Bagdad et Washington sont tombés d’accord sur la réduction du nombre de soldats américains déployés en Irak d’ici quelques mois.
Selon Al-Jazeera, les États-Unis et l’Irak ont publié une déclaration commune, jeudi 11 juin, quelques heures après le début d’un « dialogue stratégique ».
La déclaration fait part de la réduction du nombre de soldats américains stationnés en Irak d’ici quelques mois.
« Les États-Unis ont réitéré qu'ils ne recherchent ni ne demandent des bases permanentes ou une présence militaire permanente en Irak », a ajouté la même source. Aucun calendrier précis n'a été toutefois communiqué.
Le premier tour des pourparlers Bagdad-Washington a eu lieu jeudi 11 juin par vidéoconférence.
Dans la foulée, Qaïs al-Khazali, fondateur et leader du groupe de Résistance irakien Asaïb Ahl al-Haq, a déclaré, sur son compte Twitter, que la loi irakienne condamnerait toute décision des États-Unis de maintenir leurs forces en Irak car le Parlement avait déjà voté le retrait des militaires US. « On ne permettra pas que cette loi soit contournée », a-t-il martelé.
Les députés irakiens ont ratifié une loi sur l’expulsion des militaires américains d’Irak, suite à l’assassinat du général de corps d’armée iranien Qassem Soleimani et du numéro deux des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, dans un raid aérien ordonné par Donald Trump, non loin de l’aéroport de Bagdad.