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Comment les GI's sont cloués au sol par la Résistance?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les effectifs de l'US Air Force. (Archives)

Depuis le 5 janvier date à laquelle le Parlement irakien a voté l'expulsion des troupes US aucun jour ne s'est passé sans que le Pentagone ne tremble pour la vie de ses au moins 5 000 soldats qu'il déplace régulièrement entre la Syrie et l'Irak pour éviter qu'ils ne fassent la cible immobile de la Résistance, les forces US étant désormais comme des "rats tombés dans le piège". Et pourtant les USA ont tout fait pour que le contingent US retrouve sont statut d'avant l'assassinat du commandant Soleimani: ils ont tenté surtout à semer le doute sur la légitimité du vote du Parlement irakien [sur le retrait US], d'Inciter des leaders kurdes ou sunnites à ramer à contre courant, à lancer des efforts de propagande sur les réseaux sociaux en ce sens qu’un retrait US du territoire irakien renforcerait le danger d’un démembrement de l’Irak, ou d’une résurgence de Daech. Ils sont allés même jusqu'a faire passer une fausse et biaisée interprétation des propos de la [plus importante] source d’imitation religieuse d’Irak, l'Ayatollah Sistani. 

Mais rien n'est fait. La nation irakienne ne veut plus de l'Amérique. Les 12 et 13 février le Pentagone a donc tenté de se faire une santé en imposant à l'Irak, l’OTAN mais la aussi les choses sont toutes relatives, Bagdad ayant fait savoir qu'il ne peut en rien garantir ni la sécurité des soldats US ni celle des effectifs de l'OTAN. 

Ce dimanche l'ambassadeur US à Bagdad s'en est allé donc frapper à nouveau à la porte du ministre irakien de la Défense accompagné du chef de la coalition dite anti-Daech comme pour tenter une dernier fois à inverser la donne, sans succès.

Samedi les forces des Hachd al-Chaabi ont continué à opérer dans le sud-ouest de l’Irak en repoussant une vaste offensive des terroristes de Daech à Diyala tandis que ce dimanche le commandant de l’opération de Ninive a annoncé le succès d'une nouvelle opération à Mossoul avec en toile de fond l’arrestation du "coordinateur de Daech pour l'étranger" ou en d'autres termes le relais des Américains chargés de trafic des terroristes depuis la Syrie. Tout ceci prouve la parfaite maîtrise militaire des Hachd sur le territoire irakien ou ce qui revient au même, l'encerclement des forces US en Irak.  

Alors le dernier recours US? S'en remettre aux Kurdes. Une vaste manif "anti corruption" a éclaté ce samedi a Soleimaniyeh qui devrait suivant le plan US/Erbil déboucher sur une reprise de Kirkuk voire un nouveau référendum sur l'indépendance. Mais c'est un pari perdu d'avance : Avec ou sans Patriot les GI's ne sont plus à l'abri ni à al-Anbar ni à Erbil. Le nouveau commandant en chef des Hachd, Abou Fadak al-Mohammadawi est un vétéran de la guerre anti-US, un disciple de première heure de Soleimani.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV