Il est bien clair que l'armée israélienne perd la boule : exercice militaire conjoint avec les USA annulés, 1 200 effectifs sous quarantaine, un niveau d'alerte sans cesse croissant et tout ceci sur fond d'un bilan de 60 morts pour un pays qui se dit être "l'as en science médicale". Mais c'est vrai que le coronavirus est un très bon complice pour Israël à qui d'aucuns vont même jusqu'à en attribuer la paternité tant sont larges les bénéfices que Tel-Aviv en tire.
Des dizaines de patrouilles de l’armée israéliennes ont fait ainsi irruption sur le mont al-Arma, au sud de la ville de Naplouse en Cisjordanie où la colère et la rage antioccupation ne connaît pas de répit même si la Covid-19 aide grandement Israël à y cacher ses crimes. Les militaires sionistes ont ainsi ouvert le feu sur les manifestants, oubliant que le front interne n'est plus ce qu'il était dans le temps et que la Cisjordanie a désormais de quoi répondre du tac au tac.
Un jeune palestinien est tombé en martyr et des dizaines d’autres palestiniens ont été victimes d’asphyxie liée à l’inhalation du gaz. Le bilan des blessés atteint les 50 sans qu'aucun média en parle. Les forces israéliennes ont aussi fait usage de bombes assourdissantes et de balles en acier recouvertes de caoutchouc. Des arrestations se comptent par dizaine.
Au fait, ce n'était pas une simple manif mais un acte d'autodéfense puisqu'elle est survenue sur le mont al-Arma, près de la ville de Beete, au sud de Naplouse où le régime sioniste tente de s'implanter en s’emparant de ces hauteurs.
Salah al-Khawaja, membre du Comité populaire contre le mur de séparation et les colonies, a déclaré à Al-Alam que « le régime d’occupation convoite depuis 22 ans les plateaux d’al-Arma. Il y construit de nouvelles colonies et met la population devant le fait accompli. C’est un site historique qui se trouve à 860 mètres d’altitude, c’est donc l’une des zones les plus belles et les plus pittoresques de l’est de Naplouse ». Il a fallu l'apparition de la COVID-19 puisque l'armée sioniste, aidée par le clan trumpien puisse oser y faire une démonstration de force.
Les hauteurs d'Arma, Israël les a placées en zone C où ont lieu de nouvelles constructions selon le plan Trump. C'est une zone qui représente la plus grande portion des terres de la Cisjordanie (62 %) et qui contient également l’intégralité des routes menant aux colonies sionistes. Mais ce n'est pas uniquement en termes d'occupation de terre palestiniens que le coronavirus sert les intérêts d'Israël.
Des sources sanitaires palestinienne, citées par Palestine al-Youm ont fait état ce jeudi de l'intrusion d'un médecin israélien testé positif au coronavirus dans la prison d'Ashkelon, la section 3. C'est là où le régime sioniste détient des dizaines de prisonniers palestiniens. Le médecin aurait visité plusieurs prisonniers palestiniens. La section 3 de la prison en compte 35. Israël se sert-il là aussi et de la pire des manières d'une arme biologique contre les Palestiniens? Quelques 5000 Palestiniens, hommes, femmes et enfants sont détenus par le régime sioniste et une épidémie de COVID-19 fera bien l'affaire d'Israël, dont les médecins sont réputés pour leurs intérêts trop vifs pour le trafic d'organe et d'autre crime organisé.
En 1998, l’hebdomadaire britannique Sunday Times affirmait qu'"Israël travaille à la fabrication d’une arme bactériologique «ethnique», contenant des micro-organismes génétiquement modifiés qui affecteraient les Arabes mais pas les Juifs". Le quotidien disait que les "chercheurs israéliens tentent d’isoler des gènes distinctifs portés par les Arabes afin de mettre au point un virus ou une bactérie qui s’en prendraient spécifiquement à cette population. Avec le coronavirus, Israël semble avoir trouvé son élément.