes appartenant aux ethnies fulani et peul, parmi lesquelles les groupes jihadistes, qui ensanglantent le Burkina Faso depuis cinq ans, recrutent principalement », annoncent les médias mainstream.
Des compilations inexactes, sans preuves fiables et visant directement les forces armées burkinabé ainsi que les forces volontaires, ne pourraient qu’être qu’une tentative de plus pour diaboliser cette force qui bénéficie plus que jamais du soutien de son peuple, et qui pourrait très prochainement prendre exemple sur l’armée tchadienne afin de se détacher définitivement du G5 Sahel, et de former une coalition armée inter-africaine sans la présence des parties étrangères.
D’ailleurs, en réaction à ces allégations, le gouvernement s’est engagé à ouvrir une enquête, expliquant que ces exécutions avaient pu être commises par les groupes armés terroristes en utilisant des uniformes et moyens logistiques de l'armée volés lors d’attaques.
Ce n’est pas la première fois que l’armée burkinabé se trouve dans la ligne de mire occidentale, et cette stratégie est d’ailleurs très utilisée par la force d’occupation quand celle-ci échoue dans ses plans de déstabilisations.
Gabon: la France passe à l'acte
Visiblement le méga non du Gabon à l’UE a fait sortir ses dirigeants de leurs gonds. Pays souverain et indépendantiste, le Gabon a refusé d’ouvrir ses frontières aux pays de l’UE en représailles à la décision de l’UE de n’ouvrir ses frontières qu’aux pays de l’espace Schengen et à quelques pays africains comme le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et le Rwanda.
Le prétexte de cette décision pour l’UE était bien sûr, cette nouvelle bio-arme qu’est la Covid-19, bien que tout le monde le sache, les premiers cas de contamination étaient importés d’Europe, et que la situation est extrêmement critique dans les pays européens.
Ce 8 juillet 2020, à peine 24 heures après cette prise de position du Gabon, un député français, un certain Bruno Fuchs, déclare qu’Ali Bongo, n’est plus en capacité de présider le Gabon depuis 18 mois…
Lors des questions au gouvernement du Premier Ministre Jean Castex, ce mercredi 8 juillet 2020, un homme politique français, Bruno Fuchs, membre apparenté du Groupe du Mouvement démocrate du Haut-Rhin, adressées au Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, portait sur la situation politique en Afrique, notamment au Mali, Guinée Conakry et pour finir pour le Gabon dont “le sort particulier réservé au principal leader de l’opposition Jean Ping, assigné à résidence, doit nous alerter“, a-t-il rappelé . “Dans le même temps, le Chef de l’Etat n’est plus en capacité de présider son pays depuis 18 mois, en raison de son état de santé…“, a-t-il souligné.
Et si un député africain mettait en cause la capacité d’un président des pays occidentaux dans la gestion de son pays ? Cela serait-il acceptable pour cette puissance néo-colonialiste ? la réponse est évidente..
Cette ingérence éhontée intervient également dans un contexte où le Gabon s’approche de plus en plus de la Chine et de la Russie. Après tout, le Gabon, ce pays d'Afrique centrale situé sur la côte atlantique, pourrait servir de porte de rentrée des forces néo-colonialiste dans la côte, mais pour le grand malheur des occidentaux, le président Ali Bongo, n’assure plus les intérêts néo-colonialistes.
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