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« L'Asie de l'Ouest, deviendra le cimetière des USA » (Meari)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un militaire US tué en Irak. (Photo d'archives)

Alors que l’agence de presse officielle de la Corée du Nord a consacré lundi son premier rapport à l’assassinat du général de division Qassem Soleimani par les États-Unis, le site web nord-coréen a déclaré un jour plus tôt que l'Asie de l'Ouest, pourrait devenir un "cimetière" pour les États-Unis.

L'Agence de presse nord-coréenne (KCNA) a rapporté que le général iranien Qassem Soleimani, avait été assassiné le vendredi 3 janvier 2020, dans une attaque de missiles américaine contre un aérodrome de Bagdad et que la Chine et la Russie avaient condamné cette attaque comme une violation de la Charte des Nations unies.

« La Chine et la Russie ont souligné qu'elles s'opposaient non seulement aux abus de pouvoir militaire dans les relations internationales, mais qu'elles ne pouvaient pas non plus tolérer des actes militaires aventureux », a annoncé KCNA, se référant à une conversation téléphonique du samedi 4 janvier entre le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue russe Sergueï Lavrov samedi.

« Ils ont exprimé leur inquiétude quant à l'aggravation de la situation régionale par les actes illégitimes des États-Unis », a-t-on appris de la même source.

Dimanche, le site d'information nord-coréen Arirang Meari, a également publié un article intitulé "Les experts militaires s'attendent à ce que le Moyen-Orient devienne un cimetière pour les États-Unis".

« Des analystes militaires dans le monde ont récemment annoncé que les États-Unis s'étaient enlisés dans une guerre au Moyen-Orient » », a indiqué le site web précité avant d’ajouter : « Même les pays pro-américains ont répondu passivement à la demande des États-Unis d'envoyer des troupes dans la région en raison de leurs politiques internes et de leurs défis économiques, plongeant ainsi les États-Unis dans le désespoir ».

Les observateurs politiques disent que Pyongyang doit surveiller de près l'impact que la dernière évolution en Asie de l'Ouest pourrait laisser sur son impasse nucléaire en cours avec les États-Unis.

Lors d'une réunion de quatre jours tenue fin décembre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a accusé les États-Unis de s'être retirés des pourparlers de dénucléarisation.

Kim a ajouté qu'il n'y aura jamais de dénucléarisation et d’allègement de tension tant que les États-Unis n'auront pas renoncé à leur politique hostile envers le Nord et qu'un mécanisme de maintien de la paix durable sera rétabli sur la péninsule coréenne.

« Nous n'avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement », a réaffirmé Kim Jong-un aux dignitaires de son parti au pouvoir. Et de poursuivre : « Le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord ».

Il a également accusé les États-Unis d’avoir instrumentalisé les négociations sur la dénucléarisation pour leurs propres intérêts politiques.

Le dirigeant nord-coréen a également déclaré que la Corée du Nord devrait faire de son mieux pour faire avancer le projet d'armes stratégiques.

Depuis, les négociations sont au point mort et la Corée du Nord avait fait savoir qu'en l'absence de concessions américaines avant la fin de l'année (2019), elle s'engagerait sur une "voie nouvelle".

Trump et le leader nord-coréen se sont rencontrés à Singapour en juin 2018. Les deux parties ont émis un communiqué conjoint selon lequel Pyongyang a exprimé son engagement en faveur de la dénucléarisation.

Les deux leaders n’auront pas réussi à se mettre d’accord au cours du sommet de Hanoï en février 2019 pour signer une déclaration conjointe portant sur la dénucléarisation, la paix sur la péninsule coréenne et un assouplissement des sanctions de l’ONU visant la Corée du Nord.

Manif anti-US à Pyongyang

Des centaines de milliers de personnes sont descendues ce dimanche, 5 janvier dans les rues de Pyongyang, capitale nord-coréenne manière d’exprimer leur solidarité avec le gouvernement face aux Etats-Unis et la crise que ce pays continue à semer dans la péninsule coréenne. 

Les contestataires portaient des pancartes sur lesquelles étaient libellées des slogans appelant à l’unité et la solidarité face à l’hégémonie américaine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV