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Fin de non-recevoir du Maroc aux Emirats

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Maroc a rejeté l'offre des EAU de soutenir le général Haftar. (Twitter)

« Le roi du Maroc, Mohammed VI, a rejeté la proposition du prince héritier Mohammed Ben Zayed d'Abou Dhabi de soutenir le général Haftar, le commandant des forces libyennes dans l'est de la Libye, qui tente de s'emparer de Tripoli depuis un an. Il a refusé.

Depuis le renversement de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en 2011, le pays est passé sous le contrôle de deux gouvernements parallèles à l'est et à l'ouest; le gouvernement Tobrouk dans l'est de la Libye, qui est soutenu par Khalifa Haftar, commandant des forces paramilitaires de l'armée nationale libyenne.

Avec le soutien de l'Égypte, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite (ainsi que de la Russie et de plusieurs pays occidentaux), Haftar a lancé une opération militaire contre Tripoli à mi-avril 2019 dans le but d'occuper la capitale, mais il s'est heurté à la résistance des forces gouvernementales d'al-Serraj et ses alliées. Jusqu’à présent, il n’a pas réussi à pénétrer dans cette ville. Les forces gouvernementales d’al-Serraj sont également soutenues par la Turquie, le Qatar et l'Italie.

« Ben Zayed avait proposé au roi marocain du pétrole libyen à bas prix et des projets pour ses entreprises », a rapporté le site Internet Al-Ayam 24 citant un officier de renseignement émirati.

« Ben Zayed a demandé au roi marocain de soutenir le général Haftar en échange de son offre que le roi marocain a rejetée en bloc », a rapporté Al-Quds Al-Arabi citant cet officier.

Dans un discours sur la chaîne de télévision Libya alhadath, Haftar s'est proclamé dirigeant de la Libye, annonçant la fin de l'accord de Skhirat signé en 2015 au Maroc sous l'égide de l'ONU en présence des représentants arabes et occidentaux, prévoyant la formation d’un Conseil présidentiel et d’un gouvernement d’union nationale. Mais plus tard, il a déclaré que ce Conseil et le gouvernement d’al-Serraj sont illégaux.

La crise libyenne est l'une des principales causes de la crise et de la froideur des relations entre Rabat et Abou Dhabi, tandis que le Maroc a souligné la semaine dernière son attachement à l'accord de Skhirat comme solution à la crise libyenne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV